Chapitre 6

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Alice le regarda sortir des ingrédients de ses placards, de son frigo, elle était en admiration. Fred était amusé de la voir l'observait comme le faisait Juliette. Il l'attrapa par le bras pour la faire venir devant lui. Il la guida pour préparer correctement le plat qu'il avait dans la tête.

- Comme ça ?
- Oui c'est bien ce que vous faites. Mettez vos doigts comme ça, ça évitera que vous vous coupiez.
- Vous vous y connaissez bien dites moi.
- C'est ma mère qui m'a tout appris quand j'étais petit pour passer du temps avec elle, il fallait que je sois dans la cuisine de son hôtel. C'est la que je passais les trois quarts de mon temps. Maintenant j'essaie de transmettre ça à ma fille. Je dois dire qu'elle se débrouille pas trop mal.
- Parlez moi encore de vous, j'aime en découvrir sur vous.
- Et moi j'apprends quoi sur vous ?
- Je ne sais pas.... Peut être plus tard je vous dirais des choses.
- Et voilà maintenant faut tout mettre dans la casserole. Un peu de crème et maintenant faut laisser cuire.

Fred se retourna et prit Alice dans ses bras. Elle posa sa main sur sa joue, le regardant très admirative avant de l'embrasser tendrement.

- Et vous madame la juge vous venez d'où ?
- De Dijon, j'ai grandit avec mon père à la campagne. Mon plus grand bonheur ce n'était pas la cuisine mais les balades en tracteur.
- Ce n'est pas commun tout ça.
- Non c'est vrai et souvent quand on me voit comme ça on ne dirait pas que je viens de la campagne.
- C'est vrai vous avez beaucoup de classes mais ça se voit que vous êtes quelqu'un de simple.
- Vous aussi vous m'avez l'air de quelqu'un de simple.
- C'est prêt. Elles sont où les assiettes ?
- Ce placard là.

Fred les attrapa les assiettes et servit le repas. Pendant ce temps Alice avait servit deux verres de vins. Ils s'installèrent à table tranquillement. Fred attendait qu'Alice goute et lui dise ce qu'elle en pensait.

- Hmm c'est super bon.
- Merci. Il n'y a pas besoin de grand chose pour faire un bon repas.
- Je vois ça. Mais faut le talent qui va avec quand même et ça je ne l'ai pas trop pour la cuisine.
- Je suis sur que vous en avez pleins d'autres.
- Peut être.

Alice se leva pour débarrasser les assiettes qu'elle mit dans le lave-vaisselle. Fred était derrière elle, il passa ses bras autour de sa taille et lui déposa un baiser dans le cou. Alice posa une main sur son visage, laissant sa tête tomber en arrière. Puis elle le guida jusque dans le salon pour s'installer dans ses bras. Ils s'allongèrent dans le canapé, Alice dans les bras de Fred. Elle jouait avec ses mains, savourant chaque seconde.

- Vous m'avez  parlé de votre mère mais pas de votre père.
- C'est un sujet sensible, que je préfère éviter pour l'instant.
- Comme vous voudrez, je comprend. Mais sachez que je suis là si vous voulez parler.
- Ce que je veux surtout la c'est profiter du moment présent, vous serrez contre moi.

Alice sourit et ne dit plus rien. Elle était bien contre lui, elle se sentait en sécurité et surtout comblée. Comme ci c'était là chose qui manquait à sa vie, sa moitié.

- A quoi tu penses ?....pardon vous pensez.
- On peut se dire tu ici.
- Bien, donc tu pensais à quoi ?
- A nous, au bonheur d'être dans tes bras.
- C'est vrai que c'est plutôt agréable malheureusement il va falloir que je rentre bientôt. Je commence à m'endormir tellement je suis bien avec toi. Mais j'ai promis à ma fille que je serai là si elle se réveillait cette nuit et surtout pour son réveil demain matin.
- Oh bien sûr.
- Tu n'es pas déçue ?
- Non du tout.

Ils restèrent encore un petit instant comme ça l'un contre l'autre à discuter de tout et de rien. Puis Fred fini par se lever, Alice lui attrapa la main pour l'accompagner jusqu'à l'entrée. Elle n'avait pas envie de le laisser partir. Ils s'embrassèrent tendrement.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant