Chapitre 67

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Alice et Joséphine s'installèrent sur une banquette à l'intérieur de la salle de réception, tout le monde les regarda à un moment mais personne n'osait aller les déranger. Elles échangèrent un long moment. Jusqu'à ce que Mina interrompe leur conversation.

- T'es réveillée mon petit cœur ! T'es venu dire Bonjour à mamie Joséphine ?
- T'es déjà venu embêter mamie aujourd'hui tu l'as dit à maman ça ? Parce que t'es venu avec papa me voir ce matin et t'as raconté plein de choses.
- Ah bah Ça une vraie pipelette !
- Maman ?
- Oui mon coeur ?

La petite donna sa tétine et son doudou à sa maman avant de repartir à toute vitesse vers son papa. Fred prit sa fille dans ses bras et dansa avec elle à la faire rire aux éclats.

- Il sont beau. Je comptes sur toi pour continuer à le faire sourire et rire comme ça.
- Ne vous en faites pas Joséphine. Je vous le promets, je le rendrais heureux.

Juliette prit la place d'Alice au côté de sa grand mère. Laissant la mariée retrouver son mari et sa fille.

- Ma fille !
- Mon petit papa, je n'ai même pas eu le temps de remercier pour le collier.
- La prochaine fois que tu viendras à Dijon j'aimerai te donner sa boîte à bijoux. C'est à toi qu'elle revient.
- Je croyais que tu voulais les garder en souvenir que ça boîte tu ne la voyais pas ailleurs que dans ta chambre et encore moins vide.
- Je préfère les voir sur toi. Je t'aime !

Ils passèrent un moment à discuter les uns avec les autres jusqu'à passer à table. Mina ne quitta pas les genoux de sa mère de tout le repas. 

- Moi je suis trop fier de toi petit cœur ! T'as été une vraie grande fille tout à l'heure pour les alliances. Fit Fred.
- J'ai hâte de voir les photos de ce moment là parce que j'ai trouvé ça tellement mignon avec Juliette.

Fred sourit à sa belle avant de lui faire un clin d'œil et de se lever. Elle le regarda suspicieuse.

- Mon amour ! Tu es cette personne merveilleuse qui a su trouver une place dans ma vie. Dans une vie où il n'y avait de la place pour personne à part pour ma merveilleuse fille. Tu nous as pris comme on était tout les deux, avec nos sales caractères. T'es rentré dans nos vies et tu y es devenu indispensable. Tu es cette évidence qui chamboule une vie sans rien déranger. T'as rallumé la lumière, mis de la joie dans nos vies. Aujourd'hui je m'imagine plus vivre sans toi, tu me tiens debout, tu me rends meilleur. Je n'imagine pas une journée sans voir ton sourire, sans entendre ton rire résonner. Ce que j'aime le plus c'est te voir avec mes filles, t'es incroyable. Je te l'ai jamais caché, des le premier jour que si tu voulais faire parti de ma vie fallait me prendre avec ce spécimen là et tu ne l'as pas accepté, t'as fait mieux, tu l'as pleinement intégré à ta vie. J'aurais jamais espéré autant et je suis admiratif de ce que vous construisez toute les deux. Je suis admiratif de la femme que tu es. T'es bien plus que ma femme, ma confidente, la mère de mes enfants, mon tout ! Je t'aime !

Alice pleurait, elle se leva pour se blottir dans les bras de son homme sans trouver quoi dire. Elle l'embrassa. Mina tendit les bras pour aller dans les bras de son papa. Après avoir récupéré la petite il se pencha vers sa grande pour lui déposer un baiser sur le front. Alice et Fred reprirent leur place. Le moment du gâteau arriva. A peine ils l'eurent fini qu'Alice s'éclipsa pour coucher sa fille dans la chambre de son père.

- Faut faire dodo mon petit cœur ! Tu vas dormir avec papy et mamie ce soir ! Je t'aime fort fort fort ! Tiens ton doudou et ta tétine.

Mina s'endormit sous les mots de sa maman. Elle redescendit et avant de pouvoir rentrer dans la salle de réception, elle se retrouva plaquer contre le mur.

- Mon amour !
- C'est l'heure où je t'enlève !
- Tu me laisses aller donner ça à mon père, si Mina se réveille.
- Tu as deux minutes, je t'attend là !

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant