Lorsqu'Alice se réveilla à nouveau Juliette était parti, elle avait laissé un petit mot pour dire qu'elle descendait prendre son petit déjeuner et qu'il fallait qu'ils profitent d'être un peu que tout les deux. Elle avait fermé la porte en quittant la chambre. Cette petite attention fit sourire Alice qui se retourna pour faire face à Fred.
- Alors on le fait Quand ce bébé ? Dit il en ce mettant sur elle.
- T'es pressé de me partager avec un petit être toi.
- Je suis pressé de voir ton ventre s'arrondir et de tenir dans mes bras notre enfant.
- Alors commandant au risque de vous décevoir...
- T'as plus envie de faire un enfant avec moi ?
- Si... Bien sûr que si Fred j'en ai envie... Mais...
- Mais y a un Mais....
- Je n'ai pas envie qu'on se prenne la tête avec ça, je veux pas que ça soit quelque chose qui bouffe notre quotidien. Il me reste deux plaquettes de pilule dont une que j'ai commencé la semaine dernière. Ce qui nous laisse un petit peu plus d'un mois et demi pour trouver un appartement et y emménager. Après on pensera bébé mais je tiens vraiment à ce que ça arrive sans qu'on soit à se dire tient j'ai eu mes règles à ce moment là donc dans deux jours je serai dans ma période d'ovulation. Et sachez commandant que de me dire et si on essayait de faire un bébé maintenant juste avant de faire l'amour ça peu couper toute envie. J'aurais l'impression d'être là que pour accueillir ce bébé et rien d'autres.
- Je comprend mon amour, je nous imagine tellement avec ce bébé que je me rend pas compte à quel point je peux être maladroit.
- Moi aussi je l'imagine tu sais mais je me dis qu'on ne vit pas encore ensemble ça ne fait même pas deux mois qu'on est ensemble on a encore du temps devant nous pour ça.
- Tu as raison.
- J'espère que t'es prêt à me supporter parce que vouloir un bébé ça veut dire arrêter la pilule, avoir des vrais règles donc être insupportable. Faut savoir qu'avant de prendre la pilule quand j'avais mes règles c'était les montagnes russes. Je m'énervais pour rien, moindre contrariété je finissais en larmes. J'espère que tu es prêt à endurer tout ça.
- Je suis plus que prêt.
- T'es fou !
- Fou de toi !Alice sourit en se mettant sur lui pour l'embrasser amoureusement avant de se lever. Comme la veille elle enfila le sweat de Fred et descendit prendre son petit déjeuner.
- Bien dormi ma belle ? Dit elle en déposant un baiser dans les cheveux de Juliette.
- Oui merci de m'avoir parlé cette nuit.
- C'est normal.
- Oh coucou ma puce, bien dormi ?
- Oui mon petit papa ! Répondit Alice.
- Tu viens avec moi cette après midi ?
- Oui.
- bien je vous laisse prendre votre petit déjeuner tranquillement.Jacques s'éclipsa de la pièce laissant Alice et Juliette seule.
- Vous allez où ?
- Sur la tombe de ma mere. On y va toujours le 26 décembre.
- Papa il va venir avec toi ?
- Je ne sais pas. Je lui en ai pas parlé encore.
- De quoi tu n'as pas parlé encore mon amour ?
- cette après midi je vais avec mon père au cimetière.
- Tu veux que je vienne ?
- Si t'as envie, je te force pas.
- Moi je veux voir où est ta maman Alice et à Paris j'aimerai que tu viennes avec moi.Alice mit un certains temps à trouver quoi dire. Quand à Fred il restait sans voix face à ce que venait de dire Juliette.
- Si c'est ce que tu veux ma puce tu peux venir et évidemment que je viendrais avec toi, si c'est important pour toi.
Fred qui c'était installé à côté d'Alice la prit dans ses bras, sentant les larmes monter.
- Oh non Alice je ne voulais pas te faire pleurer.
- C'est juste que ça me touche. T'as vu toi ce qui t'attend ?
- Je suis prêt je t'ai dit et je te prendrais dans mes bras pour te réconforter.
- prêt pourquoi ? Se demanda Juliette.
- On a décidé que dans quelques mois elle arrêterait la pilule pour essayait d'avoir un bébé.
- C'est vrai ?
- Oui c'est vrai. Dit Alice.
- T'en penses quoi mon trésor ? Se demanda Fred.
- Si vous êtes heureux bah moi je suis heureuse.