Chapitre 65

753 27 8
                                    

Quelques semaines étaient passé Alice et Fred ne cessaient de courir pour préparer le mariage. On était à la veille du grand jour. Alice et Fred étaient assis sur les marches devant l'entrée de l'hôtel de Joséphine.

- Tu sais que si ils nous voient comme ça ils vont faire une crise ? Fit Fred.
- Je sais..Mais je voulais savoir comment tu te sentais.
- Ça va mon amour... Ce qui compte c'est demain, nous notre mariage. Ma mère sera là même si elle est très faible en ce moment, ça m'aide à tenir.
- Eh mon amour ! Faut que ça te rende heureux, je veux que ça soit une journée incroyable pour toi aussi.
- Ça le sera, depuis le temps que j'attend ce jour. Je veux te voir dans ta robe blanche, je veux t'entendre me dire oui devant monsieur le maire et je veux te dire oui. Et surtout....
- Surtout...
- Je veux pouvoir te déposer un baiser comme ça. Dit il en lui chuchotant à l'oreille. En te disant je vais vous faire l'amour madame Marquand.
- C'est un avant goût de demain soir ça ?
- Demain soir mon amour tu seras madame Marquand et je te ferai l'amour comme si c'était la première fois. Je retirerai avec beaucoup de délicatesse ta robe blanche pour découvrir la belle lingerie que tu auras choisis pour l'occasion. J'embrasserai chaque parti de ton corps...
- Chut ! Dit elle en lui posant un doigt sur la bouche. Si tu continues va falloir me donner un avant goût maintenant.
- Oh bah non mon amour ! On va en rester là, faudrait pas gâcher les retrouvailles de demain.
- J'espère que vous serez à la hauteur de mes attentes commandant.
- Est ce que je vous ai déjà déçu ?
- Jamais. Je t'aime !

Alice posa sa main sur la joue de Fred avant de l'embrasser tendrement.

- Ah bah c'est la que vous vous cachez tout les deux. S'exclama Valérie en s'installant à côté d'Alice.
- Je me demandais juste comment il allait par rapport à Joséphine.
- Ça doit pas être simple pour toi.
- Non mais j'ai une fiancé incroyable.
- Je venais te l'enlever d'ailleurs ta fiancé incroyable mais si tu veux la garder encore un peu je..
- Un petit quart d'heure et je la libère.
- Bien.

Valérie retourna à l'intérieur de l'hôtel. Fred posa sa tête sur les genoux d'Alice. Il se mit à pleurer. Alice passa sa main dans ses cheveux pour le réconforter. Ils restèrent comme ça silencieux jusqu'à être surpris par les petits maman de leur fille.

- Bah mon petit cœur qu'est ce que tu fais la ? Je vois c'est marraine qui a ouvert la porte pour que tu viennes. Dit Alice.

Fred se redressa pour prendre sa fille dans ses bras. Alice posa sa tête sur l'épaule de son homme tout en regardant sa fille discuter.

- ça va aller ?
- Oui j'avais juste besoin de relâcher le pression. Ça va aller je te le promet.
- Si ça va pas tu m'appelles ?
- Oui...

Alice lui déposa un dernier baiser avant de se lever et prendre sa fille dans ses bras.

- Alice ?
- Oui ?
- Je t'aime !
- Moi aussi je t'aime !

Elle rentra dans l'hôtel retrouva Valérie qui la prit par le bras. En montant les escaliers elles croisèrent Martin.

- Comment vont les plus belles femmes ?
- Bien mon cœur ! Répondit Valérie.
- Je te le confie. Réagit Alice. Tu fais attention il est un peu sensible en ce moment.
- Je vais en prendre soin de ton homme. Et demain c'est avec le sourire qu'il te retrouvera.
- Bon courage !
- Faites pas trop de folies toute les deux.
- Avec cette petite puce on risque pas. S'exclama Alice.

Les deux femmes continuèrent leur route jusqu'à la chambre d'Alice. Elles s'installèrent par terre avec Mina qui jouait.

- Alors comment tu te sens ma beauté ?
- Heureuse je vais épouser l'homme que j'aime, j'ai une petite fille extraordinaire, j'attend un bébé. Je m'inquiète juste un peu pour Fred. Sa mère va très mal, je pense qu'elle lutte pour être là demain mais il ne lui reste plus beaucoup de temps.
- Et l'hôtel du coup ?
- Fred à engagé une personne qui s'occupe de la gestion. Il garde un œil de loin.
-  ca te travail quand même beaucoup. Je me trompe ?
- Oui parce que je sais que malgré ce qu'il dit c'est dur pour lui et quand ça va exploser ça va être compliqué. Mais parlons d'autres choses.
- Tu t'es décidé de garder le bébé ? On en n'a pas parlé depuis.
- Oui. Pendant notre week-end en amoureux....
- Tu lui as dit avant ou après ?
- T'es pas possible....
- Alors ?
- Avant et après figure toi.
- Tu m'étonnes que t'es enceinte vu à quel rythme tu prends ton pieds.
- Mais oh !
- Depuis quand on a des secrets l'une pour l'autre ?
- C'est vrai que depuis qu'on a recommencé après la naissance de Mina on c'est lâché. Mais entre lui et moi c'est inexplicable. On sait tout de suite ce que l'un et l'autre veut, on est connecté c'est incroyable j'ai jamais connu un truc comme ça avant.
- Et pour demain t'as prévu quoi ?
- C'est toi qui sera là pour m'aider à enfiler ma robe non ?
- Oui, J'ai hâte de te revoir dedans.
- Bah tu verras à ce moment là alors.
- Maman ! Fit Mina en escaladant les genoux d'Alice.
- Mon petit cœur ! Tu veux ton goûter ? Oh bah oui vu l'heure tu dois avoir faim. Marraine elle va te le donner moi je vais aller voir papy.
- Papy ou papa ?
- Papy... Faut que je lui parle et j'aimerai bien aller voir Joséphine pour voir comment elle va. De toute façon si je me trompe ton homme a embarqué le mien bien loin d'ici.
- C'est vrai.

Alice laissa Mina avec Valérie avant de rejoindre son père dans sa chambre. Elle s'installa dans le canapé à côté de lui sous l'œil de Colette.

- Qu'Est ce qui t'arrive ma puce ?
- J'avais envie de me blottir dans tes bras.
- Tu stresses pour demain ?
- Non j'ai hâte. Je suis sur de moi papa c'est le bon.
- Qu'Est ce qui te fait dire ça ?
- Je me sens bien avec lui, quand j'ai eu peur de le perdre j'ai eu l'impression qu'on m'enlevait une partie de moi. Avec lui j'ai l'impression de pouvoir déplacer des montages, que rien ne m'arrivera. Puis il me rend meilleure, il me fait prendre confiance en moi. Je l'ai choisi pour être le père de mes enfants c'est que ça ne peut qu'être un homme bien. Je lui ai ouvert mon cœur, présenté mes doutes, mes failles.
- Tes enfants ?
- Je suis enceinte mon petit papa mais je te préviens t'auras deux petits enfants pas plus.
- Je suis heureux pour toi mon bébé.

Alice passa un moment dans les bras de son père elle avait besoin de ça comme quand elle était Plus jeune a l'approche d'événements important. Puis elle alla voir Joséphine dans sa chambre elle était allongée dans son lit très fatiguée.

- Oh ma jolie Alice approche !
- Josephine comment vous sentez vous ?
- Bien mais je me repose pour demain je tiens à être en forme pour Fred, pour toi. C'est important pour lui.
- il s'inquiète pour vous !
- tu seras là pour lui.
- Oui je serai là mais vous avez encore des beaux jours avec lui.
- Je vais partir Alice. Je ne supporte plus la souffrance. Et il va avoir besoin de toi.
- Il m'aura moi, il aura Juliette, Mina et le futur bébé pour lui sortir la tête de l'eau.
- Le futur bébé ?
- Oui, le futur bébé, je suis enceinte Joséphine. J'aurais tellement aimé qu'il puisse vous connaître ce petit bout.
- Je suis si heureuse, ce bonheur vous le méritez tout les deux. Je me fais pas de soucis vous serez comblé de bonheur même quand je serai plus là.
- Laissez-le savourer pendant plusieurs jours le bonheur son mariage. Ne le faites pas souffrir. La chute serait terrible pour lui.
- Je ne pourrais pas tenir éternellement mais je vais essayer.
- Merci.
- Alice avant que tu partes je voulais te dire !
- Oui ?
- Tu es une personne incroyable et je suis ravie que mon fils est croisé ta route. Je suis sereine de partir en le laissant entre tes mains.

Alice remonta dans sa chambre elle trouva Mina, Juliette et Valérie. Elle sourit en s'installant sur le lit avec elles. Elle avait des traces des larmes qui avaient coulées, mais donner le change pour ne pas montrer que la rencontre avec Joséphine l'avait beaucoup affectée. Elle profita de la soirée avec les filles. Les quatre s'endormirent après mangé les unes contre les autres. Alice se réveilla dans la nuit et s'échappa de la chambre pour appeler Fred.

« - Qu'Est ce qu'il y a mon amour ?
- J'avais besoin d'entendre ta voix.
- Tu doutes pour demain ?
- Non. J'ai jamais été aussi sûr de moi. J'ai juste envie de me blottir dans tes bras.
- Dans le hall dans 2 minutes ?
- Tu crois qu'on peut ?
- Évidemment qu'on peut. A tout de suite ! »

Alice raccrocha et descendit les escaliers. A peine elle le vit au loin un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle accéléra le pas pour se blottir dans ses bras. Elle releva la tête pour le regarder dans les yeux et lui déposa un tendre baiser.

- Qu'Est ce qu'il t'arrive mon amour ?
- J'ai vu ta maman tout à l'heure.
- Elle t'a dit ?
- Qu'Est ce qu'elle aurait du me dire ?
- Qu'elle allait partir pour arrêter de souffrir...
- Oui elle me l'a dit.
- Je suis contente qu'elle te l'ait dit, ça me soulage. Je ne savais comment t'en parler.
- Maintenant tu peux me dire sincèrement ce que tu récents ?
- Ça me dévaste... Mais j'ai pas envie d'y penser. Demain y a que toi et moi qui compte. Notre bonheur. Après on pensera à tout ça.
- Je t'aime et je suis fière de toi !

Ils s'installèrent dans le fauteuil qui se trouvait dans le hall. Alice s'installa dans bras de Fred et s'endormît, blottit contre lui, sur ses genoux.

- Qu'Est ce que vous faites là tout les deux ? Demanda Colette.
- Elle avait besoin de parler et elle c'est endormie. Je n'ose pas bouger j'ai peur de la réveiller. Elle a l'air si apaisée.

Colette attrapa une couverture dans la salle à côté et la posa sur Alice.

- Vous pouvez monter dans ma chambre si vous voulez mon petit Fred. Il est 6h, nous on retournera pas se coucher. Elle a besoin d'être contre vous. Puis les traditions on s'en moque un peu.
- Merci Jacques.

Fred monta le plus doucement possible en portant sa compagne jusqu'à la chambre de Jacques. Il s'endormit une fois allongé avec sa belle dans les bras.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant