Chapitre 73

806 24 12
                                    

Fred resta silencieux un moment il lui ouvrit ses bras pour qu'elle puisse s'y blottir.

- C'est drôle que tu me dises ça... Dit il.
- Drôle ? Répondit elle suspicieuse en le regardant droit dans les yeux.
- Moi aussi j'en ressens le besoin.
- Des palais de justices, des brigades y en a partout...
- Je n'ai pas envie de trouver une autre brigade.
- De quoi t'as envie alors ?
- De tout envoyer balader, de me construire une belle vie de famille.
- Et l'argent on le trouve où ?
- Je veux reprendre l'hôtel de ma mère.
- C'est vrai ?
- Oui. J'en ressens le besoin. Alors je me disais on pourrait se faire construire une petite maison à côté de l'hôtel, j'ai trouvé un terrain à 10 minutes.
- t'as pensé à tout Dis moi ?
- Qu'Est ce que vous croyez madame Marquand. j'ai eu que ça a faire à Paris pendant 5 jours sans toi, réfléchir à ce que serait notre vie.
- C'est à ça que j'ai réfléchi aussi.
- Sinon comment tu te sens mon amour ?
- Reposée et heureuse de te retrouver. Mais j'en connais une autre qui va être contente.
- Les bébés ça va ?
- Oui, rien d'alarmant.
- On va retrouver notre trésor ?
- Elle doit être au café avec mon père et Colette.

Ils marchèrent l'un contre l'autre, Alice était soulagée d'avoir retrouvé son homme et elle le sentait plus serein.

- Mon trésor ! Regarde qui J'ai ramené avec moi.
- PAPA ! Cria la petite en marchant vers son papa.
- Mais t'es devenu trop forte en marche mon amour ! C'était bien les vacances avec maman ?
- Bah oui c'était trop bien on a passé notre temps à marcher avec papy dans les bois. C'était le belle vie.
- Ça fait plaisir de vous voir mon petit Fred ! Fit Jacques.
- Tu nous mets deux chocolats Colette ?
- Oui bien sûr.
- Elle a Deja pris son goûter.

Alice et Fred allèrent dans le coin avec Mina. Ils profitèrent du moment tout les trois en se souriant.

- ça fait plaisir de la voir comme ça ta fille !
- Oh oui ! J'ai bien fait de l'appeler...
- C'est toi qui l'a appelé ?
- Oui. J'avais le sentiment que c'est ici qu'ils devaient se parler.
- T'as bien fait.
- Et son sourire c'est ma plus belle récompense.
- Et moi C'est de te voir comme ça.
- Comme ça ?
- Soulagé et souriant.

Jacques sourit. De son côté Alice rentra avec Fred chez son père. Ils avaient laissé Mina au café. A peine la porte d'entrée passé ils s'embrassèrent passionnément. Ils montèrent dans la chambre tout en s'embrassant. Ils se laissèrent tomber sur le lit en se déshabillant. Alice ralentit la cadence en se décollant légèrement, regardant son homme tout en passant sa main sur sa joue.

- t'as pas envie ?
- Si mais j'avais envie de prendre le temps de te regarder.
- Je t'aime ! Dit il en recommençant à l'embrasser.

Alice ferma les yeux et savoura chaque caresse de son homme jusqu'à ce que leur deux corps s'unissent pour ne faire plus qu'un. Alice resta allongée sur le lit sans bouger et sans rien dire après ce moment.

- ça va mon amour ? Dit il en se tournant vers elle et en passant ses doigts le long de son bras.
- Oui.
- T'es sur ? Je t'ai pas fait mal ?
- Fred ça va et tu as été incroyablement doux, c'était un délicieux moment. Pourquoi tu doutes de toi comme ça ? Est ce que c'est déjà arrivé une seule fois que tu ne me satisfasses pas ?
- Je ne sais pas, ça aurait pu arriver et que tu ne me le dises pas.
- eh bah non c'est jamais arrivé. Alors arrête de t'inquiéter.

Elle se redressa pour l'embrasser avec un sourire qui ne mentait pas. Elle se rhabilla avant de descendre grignoter quelque chose. Fred ne tarda pas à la rejoindre et ils se mirent à parler de comment ils imaginaient leur maison. Ils profitèrent les deux jours qui suivirent au maximum de leur bulle. Sur le chemin du retour ils s'arrêtèrent au terrain que Fred avait repéré.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant