Chapitre 29

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Alice relâcha sa garde et se blottit dans les bras de Fred. Depuis le matin elle broyait du noir et n'attendait qu'une chose qu'il s'excuse et qu'il la serre dans ses bras.

- Tu pleures mon amour ?
- Oui c'est un peu compliqué aujourd'hui.
- Donc Victor n'était pas dans l'excès ?
- Non du tout. Et je suis désolé pour l'état dans lequel j'ai laissé la chambre ce matin.
- A ce point ?
- J'ai peut être donné un petit coup dans les cartons.
- Vous devenez violente madame la juge !
- J'ai les nerfs qui ont lâché.
- Je suis désolé mon amour.
- J'ai compris qu'il y avait des sujets à éviter au réveil. Bon c'est pas tout mais nous on a faim.

Fred sourit et embarqua sa belle hors de son bureau. Dans les escaliers ils croisèrent Jérôme.

- Alice justement je venais te voir !
- pour ?
- T'apporter ton déjeuner.
- Merci ca tombe bien avec le commandant on avait pas trop le temps d'aller manger. Dit elle en attrapant le panier qu'il tenait dans ses mains.
- Ah euh bah de rien. Bah bon appétit alors. Ça serait chouette qu'on se voit pour parler du bon vieux temps.
- Oui...Oui.... Bien sûr. Quand j'aurais le temps., d'accord ?
- D'accord.

Alice et Fred remontèrent, installa la nappe de pique nique et le panier au milieu du bureau d'Alice. Pendant que cette dernière ferma à clé la porte. Elle attrapa sa bouteille d'eau dans son sac et s'installa par terre à côté de Fred.

- Il avait tout prévu les verres, le tire bouchon. Même la bouteille de vin.
- Sauf le fait que je sois enceinte de toi et que je ne bois plus de vin.
- Je t'aime !
- Puis c'est plus romantique avec toi.
- Ah oui ?
- Oui. Dit elle en se redressant pour l'embrasser tendrement.

Ils mangèrent tout les deux en amoureux en se taquinant. A un moment, Victor voulu rentrer Marquand l'appela pour lui dire de descendre à la crime avec Djibril qu'ils les retrouveraient quand ils auraient fini leur déjeuner. Lorsqu'il raccrocha, Alice ne pu s'empêcher d'embrasser Fred avec plus d'intensité.

- Dans ton bureau ?
- Pourquoi pas ?
- Vous êtes comme ça Madame la juge ?
- C'est un minimum pour vous rattraper de ce matin, commandant. Je trouve que je vous ai déjà bien facilité le travail avec le repas.
- Le toupet ! Repas que je rappelle vous avez volé au légiste.
- Vous allez devoir m'arrêter Alors commandant.

Fred sourit avant de saisir à nouveau les lèvres de sa compagne et de la faire basculer sur le dos. Cette dernière défit la boucle de sa ceinture en ce mordant la lèvre inférieure. Le désir monta entre les deux amants jusqu'à ce que leur corps s'unissent. À bout de souffle, Alice se blottit contre son homme en se couvrant avec la veste de ce dernier.

- Mon dieu ! Tu es merveilleuse.
- C'est le bureau ça me rend créative.
- Je vois ça.
- Mais le problème c'est que je n'ai plus envie de retourner travailler moi maintenant. Je veux rester la contre toi.
- ça va être compliqué ça mon amour parce qu'on a une enquête à finir.
- Et un appartement à ranger.
- Exactement.

Après un moment Alice se releva et se rhabilla sous l'œil admiratif de Fred qui fini par faire de même.

- Tu remercieras Jérôme C'était très bon.
- Je n'y manquerais pas. Aller file et oublie pas de dire à mon greffier de remonter.
- Je vais interpeller le père, tu descends pour l'interrogatoire ?
- Évidemment.

Alice prit place à son bureau regardant Fred s'en allait. Elle le trouvait si beau, elle le lâcha pas des yeux jusqu'à ce qu'il est quitté la pièce. Elle se remit au travail.

- Beauté ! T'as fait un pique nique dans ton bureau ?
- Oh ma Val tu m'as fait peur. Et euh oui j'ai juste oublié de tout ramasser.
- Qui a eu l'idée ?
- Jérôme.
- Attend t'as pique-niqué avec Jérôme ?
- Non, J'ai pique-niqué avec mon homme après avoir pris le panier qu'avait préparé Jérôme pour déjeuner avec moi.
- Genie !
- Je crois il va me tuer mais c'est pas grave on n'a pu s'expliquer avec Fred et passer un super moment.
- Ah bah justement je venais aux nouvelles.
- C'est moi où tu t'inquiètes ?
- Bah vous êtes si beau tout les deux, alors en qu'a de dispute je suis prête à vous enfermer pour que vous vous réconcilier.
- Tu sais que je t'adore toi ?
- Y parait.
- Bon sinon toi ?
- Quoi moi ?
- C'est Quand que tu te trouves un homme ? Parce que si moi j'ai réussi à trouver y a pas de raisons que toi tu ne trouves pas.
- Je vais peut être séduire Jérôme tiens il a l'air romantique.
- Je te préviens tu fais ça plus jamais tu mets un pied chez moi.
- Il serait capable de sortir avec moi juste pour passer du temps avec toi.
- Mais totalement.
- J'en reviens pas qu'il est réussi à travailler avec toi.
- Un cauchemar.
- J'espère que vous ne parlez pas de moi madame la juge !
- Mais non mon petit Victor vous savez bien que vous êtes comme un frère pour moi.
- Valérie ça faisait longtemps.
- Je venais juste récupérer la bouteille de vin, ça sera pas mal avec mon repas de ce soir. Tu diras merci à Jérôme, il a bon goût.
- Bah bien sûr !

Valérie sortie de la pièce la bouteille à la main en rigolant. Alice elle c'était relevé pour finir de ranger tout ce qu'elle avait laissé traîner par terre.

- C'est qui Jérôme ?
- Le nouveau légiste.
- Vous avez mangé avec lui ? Je croyais que vous étiez avec le commandant ?
- J'étais avec le commandant Victor mais c'est le panier repas que Jérôme avait préparé qu'on a mangé.
- Pourquoi il vous prépare un déjeuner celui ci ?
- Oh la Victor c'est une longue histoire.
- J'ai tout mon temps on doit attendre que le commandant revienne avec le suspect.
- Pour résumer c'est mon ex.
- Bah vu ce qu'il vous a préparé à mon avis lui il ne vous a pas mis dans la case ex.
- Ça.... Ça ne m'étonne pas vraiment.

Après plusieurs minutes à discuter avec Victor elle descendit retrouver Fred à la crime pour interroger leur suspect. Ce qui dura des heures. Alice sortie de là exténuée, elle s'appuya sur Fred pour avancer, elle était prise de douleur dans le ventre.

- Fred amène moi à l'hôpital. Dit elle avant de s'écrouler par terre.
- Alice reste avec moi ! Je suis la. Appelez les secours au lieu de rester la à regarder. S'énerva Fred.

Il lui tenait la main pour la rassurer, il se sentait impuissant. Le trajet jusqu'à l'hôpital paru interminable. On avait demandé à Fred de rester dans la salle d'attente pendant qu'il faisait passer une batterie d'examen à Alice. Il devenait fou à ne pas savoir ce qu'elle avait, à ne pas pouvoir être à ses côtés.

- Monsieur Marquand ?
- Oui C'est moi.
- Elle vous réclame. Troisième porte à droite.

Lorsqu'il rentra dans la pièce, elle avait perdu toute sa joie de vivre naturelle. Son regard, son sourire tout c'était comme éteint.

- J'ai perdu le bébé. Dit elle sans attendre aucun signe venant de Fred.

Ce dernier ne pu s'empêcher de la prendre dans ses bras. Il était triste mais le plus important pour lui c'était elle, Alice. Cette femme qui avait remit de la lumière dans sa vie.

- Je t'aime ! Dit il simplement.
- On vient d'avoir vos résultats d'analyse de sang, vous avez une forte présence de somnifères dans le sang.
- Je comprend pas j'en ai pas pris, j'ai pris aucun médicament depuis que je sais que je suis enceinte. J'ai du mal à dormir mais je fais avec.
- Vous avez bu quoi aujourd'hui ?
- De l'eau. J'ai toujours une bouteille avec moi. Ce matin je l'ai oublié en partant de la maison mais j'en avais une sur mon bureau.
- Vous avez cette bouteille avec vous ?
- Oui Elle est dans mon sac.

La soirée se passa difficilement, Alice n'osait plus regarder Fred, elle se sentait coupable.

- C'est bien a travers cette bouteille que vous avez été empoisonnée.
- Si Je l'attrape ce salaud.
- Fred calme toi !
- Y à quelqu'un qui a essayé de t'empoisonner et je devrai me calmer ?

Alice explosa en sanglot, elle venait de perdre son bébé, elle avait tout sauf envie de se battre. Elle avait besoin qu'on la prenne dans ses bras qu'on la rassure, qu'on lui montre que la vie continue. Elle passa la nuit sous observation sans Fred, elle n'en voyait plus la fin. De son côté Fred ruminait dans l'appartement. Il regarda le tableau qu'il avait acheté et il ne pu retenir non plus ses larmes.

- Ça va papa ? Tu pleures ? Fit Juliette en se blottissant dans les bras de son père.
- Tu ne dors pas toi ?
- Non J'arrive pas. Alors qu'est ce qu'il y a toi ?
- Alice a perdu le bébé....
- On est maudit tu crois ?
- Non C'est juste des épreuves pour nous endurcir. Je suis sur qu'on sera heureux.
- J'espère que vous arriverez à être heureux tout les deux.
- Il faudra un peu de temps pour qu'on surmonte tout ça mais ça va aller.
- Tu l'aimes vraiment...
- Oui je l'aime.
- moi aussi je l'aime bien.

La nuit paru interminable ici aussi. Au petit matin, il prépara des affaires pour Alice et ne perdit pas une minute avant de se rendre à l'hôpital.

- comment tu te sens ? Dit il.
- Vide.
- On va rentrer je t'ai apporté des affaires pour que tu te changes. Et je vais passer la journée à te tenir dans mes bras, t'écouter parler de ce que tu veux et essuyer les larmes qui couleront.
- Merci.

Alice enfila la tenue que Fred lui avait apporter et lui serra la main très fort pour quitter l'hôpital. Il veilla sur elle pendant tout le trajet.

- Je vais aller prendre une douche. Dit elle a peine elle passa la porte.
- D'accord.
- Ça va Aller mon amour, ne t'en fais pas.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant