Chapitre 85

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Quelques heures plus tard, Pablo.

J'arrive dans la chambre de Kayla, je suis juste rentré à la maison pour me doucher et récupérer quelques affaires que ma compagne a demandé. Elle est d'ailleurs installée sur le lit, notre fils sur ses cuisses. Je pose mon sac, ma veste et je vais m'asseoir à côté d'elle. Je regarde mon garçon, il dort.

-C'est vraiment trop mignon un bébé qui fait dodo. Notre fils est trop mignon.

-Tu dis ça parce que c'est notre enfant.

-Et aussi parce qu'il est beau Kayla. Et il te ressemble.

Kayla pouffe de rire et regarde bien notre garçon. Pour avoir vu quelques photos d'elle bébé, oui, Javier lui ressemble.

-C'est vrai qu'il a mes traits de quand j'étais bébé. Mais il te ressemble aussi pas mal.

-Mouais.

C'est à moi de rire, ce qui, par chance, ne réveille pas notre bébé. On profite encore un moment, jusqu'à ce que l'envie de prendre mon fils soit beaucoup trop forte. Il dort, mais c'est pas grave. Je réussis à le prendre et le mettre contre moi sans le réveiller et je me lève.

-Bon, je vais me reposer aussi, je suis crevée.

-Repose-toi, je m'occupe du petit.

-Merci.

-Je ne te réveillerais que s'il a faim.

Kayla sourit et s'allonge confortablement sur le lit. Elle ferme les yeux, je continue ma petite balade dans la chambre et je vais m'installer sur le fauteuil. Je profite de mon fils jusqu'à ce que mon portable vibre dans ma poche. Je réussis à le sortir et décroche, c'est Elea. 

-Salut Elea.

-Salut Pablo, ça va ?

-Bah écoute, je suis avec mon fils, je profite, donc ça va.

-J'ai tellement hâte de venir vous voir. Toi avec un bébé, c'est vraiment nouveau et inattendu pour moi !

-Quand même, tu le sais depuis Juillet que j'allais devenir papa.

-Ouais, je sais, mais je me souviens aussi qu'il y a un peu plus d'un an, on couchait ensembles. Ou bien il y a un an, je te disais de sortir avec Kayla. Aujourd'hui t'as un bébé, c'est fou.

Je souris, c'est vrai que tout est allé vite cette année. Elea et moi avons tout les deux trouvés le bonheur, ça me rends vraiment heureux.

-Sinon, comment va ton fils ?

-Bah écoute, il dort sur mon torse, alors il est content.

-T'es quand même méchant, tu ne m'as pas envoyé de photos !

-Tu viens nous voir ce week-end, on peut bien garder un peu de suspense sur la tête de mon fils. Tout ce que je peux te dire, c'est qu'il ressemble à sa maman.

-Alors il doit être trop mignon ! J'aurais pas dit la même s'il te ressemblait.

-Sale peste, dis-je en riant.

-Moi aussi je t'aime Pablo.

Je secoue la tête, elle m'épuise celle-là. Nous discutons encore quelques minutes, jusqu'à ce que Javier exprime son mécontentement.

-Bon, je te laisse, mon fils pleure.

-J'entends ça. Occupe-toi bien de ton bébé. On se voit samedi. 

-À samedi.

Je raccroche, pose mon portable et m'occupe de mon fils. Je cherche à savoir pourquoi il pleure, une petite odeur me fait comprends. Kayla se réveille en entendant notre bébé pleurer, elle se redresse et me regarde.

Amour difficile.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant