Lorsqu'Alice se réveilla la communication avait coupé. Elle avait reçu un Je t'aime de Fred 2heures plus tôt. Elle essaya de l'appeler sans résultat. Elle fini par enfiler le sweat qu'elle avait piquer à Fred dans son armoire par dessus son pyjama pour descendre prendre son petit déjeuner.
- Bien dormi ma puce ?
- Oui... je me suis endormi avec la voix de Fred.
- Vous ne vous quittez plus...
- Non Et on va emménager ensemble.
- Ça fait combien de temps tout les deux ?
- Un mois et demi mais j'ai l'impression que ça fait tellement plus.
- Tant que t'es heureuse ma chérie, mais fais attention à toi quand même.
- C'est un homme bien tu sais.
- Je n'en doute pas.Alice s'installa avec son thé dans le salon, elle regardait le sapin très pensive. Elle resta un moment dans cette position sans rien dire ce qui inquiéta un peu Jacques.
- Y a une voiture qui vient de se garer devant la maison, je pense que tu devrais aller voir.
- Je suis en pyjama...
- Alice...Elle fini par se lever en ronchonnant, lorsqu'elle ouvrit la porte d'entrée elle reconnu tout de suite la voiture. Elle s'appuya contre le chambranle de la porte un magnifique sourire aux lèvres.
- Qu'est ce que tu fais la ? On est le 25 pas le 31...
- Une soirée avec ma mère ça m'a suffit. J'avais trop envie de te voir, de te serrer dans mes bras.
- Ah oui commandant ?
- Oui... Mais dis donc c'est à moi ça ? Dit il une fois à la hauteur d'Alice.
- Oui je l'ai pris avec un tee shirt pour que cette semaine passe plus vite.Fred pour réponse passa un bras dans son dos et l'embrassa tendrement. Elle passa ses bras derrière sa nuque se collant plus à lui et lui rendant son baiser avec encore plus d'intensité. Juliette toussa interrompant ce moment.
- Oh toi aussi t'es là ma belle.
- Oui je me voyais pas la laisser chez ma mère... J'espère que ça ne dérange pas.
- Bien sur que non. On va faire le lit de la chambre d'amis.
- Joyeux noel Alice Et merci pour le casque !
- Joyeux noel Ma belle et de rien je sais à quel point tu le voulais.La jeune fille serra Alice dans ses bras. Ce qui émue cette dernière.
- Rentrons on va attraper froid là. S'exclama Alice.
- Oui tu as raison. Répondit Juliette.Ils rentrèrent dans la maison. Fred et Juliette prirent le temps d'enlever leurs manteaux et de les déposer là où Alice leur avait indiqué.
- Papa on a de la visite.
- J'ai cru comprendre. Bonjour Fred qu'est ce qui vous amènes ici ?
- Je sais plus vivre sans votre fille. Dit il en prenant Alice dans ses bras.
- Je te présente Juliette la fille de Fred. Jacques mon père.
- Enchanté Monsieur !
- Appelle moi Jacques, quand on me dit Monsieur j'ai l'impression d'avoir 30ans de plus.
- D'accord.
- Viens ma belle je vais te montrer ta chambre.Alice monta avec Juliette laissant Fred et Jacques seuls en bras.
- Vous savez Fred, ma fille tient beaucoup à vous j'espère sincèrement que vous ne l'abandonnerez pas.
- Je tiens autant à elle, j'ai peur constamment qu'elle se lasse, qu'elle trouve que ma fille prend trop de place dans ma vie.
- Seul le temps vous le dira.
- C'est vrai.
- Vous voulez boire quelque chose ? Ou m'aider à faire le repas de ce midi ?
- J'adore cuisiner alors ça serait avec plaisir.Pendant ce temps à l'étage Alice et Juliette mettaient des draps propres sur le lit de la chambre d'amis tout en riant. Une belle complicité était en train de naître entre les deux femmes.
- Elle est belle la maison de ton père.
- Oui c'est vrai. Je l'ai toujours trouvé très belle et on s'y sent bien.
- C'est la que t'as grandit ?
- Oui on a aménagé ici après le décès de ma mère. On avait trop de souvenirs dans sa maison.
- Vous avez fait quoi de sa maison du coup ?
- On l'a gardé, elle m'appartient maintenant. Je l'ai mise en location parce que je m'y sens pas d'y vivre mais elle compte beaucoup pour moi et je me dis qu'un jour j'aurais un enfant et que j'aimerai qu'il ou elle se construise des souvenirs là bas.
- C'est bien que vous l'ayez gardée. L'appartement de maman aussi on l'a gardé et comme toi on le loue. J'aimerai beaucoup y retourner plus tard quand j'aurais l'âge d'avoir mon propre appartement mais je sais pas si j'y arriverai.
- Tu verras bien comment tu le sens au moment voulu.
- Oui...
- Bon Bah voilà tu vas être bien là.
- Oui merci Alice. Et avec papa vous dormez ou ?
- Dans la chambre juste à côté viens je te montre. La t'as la salle de bain et la c'est ma chambre de quand j'avais ton âge, elle est resté en état.
- C'est ta maman la sur la photo ?
- Oui.
- Elle était très belle, elle te ressemble.
- Merci. Je te laisse t'installer et descendre après ? Je vais aller prendre ma douche.
- D'accord.Alice prit une douche rapide, elle enfila une robe pull avec un collant avant de descendre retrouver tout le monde dans la cuisine. Fred la prit instinctivement dans ses bras comme il avait pris l'habitude pour lui montrer les gestes et les faire avec elle. Jacques et Juliette les regardaient amusés. Ils étaient tout simplement heureux.
- Et du coup Juliette c'est ça ?
- Oui c'est ça.
- Tu fais quoi dans la vie ?
- J'ai 15ans je suis au lycée.
- Et tu veux faire quoi plus tard ?
- Je ne sais pas bien encore. Déjà j'essaie de reprendre le cours de ma vie c'est pas simple sur tout les points.
- Papa arrête d'embêter Juliette.
- Je l'embête pas, je me renseigne c'est différent.
- Je pense que tu as pris assez de renseignements pour aujourd'hui.Alice ne voulait pas que son père arrive sur le sujet maman avec Juliette. C'était déjà assez compliqué pour la jeune fille de fêter Noël sans sa mère. Alice fini par s'échapper des bras de son compagnon pour aller mettre la table avec Juliette.
- Pourquoi on met tant d'assiettes ?
- Parce qu'ici Noël on le fête avec le voisin qui est un vieille ami à mon père. Il est aussi seul avec sa fille.
- Décidément.
- Comme tu dis.Gilles ne tarda pas à arriver, il salua Fred en disant qu'il était heureux de le revoir. Puis il fut la rencontre de Juliette. Tout le monde s'installa à table pour prendre l'apéro ainsi que le repas qui suivi. Alice était à côté de Fred ils passèrent le repas dans leur monde vérifiant de temps à autre que Juliette ne se sentait pas trop à l'écart. Jacques et Gilles étaient passé en cuisine pour préparer le café, ils en profitèrent pour discuter.
- tu vois je t'avais dit que ces deux là ils s'étaient bien trouvé.
- Je vois ça...
- Oh toi tu t'inquiètes toujours pour ta fille mais tu sais t'inquiéter ne changera rien si ils doivent admettons un jour se séparer ton inquiétude ne pourra rien y faire. Parce qu'elle aura tout sauf envie que tu lui dises je t'avais mis en garde. Puis je la connais Alice depuis le temps, ça va vite la gaver que tu lui répètes de faire attention.
- Ça la gave déjà.
- Ah bah tu vois. Regardes la comme elle est heureuse ta fille, même avec celui qu'elle nous avait ramené la dernière fois elle souriait pas autant. Ça fait 2 fois que je les vois, 2 fois que je la sens bien et surtout qu'elle dégage du bonheur.
- il est venu la rejoindre sur un coup de tête c'était pas prévu.
- Tout le monde ne fait pas ça surtout un 25 décembre.La journée se poursuivit dans la bonne humeur le soir venu tout le monde alla se coucher tôt. Alice était assoupi dans les bras de Fred qui dormait profondément lorsque Juliette frappa à la porte qui était entre ouverte. Alice lui fit signe de venir. La jeune fille se blottit contre Alice dans le peu de place qui restait.
- T'as fait un cauchemar ?
- Non j'arrive pas à dormir je me dis que j'aurais du être avec elle pour fêter ça. C'est mon premier noel sans elle. L'année dernière on l'avait fêter difficilement chez mamie Agathe le 25.
- Elle était là quelque part pour te voir sourire et ça j'en suis sûre.
- Si tu le dis.
- Aller maintenant faut faire dodo.
- Je peux rester là ?
- Oui Ma puce.Alice lui fit des papouilles jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Puis elle essaya de retrouver le sommeil à son tour. Fred fut réveillé très tôt lorsqu'il se redressa dans le lit il fut à la fois surpris et ému de voir sa fille dans les bras d'Alice. Il ne pu s'empêcher de prendre une photo avec son téléphone pour garder un souvenir du lien si fort qui était en train de se tisser entre les deux femmes de sa vie. Quand il voyait Alice si douce, tant à l'écoute de sa fille, ça le confortait dans l'idée que c'était la femme de sa vie, son coup de foudre cette personne avec qui il y a quelque chose de spécial, d'inexplicable. Alice sentant son compagnon s'agiter fini par se réveiller.
- Ça fait longtemps que t'es réveillé ? Chuchota-t-elle.
- Juste assez de temps pour voir à quel point vous êtes merveilleuses toute les deux.
- Elle me touche ta fille, je me revois à son âge et je sais à quel point j'aurais aimé avoir une présence féminine qui me rassure.
- C'est important pour moi que ça se passe comme ça entre vous.
- Je le sais mon chéri.Fred se rallongea contre Alice pour la serrer dans ses bras. Lui murmurant un je t'aime. Les deux se rendormirent sans grande difficulté.
