Chapitre 35

964 34 15
                                        

La petite famille passa à table, Max avait accepté l'invitation de Fred.

- Du coup t'es en quel classe toi ? Demanda Fred.
- Je suis en première Scientifique.
- Tu veux faire quoi dans la vie ?
- Je ne sais pas encore.
- Vous vous êtes rencontré comment ?
- On était dans la même classe l'année dernière, on passait tout notre temps ensemble on a fini par se rapprocher.
- Et tes parents ils font quoi dans la vie ?
- Papa ça suffit l'interrogatoire.
- Mes parents sont tout les deux médecins.
- Il répond c'est que ça ne le dérange pas. Ça ne te dérange pas Max ?
- Non du tout.
- Bon moi je vais vous laisser tout les trois, je commence à m'endormir. Bonne fin soirée et je suis ravie d'avoir fait ta connaissance Max. Dit Alice.

Juliette la regarda suspicieuse mais ne dit rien. Quand à Alice elle s'échappa dans sa salle de bain, pour se faire couler un bon bain chaud. Lorsque Fred eu ramené Max chez lui, parlé un peu avec Juliette il retrouva sa belle toujours allongé dans l'eau. Il s'installa sur le rebord.

- C'est encore chaud depuis le temps que t'es dedans ?
- Oui je triche je remet de l'eau chaude régulièrement.
- ça va ?
- Oui, J'ai du m'assoupir un peu parce que je t'ai pas entendu partir, juste revenir.
- J'ai préféré ramener Max chez lui. J'ai pu parler un peu avec lui.
- Alors ?
- Alors il m'a l'air bien. On verra par la suite.
- mais que t'arrive-t-il mon amour ?
- Je ne sais pas c'est toi je crois qui me fait me rendre compte qu'elle grandit et qu'elle a besoin de ça, de retrouver goût à la vie.
- voila, tout à fait.
- Toi comment tu te sens ?
- Tu vas me le demander toute les deux minutes ?
- Oui... Je suis pas habitué à ce que tu quittes la table comme ça.
- Ça fait juste quelques jours que je me sens bien fatiguée au début je luttais mais depuis que je sais pour le bébé je m'écoute. C'est pour ça que je suis rentrée en plein milieu de l'après midi. Pour ça que je me suis échappé. Et je compte bien m'écouter jusqu'au bout même si c'est pas mon genre.
- Mon amour, je suis sur que tout ira bien.
- J'espère.
- Eh ! Dit il en lui passant la main sur la joue.
- Je suis pas sûr de m'en remettre si ça venait arriver une nouvelle fois.
- n'y pense pas, y a pas de raison que ça arrive. On va être plus prudent tout les deux.
- Je serai rassurée que quand je le sentirai bouger et comme je ne suis qu'à 4 semaines ce n'est pas pour tout de suite.
- Alice ! Mon amour ! Tout va bien se passer !
- J'ai peur.
- C'est normal mon amour mais ça ne sert à rien d'imaginer le pire.
- C'est plus fort que moi.
- Je constate. Allez viens. Dit il en se levant pour attraper son peignoir.

Alice sortie de l'eau et se glissa dans son peignoir que Fred lui tenait. Il l'enveloppa dans ses bras, posa une main sur son ventre.

- Ce bébé je suis sur il aura ton joli sourire.
- Comment tu peux déjà l'imaginer ?
- Parce que je t'aime et que je n'imagine pas notre vie sans un petit bout qui serait le fruit de notre amour. Alors la dernière fois c'était un empoisonnement, le coupable a avoué. Alors aujourd'hui je veux que tu penses au présent et que tu oublis cet incident. C'est une nouvelle chance que nous donne la vie alors on va la saisir. On va être heureux et ce bébé va nous combler de bonheur.
- Je t'aime !

Une fois dans la chambre, Alice enfila une nuisette et s'allongea dans son lit contre Fred. Elle s'endormit sans grande difficulté. Au petit matin elle réagit a peine lorsque le téléphone de Fred sonna. Quand elle se Décida a se lever le lit était vide, Juliette était dans la cuisine à prendre son petit déjeuner.

- Bien dormi ma belle ?
- Oui ça fait du bien de pas faire de cauchemars. Et toi ça va ?
- Oui.
- T'es pas au travail avec papa ?
- Non j'ai eu un peu de fièvres ces derniers jours comme ça a inquiété ton père il a appelé le médecin qui m'a mis un arrêt.
- Il t'aime, il s'inquiète pour toi faut pas lui en vouloir.
- Je lui en veux pas. La fièvre elle m'épuisait. Ça me permet de me poser aussi, on n'a pratiquement pas eu le temps de se poser avec ton père de tout l'été. Regarde il a fini une affaire hier qu'il est déjà sur une nouvelle ce matin.
- Il a l'air fatigué aussi.
- il l'est. On devait poser des jours ensemble mais avec mon arrêt c'est compliqué...

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant