Après un long silence, Alice attrapa sa fille et alla dans sa chambre. Elle posa Mina sur le lit, le temps de s'habiller. Elle fini par s'installer à coter d'elle là regardant sourire, s'agiter.
- Mon trésor tu sais que je t'aime de tout mon cœur ? Ton papa aussi je l'aime très fort. En ce moment je me reconnais plus trop mais jamais je vous abandonnerai ni toi, ni ton papa, ni ta grande sœur. Vous êtes ce que j'ai de plus précieux dans la vie mais y'a des jours j'ai besoin de mettre un peu de folie dans ma vie. Je sais pas trop pourquoi, mais c'est comme ça. Ça ne change rien à ce que je ressens pour vous.
Mina tendit les bras vers sa maman qui la prit dans ses bras. Les deux s'endormirent l'une contre l'autre. Fred de son côté resta impuissant. Il faisait les cent pas, à la recherche d'une idée de quoi faire pour rendre le sourire à sa compagne. Alice fini par passer à côté de lui sans un mot pour nourrir Mina. Ils ne s'adressèrent pas la parole avant l'arriver de Victor.
- Mon trésor tu vas rester avec tonton Victor cette après midi. Fit Fred ce qui surpris Alice.
- Elle a Deja dormi ce matin Victor je ne suis pas sûr qu'elle fasse de sieste cet après midi.
- Ne t'en fais pas Alice je gère. Et si y a un problème je t'appelle.
- Bon tu m'emmènes où ? Un peu agacée.
- On va aller quelque part parler tout les deux parce que je crois qu'on en a grande besoin.
- D'accord. A tout à l'heure mon petit cœur, avec papa on revient tout à l'heure c'est un peu comme ci tu restais avec nounou mais avec tonton Victor. C'est encore mieux.Alice fit un câlin à sa fille avant de la mettre dans les bras de son ami. Elle mit ses chaussures, attrapa un manteau et suivit Fred. Il l'emmena dans un hôtel en plein Paris. Une fois dans la chambre il s'installa sur le fauteuil sans un mot. Alice prit place au bord du lit en face de lui.
- Je t'écoute vide ton sac.
- Tu veux que je te dise quoi ?
- Alice je veux que tu me dises ce que t'as sur le cœur, ce qui te passe par la tête. Je veux que tu me fasses confiance, je veux pouvoir t'aider. Dit il en s'approchant d'elle et lui attrapant les mains.
- Je suis perdu... J'ai besoin de me sentir vivante, désirable. Je l'aime de tout mon cœur Mina, quand elle ne va pas bien je le sens tout de suite même quand je suis au travail. Mais j'ai besoin d'autre chose que son amour, je ne suis pas qu'une maman. J'ai besoin de te retrouver. Au début, je me suis dit qu'on était fatigué mais maintenant qu'elle fait ses nuits je trouve plus d'excuses. Je suis désolé pour hier soir je voulais juste boire un verre avec Valérie et ça a dérapé mais ça m'a fait un bien fou. Pendant une nuit je me suis senti femme.Fred pour réponse lui déposa un tendre baiser. Il passa sa main sur sa joue.
- Je t'aime ! Je suis désolé je voulais pas que tu ressentes ça, elle nous prend tellement de temps, d'énergie que je pensais que t'avais besoin de te reposer.
- Tu pensais mal.
- Ah Oui ?
- Si tu savais le nombre de fois où j'ai rêvé que tu m'embrasses au boulot et que tu m'embarques dans la salle des archives.
- Alors pour ca tu vois on peut toujours s'arranger.
- Du coup la tu vas juste me regarder avec amour ?Fred l'embrassa à nouveau avec un petit peu plus d'intensité. Il la fit basculer sur le lit se mettant sur Elle. Ils se laissèrent porter par la tension qu'il y avait entre eux. Leurs corps s'unissèrent dans un échange d'une extrême passion.
- Merci ! Dit elle en s'allongeant dans ses bras.
- ton corps, tes lèvres, tes mains ça m'avaient tellement manqué mon amour.
- Les retrouvailles valaient le coup de se faire attendre.
- Ah oui madame la juge ?
- Je suis désolé...
- Non c'est moi, je me suis pas rendu compte que ça n'allait pas, j'ai pas su comprendre de quoi t'avais besoin.
- N'en parlons plus.Alice se leva pour se diriger vers la salle de bain, Lorsqu'elle passa au niveau de Fred, il l'attrapa par le bras.
- Tu es magnifique mon amour et j'aime chaque centimètre de ton corps. Je ne veux jamais que tu doutes de ça. Et si faut que je le répète plusieurs fois par jour pour que tu me crois, je ferai.
- Je veux pas que tu me le dises, je veux que tu me le prouve.
- Ah oui vous êtes comme ça madame la juge ?
- Commandant vous ne croyez quand même pas que vous alliez rattraper ces derniers mois comme ça.