Chapitre 37

929 32 11
                                    

Alice , son père et Fred restèrent un moment face à la tombe de la mère d'Alice. Puis Alice fini par entraîner Fred avec elle pour partir de ce lieu. Jacques resta seul un instant, lui aussi en avait besoins.

- On attend pas ton père ?
- Il nous rejoindra quand il voudra.
- D'accord.

Comme à son habitude Alice passa la porte du café de Colette.

- Ma douce, comment tu vas ?
- Ça va mieux.
- Oui ton père m'a dit qu'il s'inquiétait un peu pour toi.
- Je donnais pas trop de nouvelles faut dire que cette année n'a pas été très simple.
- Oh Alice ! Il est où ton père ?
- Salut Gilles, il va pas tarder, il y est toujours.
- Je vois.
- 2 chocolats ? Demanda Colette.
- 1 chocolat et un thé aux fruits rouges. S'il te plaît.
- Tout de suite ma belle.

Alice et Fred s'installèrent à une table un peu en retrait sur une banquette. Ce qui permit à Alice de se blottir dans les bras de Fred.

- Et voilà ! Fit Colette.
- Merci !
- T'as l'air fatiguée ma jolie.
- Un peu, le travail, la route et l'émotion de cette journée.

Alice continua à échangé quelques instants avec Colette jusqu'à ce qu'elle aille accueillir Jacques. Une fois à nouveau tout les deux dans le coin. Fred posa sa main sur le ventre d'Alice.

- Comment tu te sens ?
- Mieux, ça m'a fait du bien de dire ce que j'ai sur le cœur.
- Je ne pensais pas que ça te travaillais autant.
- C'est normal non ? C'est mon premier J'ai des doutes.
- on va y arriver.
- Avec toi à mes côtés j'ai l'impression que je peux déplacer des montagnes.
- tu peux le faire même sans moi.

Alice sourit et posa sa main sur celle de Fred. Ils profitèrent du moment tout les deux, à déguster leurs boissons chaudes. Jacques et Gilles étaient resté en retrait.

- Pourquoi tu ne veux pas aller avec eux ?
- Ils ont besoin d'être que tout les deux en ce moment.
- Elle a l'air heureuse ta fille.
- Elle l'est mais elle s'en rend pas vraiment compte. Je crois que cette année l'absence de sa mère ce fait bien sentir même si ça fait des années, qu'elle a grandit sans elle. C'est des conseils d'une mère qu'elle a besoin et pas de son père.
- Ça commence à devenir sérieux avec son commandant c'est normal.
- Si je me trompe c'est déjà très sérieux vu son petit ventre ? Fit Colette a mi-voix.
- Oui je vais être grand père. C'est bien pour ça qu'elle a besoin de sa maman en ce moment.
- La mienne ca a été une période compliqué mais regarde elle s'en sort très bien aujourd'hui. Et d'une certaine façon ça lui a permis de combler le vide.
- J'espère que ça va s'arranger pour Alice. Elle est bien entouré en tout cas. Fred c'est un type bien, depuis qu'elle l'a rencontré elle est heureuse et bien plus sereine. Elle vit, enfin.

Les deux amis continuèrent à parler tout en gardant un œil sur Alice qui souriait dans les bras de Fred.

- Une journée sous l'œil observateur avant de passer deux jours sous l'œil perfectionniste de ma mère. On a connu mieux comme séjour en amoureux.
- Tu sais mon amour on n'est pas obligé d'aller chez ta mère après si ça te dérange à ce point.
- Je rigole Alice. Puis ça va bientôt faire un an qu'on l'a promis à ma mère il est peut être temps qu'on y aille. Puis faut qu'on lui dise pour le bébé. Je la connais sinon elle va faire la tête.
- Mais avant va falloir qu'on aille acheter des vêtements parce que la je commence à me sentir à l'étroit dans mon pantalon. Je suis pas sûr que je pourrais le remettre bien longtemps.
- Tout ce que tu voudras. On peut y aller maintenant si tu veux.
- en voilà une bonne idée.

Alice se leva pour aller au toilette avant de se diriger vers le comptoir.

- Je te dois combien ?
- Rien comme d'habitude ma belle !
- Je me suis déjà fait engueuler parce que j'ai osé vouloir payer. Lui murmura Fred en arrivant derrière elle, lui passant une main dans le dos.
- ça ne m'étonne même pas.
- Et félicitations ma belle pour le bébé, je suis sur que tu seras heureuse et j'espère que tu viendras me voir avec.
- Evidemment Ma Colette ! Mon petit papa on se retrouve a la maison, j'ai deux trois trucs à acheter.
- Bien ! A tout a l'heure.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant