Alice attendit debout dans le salon face à la fenêtre. Elle n'avait pas enlevé son manteau, ni même posé son sac. Elle n'était pas sure d'être la bienvenue ce soir. Fred rentra torse nu dans le salon se pensant seul. Il s'arrêta brutalement en voyant Alice dans son salon, il resta à l'observer silencieusement avant de faire un peu de bruit pour qu'elle le remarque.
- J'ai ramené du vîn.... Je.... Non. C'était une mauvaise idée, j'aurai pas du venir.
- Alice. Dit il en l'arrêtant dans sa marche vers l'entrée de l'appartement.
- Tu m'en veux pas pour tout à l'heure ?
- Non. J'aurais pas du m'imposer comme ça. C'était ton moment avec ton amie.
- Fred... Je.... Je suis désolé je perds le contrôle avec toi et ça me fait faire n'importe quoi.
- Si au lieu de s'excuser 50 fois l'un et l'autre on se l'ouvrait cette bouteille de vin ?
- Bonne idée !Fred parti chercher des verres pendant qu'Alice enleva son manteau et posa son sac. Ils passèrent un joli moment à raconter des petites histoires de leur enfance. Ils apprenaient à se connaître.
- Tu restes dormir ?
- Je suis plus en état de rentrer chez moi.
- Bah bravo madame la juge !
- Fred je....
- Ne dis rien.Il l'embrassa tendrement, ils posèrent leurs verres et comme la veille ils se dirigèrent dans la chambre de Fred. Ce dernier une fois dans la chambre lui tendit un tee shirt pour qu'Alice se change.
- Je te laisse te changer, je vais vérifier que Juliette dort.
- C'est beau comment tu t'inquiètes pour elle.Fred sourit et quitta la chambre. Il passa une tête dans celle de Juliette qui étonnement dormait à poing fermé. Il s'approcha pour la recouvrir correctement avant de retourner auprès de sa belle. Elle aussi était sur le point de s'endormir.
- Bonne nuit madame la juge !
- Donc rien juste un bonne nuit ?
- Oui, juste un bonne nuit, tu dors déjà à moitié.
- T'es merveilleux. Bonne nuit !
- C'est Parce que je t'aime ! Dit il Alors qu'elle dormait déjà dans ses bras. Mais je te le dirais un autre jour, plus tard. Je t'aime et je ne l'explique pas. Ton sourire le premier jour où on c'est vu il m'a chamboulé le cœur et j'ai tout de suite su que tu étais ma moitié, mon âme sœur. Cette personne qui nous chamboule la vie et qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie. J'ai envie de vivre une vie de compte de fée avec toi, parce que tu illumines ma vie. Je suis désolé si je veux aller trop, vite si je suis maladroit. J'ai jamais été très doué pour ce genre de choses. Je suis plutôt le mec qui fuit, comme avec Juliette. J'ai pris peur quand elle était bébé alors je suis parti, je revenais que de temps en temps. Aujourd'hui je le regrette énormément. J'ai pas envie de faire pareil avec toi, de fuir. J'ai pas envie de t'abandonner, ni de te blesser. Au contraire. J'ai envie de te faire sourire tout les jours de ma vie, de réaliser tes rêves de petites filles et d'être l'homme le plus heureux du monde grâce à toi.Alice bougea ce qui le fit se taire, il avait dit ça sachant qu'elle dormait, qu'elle répondrait sûrement pas mais au fond de lui il avait envie qu'elle l'ait entendu. Il fini par s'endormir heureux d'être au côté de la femme qui avait fait chavirer son cœur. Lorsqu'Alice de réveilla, Fred dormait encore très profondément, elle n'avait pas envie de le réveiller. Elle s'échappa de la chambre et attrapa un verre d'eau. Elle fut surprise d'entendre la petite voix de Juliette.
- Oh pardon je pensais que c'était mon père qui se réveillait.
- Il dort encore.
- Vous le rendez heureux vous savez. Je l'ai jamais vu avec des femmes avant vous, je sais qu'il en a eu mais il me les a jamais présenté. Sa priorité quand il venait me voir c'était de profiter de chaque seconde au maximum donc il ne voyait pas l'intérêt de présenter une femme dont il n'était pas sûr qu'elle soit encore dans sa vie la prochaine fois qu'il reviendrait. Vous devez être très spécial pour qu'il prenne le risque que je tombe sur vous alors que vous venez à peine de vous rencontrer. Alors j'espère que vous nous laisserez pas parce que je suis pas sûr qu'il s'en remettrait et moi j'ai besoin de lui.
- Je ne suis pas sûr de m'en remettre non plus si il venait à m'abandonner. Fini-t-elle par dire émue parce qu'elle venait d'entendre.