Chapitre 11

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Alice et Fred s'éloignèrent, il lui fit un clin d'œil au moment de se séparer pour rejoindre leurs voitures respectives.

- Madame La juge ?
- Oui Djibril ?
- J'ai un témoin qui dit avoir vu un homme s'en fuir. Vous le convoquer pour essayer de voir si il peut décrire la personne qu'il a vu.
- D'accord. Je ne vous retiens pas plus longtemps.

Alice monta à bord de sa voiture en direction du bureau de la victime, Fred l'attendait de pied ferme adossé à sa voiture.

- Cette fois ci c'est moi qui est gagné madame la juge !
- Oui mais la ça ne compte pas c'est Djibril qui m'a retenue.
- Mais qu'elle mauvaise joueuse je rêve.
- T'auras peut être une récompense aussi ce soir qui sait. Dit elle a son oreille d'une voix suave.
- J'ai hâte.
- En attendant commandant on a un bureau à fouiller et des employés à interroger. Plus vite on aura fini plus vite on pourra rentrer.
- Dépêchons nous alors !

Alice ne pu s'empêcher de rire en suivant Fred qui était déjà rentré dans l'immeuble de bureau. Elle passa devant lui au moment de demander à l'accueil de pouvoir voir le bureau de la patronne ainsi que les employés qui avaient un lien direct avec elle. La secrétaire s'exécuta. Ils passèrent la fin de la matinée ainsi qu'une bonne partie de l'après midi à interroger tout le monde passer en revu le bureau. Une équipe se déplaça pour saisir l'ordinateur de la victime. Alice et Fred finirent par aller à leur bureau pour potasser un peu le dossier. Alice fini par rentrer avec le dossier sans prévenir Fred. Elle fut très surprise de le voir devant sa porte.

- Et encore gagné, ça fait 2-1 madame la juge.
- Pour le 1 j'ai bien gagné un bon repas concocté par tes soins ?
- Évidemment, que tu as au moins gagné ça.

Alice sourit en l'embrassant avant d'entrée dans l'appartement. Fred alla voir ce qu'il restait dans le frigo et descendit à l'épicerie pour acheter ce qui lui manquait pour faire ce qu'il avait en tête. Alice en profita pour se changer, elle enfila un ensemble de sous vêtement très sexy sous une robe soirée, elle s'installa avec le dossier. Profitant d'un moment de calme pour voir si y avait des détails qui lui avaient échappé. Avant de se consacrer entièrement à son homme et à son bonheur. Quand à Fred, lorsqu'il rentra, il passa aux fourneaux. Il ne cessa de lancer des petits regards à Alice qui était très concentrée et il avait noté le changement de tenue qui ne le laissait pas indifférent.

- C'est prêt dans 30minutes, je vais prendre une douche et après je veux que tu laches ce dossier. Demain il sera temps de s'y remettre.
- Promis des que tu sors de la douche je le ferme et je suis tout à toi. Mais que quand t'auras plus de farines partout.
- T'as un problème contre la farine ?
- Je me suis faite belle pour toi, pas pour finir enduite de farines.
- C'est pas l'envie qui m'en manques pourtant.
- Je le vois bien à ton petit sourire taquin, aller file à la douche.
- Je n'ai pas le droit à un bisou avant ?
- Non non je te vois venir.
- J'aurais essayé.

Fred s'éclipsa dans la salle de bains laissant Alice finir d'étudier son dossier. Lorsqu'il réapparu dans le salon elle l'avait rangé. Elle l'attendait un verre de vin à la main.

- Jolie chemise.
- J'allais pas te laisser toute seule si bien habillée.

Alice sourit et s'approcha de lui pour l'embrasser. Le bip du four les arrêta. Alice servir un verre à Fred avant de poser les verres sur la table. Elle avait mis les assiettes et les couverts.

- Eh une pizza à la Marquand pour la femme qui a conquis mon cœur.
- Ça à l'air délicieux.

Il servit une part à chacun, il regarda la réaction d'Alice lorsqu'elle avala une première bouchée.

- C'est merveilleux ! Je t'embauche à vie pour me faire à manger.
- A vie carrément ?
- Oui, enfin tant que tu me supporteras dans la tienne. Je t'ai entendu hier soir et moi aussi je crois que je t'aime.
- Tu m'as entendu ? Et tu n'as rien dit ?
- J'ai eu besoin d'y réfléchir à tête de reposée, ce n'est pas rien ce que tu m'as dit.
- C'est vrai. Et maintenant que tu y as réfléchi ?
- Je me vois vivre avec toi mais j'ai envie qu'on prenne notre temps, qu'on profite de l'innocence de notre relation naissante et qu'on avance petit à petit, main dans la main sans se mettre la pression de quoi que se soit. J'ai besoin d'un peu de légèretés.
- Si t'as besoin de temps on prendra le temps qui faudra tout ce don je suis sur c'est que je te veux dans ma vie parce que tu me rends heureux.

Alice sourit, elle avait les larmes aux yeux par cet échange qui l'avait émue. Ils finirent de manger tranquillement avant d'aller s'installer l'un contre l'autre dans le salon pour finir de boire leurs verres de vin.

- Mais n'oublie pas que me prendre dans ta vie c'est prendre ma fille aussi.
- Je l'adore Deja ta fille, Elle est exceptionnelle et je la comprend bien plus que tu ne crois.
- Tu veux en parler ?
- J'ai perdu ma mère alors que je n'étais encore qu'une petite fille. Après demain ça aurait dû être son anniversaire.
- Tu fais quelque chose de particuliers ce jour là ?
- Je vais à Dijon sur sa tombe et avec l'enquête ça ne sera pas possible.
- Si on y va des que l'enquête est terminée ?
- Et ta fille ?
- Ma fille elle peut passer une nuit sans son vieux père et sa grand mère n'habite pas loin, elle peut exceptionnellement dormir chez elle une fois dans la semaine.
- Non je ne veux pas t'imposer ça.
- Tu ne m'imposes rien si je n'avais pas envie de le faire je ne te le proposerai pas.
- T'es vraiment merveilleux. Par contre ça te dérange pas de prendre le risque de rencontrer mon père ? Non parce qu'il va pas trop accepter l'idée que je viennes à Dijon et que je ne dorme pas chez lui.
- Je suis prêt à prendre ce risque si tu ne penses pas que ça va trop vite.
- J'ai l'impression que plus on se dit, faut pas que ça aille trop vite plus on va vite.
- C'est vrai.
- Alors si on arrêtait de se dire ça et qu'on écoutait nos cœurs ?
- Moi mon coeur il me dit que C'est important pour toi d'y aller alors allons y.
- Merci.
- Et si je t'avais dit je me sens pas d'y aller ?
- Je t'aurais répondu que je comprenais que je ne pouvais pas t'en vouloir. Parce que j'aurais compris que tu me répondes ça.
- Je veux être là quand t'es heureuse mais aussi quand t'as besoin de réconfort.

Alice posa son verre et se mit à califourchon sur Fred. Elle commença à défaire la fermeture de sa robe tout en l'embrassant. Une fois qu'elle eu ôté sa robe elle se pencha vers son oreille et lui murmura quelques mots.

- T'as gagné 2-1 non ?
- Mon dieu, Alice. Tu es si magnifique ! Je suis prêt à arriver en avance tout les jours si j'ai le droit à ça tout les soirs.
- Crois pas que tu y auras le droit  tout les jours. D'une parce que je suis pas sûr de pouvoir tenir le rythme et deux parce que tu vas trop vite y prendre goût et je ne saurai plus quoi faire pour te surprendre.
- Je te rassure moi non plus je suis pas sûr de tenir le rythme.

Alice ne pu s'empêcher de rire avant d'embrasser Fred à nouveau, de façon très particulière. Son baiser dégageait énormément de désir. Elle déboutonna sa chemise doucement. Puis passa ses mains délicatement sur son torse. Elle était bien déterminée à mener la danse jusqu'au bout. Ils finirent après cet échange délicieux l'un contre l'autre par terre.

- Madame La juge, je ne sais pas comment vous faites ça mais je suis incapable de vous résister.
- C'est bon à savoir ça commandant et je ne vais pas vous révélez mes petits secrets.

Au bout d'un moment Alice enfila la chemise de Fred et se leva pour aller chercher de l'eau. Lorsqu'elle revint dans le salon avec sa bouteille d'eau, Fred c'était assis. Il l'observait.

- Qu'Est ce que tu regardes comme ça ?
- Toi, ma chemise te va a merveille.
- Elle te va mieux à toi.
- C'est toi qui le dit.
- Tu viens te coucher ?
- J'arrive.

Alice alla dans sa chambre, elle posa la bouteille d'eau sur sa table de nuit puis elle retira la chemise de Fred pour enfiler une nuisette noir en dentelle.

- Je crois que je préfère quand tu portes ça en pyjama que mes tee shirt. Fit Fred en lui en déposant un baiser dans le cou.
- au dodo commandant.

Fred sourit et se laissa entraîner dans le lit. Alice posa sa tête sur son torse et ferma les yeux sous les papouilles de Fred. Lorsque le réveil sonna elle râla sans ouvrir les yeux.

- Debout marmotte ! Chuchota Fred.
- C'est trop tôt.
- C'est ton réveil donc je suppose que c'est l'heure où il faut que tu te réveilles.
- Y en a encore 3 qui vont sonner.
- comment tu fais ? Moi le premier réveil je suis opérationnel.
- Chuttt.

Fred la prit dans ses bras et la regarda dormir un moment. À la deuxième sonnerie du réveil il lui déposa un baiser sur le front et alla préparer le petit déjeuner. À la troisième sonnerie, il débarqua avec plateau pour le petit déjeuner.

- Madame est servi !
- Le petit déjeuner au lit ça je pourrais m'y habituer très facilement.

Elle l'embrassa tendrement avant de déguster tout les deux leur petit déjeuner en riant, se câlinant. Tout paraissait si simple quand ils n'étaient que tout les deux.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant