Alice passa une serviette autour de son corps et ramassa le test de grossesse à toute vitesse pour le cacher. Puis elle déverrouilla la porte.
- Depuis quand tu verrouilles cette porte ?
- De temps en temps ca m'arrive
- tu parlais à qui ?
- Toute seule ça m'arrive quand je suis énervée, et toi pourquoi tu n'es pas dans ton lit à dormir ?
- Parce que tu es parti énervée sans que je comprenne vraiment pourquoi, alors ça m'a inquiété.
- Je suis désolé j'aurais pas du partir comme ça.
- Ça promet nous deux si on préfère partir plutôt que de s'expliquer.
- Tu t'inquiètes pour moi et je le comprends, ça me touche mais j'ai du mal à me faire à l'idée que quelqu'un s'inquiète pour moi.
- T'as l'air chamboulée...
- Encore un peu fatiguée mais on a des papiers à signer et une affaire à résoudre. Je dormirai ce soir.
- C'est vrai, ce soir on rentre tôt et je vais te bichonner comme il faut, mieux que hier.
- Hier c'était assez médiocre commandant. Dit elle sur un ton amusé.
- Je vous préfère comme ça madame la juge, avec ce petit sourire taquin.
- Vous êtes au courant commandant que lorsqu'on habitera officiellement ensemble vous ne pourrez plus fuir quand j'aurais mon sale caractère et je dois te prévenir je pourrais devenir invivable.
- Invivable carrément ?
- Oui invivable.
- Je crois que je suis prêt à le supporter.
- Faut être sûr commandant !
- Je le suis, habille toi qu'on aille signer les papiers pour l'appartement.
- Je me dépêche et.
- Oui ?
- Je t'aime !
Fred retourna dans le salon laissant Alice se préparer tranquillement. Elle ressorti le test de grossesse qu'elle regarda un long moment avant de le ranger dans un endroit où elle était sur que personne n'irait chercher puis elle enfila un chemisier avec un pantalon taille haute. Elle se regarda un moment dans le miroir émue de se dire qu'elle avait un petit être qui grandissait là dedans. Elle fini par retrouver Fred dans le salon.
- T'es prête ?
- Oui. On peut y aller.
- Tu te mets en basket aujourd'hui ?
- Oui... Je suis encore un peu fatiguée et je préfère être à l'aise, que de me fatiguée plus avec des talons.
- Tu as bien raison.
Alice embrassa Fred en rigolant, son petit côté protecteur avait un côté agaçant mais aussi très séduisant.
- Qu'est ce qui te fait rire comme ça ?
- Toi mon chéri, toi ! Je t'aime !
Fred lui rendit son baiser sans vraiment comprendre son excès d'amour, mais il prenait. Ils se dirigèrent vers l'agence immobilière l'un contre l'autre. Ils signèrent les papiers sans traîner pour pouvoir aller bosser sur l'enquête.
- Apres l'enquête on déménage donc ?
- Oui on déménage mon amour mais avant de déménager j'aimerai qu'on prenne une soirée rien que tout les deux.
- Tout ce que tu voudras ma chérie. En attendant va falloir que tu sortes de ma voiture un moment pour rejoindre ton bureau.
- J'ai pas envie.
- Pourtant faut y aller. Et dis toi que plus vite on aura fini ça, plus vite on pourra se retrouver et déménager.
- T'as raison. À tout à l'heure.
Alice embrassa son compagnon avant de sortir de la voiture. Elle monta les marches très vite afin de regagner les toilettes du palais de justice.
- Ça va être compliqué de te cacher à ton papa les prochains jours si tu me fais des misères comme ça. Pensa-t-Elle a mi voix.
Elle prit un temps avant de sortir pour rincer la bouche et se laver les dents. Elle resta un instant pour prendre un rendez vous avec son médecin avant de monter dans son bureau.
- Bonjour Victor !
- Bonjour Alice, oh vous avez une petite mine ce matin, vous allez bien ?
- Mais que vous êtes agréable de bon matin Victor.
- Petite mine et de mauvaises humeurs elle va être sympathique cette journée.
- Au lieu de vous plaindre, vous pouvez me faire un point sur l'affaire.
- Ah parce que le commandant vous a rien dit ?
- On c'est juste vu pour signer des papiers pour l'appartement, on n'a pas eu le temps de parler de l'affaire.
- Vous avez trouvé un appartement ?
- Oui en bord de Seine, un vrai coup de cœur. Vous voulez voir ?
- Si vous insistez.
