Chapitre 27

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Alice ne répondit pas et interpella Djibril pour faire un point sur les infos qu'il avait.

- Béatrice Sominer, 35ans, future femme d'un riche héritier. Elle a été assassinée entre 6 et 7 heures ce matin selon le nouveau légiste. Elle avait un avion à 7h29 et elle ne sait jamais présenter à l'embarquement. C'est un SDF qui a découvert son corps.
- Bien, vous pourrez m'analyser les bandes des caméras de la rue la et celle de la boutique on ne sait jamais on a peut être un visage, où du moins une silhouette.
- Bien Madame la juge. Fit Djibril.
- Commandant on va aller rencontrer son mari.
- Oui on fait un point à la crime des que je reviens Khadiri.

Fred ne laissa pas le temps a Djibril de répondre et il s'éloigna avec Alice. La matinée fut riche en émotions particulièrement pour Alice. Elle s'endormi dans la voiture pendant le trajet jusqu'au Palais.

- Mon amour faut se réveiller, on est arrivé...
- Je suis exténuée.
- Je vois ça. Tu veux qu'on aille déjeuner tout de suite ? Histoire que tu reprennes des forces.
- Oui j'ai déjà faim.

Fred redémarra pour se garer un peu plus loin, à côté d'un restaurant italien. Ils mangèrent tranquillement, Alice avait l'air ailleurs.

- Tu penses à quoi ma chérie ?
- Oh rien.
- T'as l'air préoccupée.
- Je me rend compte que l'ancien légiste est parti sans même nous dire au revoir. Je travaille avec lui depuis que je suis juge d'instruction.
- Peut être que tu vas avoir des nouvelles dans les prochains jours.
- Je l'espère. Au fait j'ai oublié de te prévenir que ce soir j'allais boire un café ce soir avec Valérie.
- En plein milieu d'une enquête ?
- Grand besoin de parler.
- Toi ou elle ?
- Les deux je crois.
- Qu'est ce qu'il t'arrive ? Je suis là aussi si t'as besoin de parler...
- Je sais que tu es là, j'ai juste besoin d'une soirée fille.
- D'accord.
- T'es pas déçu au moins ?
- Déçu parce que tu préfères passer une soirée avec ta meilleure amie plutôt qu'avec ton homme comme à peu prêt 90% des soirées du restant de ta vie.
- Je te trouve bien prétentieux mon amour.
- Non je t'aime c'est tout !

Alice sourit en attrapant la main de Fred, elle le regarda dans les yeux intensément sans dire un mot. Fred accompagna Alice jusque devant le palais avant de retourner à la crime pour avancer sur l'affaire. En regagnant son bureau, Alice croisa Valérie dans la salle des pas perdus.

- 17 heures devant le palais ? Fit Valérie.
- Oui.
- Pour que tu me le demandes en plein milieu d'une enquête c'est que c'est important.
- Si tu savais.
- Oula.
- Je vais bosser un peu on en parle ce soir.
- D'accord.

Alice continua son chemin jusqu'à retrouver Victor dans son bureau. Le reste de l'après midi fut très productive, Alice trouva plusieurs éléments qui l'interpellaient et demanda plusieurs convocations.

- Vous avez l'air énervée Alice.
- Qu'Est ce qui vous fait dire ça Victor ?
- Quand vous êtes aussi productive en ruminant toute seule c'est souvent que vous êtes énervée.
- C'est le changement de légiste....
- Je vois...
- Non vous voyez pas Victor.
- Vous êtes contrariée parce que vous n'avez pas été averti de ce changement.
- Si il n'y avait que ça.... Bon moi je rentre à demain 9heures.
- A demain Alice.

En descendant elle tomba sur l'ancien légiste dans les escaliers extérieurs au palais.

- Alice justement je venais vous dire au revoir.
- J'ai cru que je ne vous reverrai Jamais.
- Je suis désolé ça c'est fait sur un coup de tête mais je tenais à vous remercier pour ses dernières années ça a été un bonheur de travailler avec vous.
- C'est un plaisir partagé et je vais beaucoup vous regretter.
- Soyez heureuse Alice, Marquand du peu que je le connais ça m'a l'air d'être quelqu'un de bien alors ne le laissez pas partir et surtout si un jour vous vous marriez j'espère que vous penserez à moi.
- Vous le saviez ?
- Ça crève les yeux depuis l'instant même où vous vous êtes rencontré.
- Je peux vous le dire vu que vous partez, on va avoir un bébé. Dit elle a voix basse.
- Je suis heureux pour vous !
- Merci. Je suis désolé je suis attendue, je dois y aller.
- Je ne vous retiens pas plus longtemps. J'étais juste venu vous dire au revoir et d'être heureuse Surtout.

Et puis un jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant