Amour difficile.

Chapitre 49

Deux jours plus tard, Elea.

Je suis à la bibliothèque de la fac en train de travailler sur mes cours. J'ai bien profité de mes retrouvailles avec Laura, j'ai hâte d'être à son mariage, surtout que je serais son témoin.

Mais bon, je dois me concentrer sur les cours, je penserais au mariage de ma sœur plus tard. Je travaille tranquillement sur les dernières leçons et prépare les fiches de révisions. Je prends mon temps, écrire une nouvelle fois mes cours me fait réviser.

Sauf que j'entends quelqu'un poser ses livres à côté de moi et je sens la main de cette personne passe autour de moi. Je me redresse, prête à mettre une claque, mais c'est juste Owen. Je soupire et retourne à mes copies, le repoussant quand il essaie de m'embrasser.

-Hé, salut princesse. Tu fais la tête ?

-Je révise, ça ne se voit pas ?

-Si. Mais tu as bien quelques minutes à m'accorder ? Hier je ne t'ai pas vu et aujourd'hui, j'ai l'impression que tu m'évites.

-J'étais avec ma sœur et je commence à stresser pour les partiels, c'est tout Owen.

-Il n'y a pas autre chose ?

-Non.

Enfin si, le fait que tu invites une fille à une soirée entre mec. Ça me dérange énormément et me rends jalouse.

-Elea, tu ne sais pas mentir. Dis-moi ce qu'il ce passe dans ta petite tête.

-Tu veux savoir ?

Je me redresse en posant bruyamment mon stylo dans ma trousse.

-Bah ouais.

-Il y a que j'ai pas trop compris pourquoi tu as invité Hailey à une soirée entre potes.

-Tu me fais la gueule pour ça ?

-Oui.

Il commence à rire, ça m'énerve. Je range rapidement mes affaires, j'ai envie de réviser à la maison.

-Attends, Elea !

-J'ai envie de rentrer chez moi Owen.

-Mais tu me laisse expliquer pourquoi Hailey était chez moi ?

-Tu l'as invité, c'est tout.

Je sors rapidement de la bibliothèque, je l'entends me suivre. Il finit par attraper mon bras et il me plaque contre lui.

-Hé, je ne sais pas ce qui c'est passé dans ta tête, mais t'as rien à craindre.

-Je ne crains rien.

-Oh que si. Je sais que tu n'aimes pas quand je parle avec Hailey. Les autres, pas de soucis, mais elle...

-Pas le droit d'être jalouse ?

-Si, et je trouve ça mignon. Mais pour en revenir à Hailey, c'est juste un pote qui a pris mon portable pour envoyer un SMS. Je t'assure que ça m'a un peu fait chier de la voir débarquer à une soirée entre potes.

-Bah tant mieux.

-C'est pour ça que tu n'es pas venu hier soir ?

-Non.

Si.

-En tout cas, rassure-toi, je ne te tromperais pas. Tant qu'on est ensembles. Et aucune autre femme ne me donne envie de te tromper.

-Qu'est-ce qu'il peut m'assurer que tu ne me tromperas jamais tant qu'on est ensembles ?

Il sourit en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille et il m'embrasse. Je passe ma main libre sur son bras, je profite de ce petit baiser mais je veux quand même une réponse.

-Owen...

-Elea, je tiens énormément à toi. T'es une jeune femme tellement belle, intelligente, pleine d'humour. Tu sais, je pensais que ça allait être que physique entre nous au mois de novembre. Puis les fêtes sont passés et je me suis rendu compte d'une petite chose quand j'étais en vacances avec mes parents.

Il marque un blanc, je le regarde droit dans les yeux.

-Princesse, je t'aime. C'est pour ça que l'idée de te tromper me rebute. Parce que je t'aime purement et simplement.

Ma bouche s'ouvre, surprise par ce qu'il vient de dire. Owen m'aime. Je savais qu'il m'appréciait beaucoup, qu'on aimait passer du temps ensembles, mais je ne me doutais pas qu'il était simplement amoureux de moi. Moi-même j'ai des sentiments pour lui. Le manque, la jalousie, le bien être quand je suis avec lui, ouais, c'est de l'amour.

Je glisse mon sac correctement sur mon épaule et pose mes deux mains sur ses joues. Je souris et l'embrasse une nouvelle fois. Il sourit contre mes lèvres et réponds à mon baiser. Il plaque son corps contre le mien, je sens parfaitement son envie qu'on se retrouve tout les deux.

-Rentrons, dis-je entre deux baisers.

-Bonne idée.

Je commence à me retourner, Owen me retient.

-Hé, quand on dit ce qu'on a sur le cœur, on a en général l'écho.

-Rentrons, c'est tout ce que j'ai à te dire.

Je pose mon doigt sur ses lèvres au moment où il allait dire quelque chose, je le voix capituler et il me suit quand je commence à marcher vers la sortie de la fac. Nous allons jusqu'à sa voiture et il nous conduit tranquillement jusque chez lui. Seul la radio remplie l'habitacle, nous sommes ultra silencieux. Mais mes mains se font baladeuses, je sais comment exciter mon copain.

Owen se gare et nous allons jusqu'à l'appartement. On est pas dans l'urgence, on prends le temps de poser nos sacs, nos vestes, nos chaussures et on prends le temps de s'embrasser. Nous allons dans la chambre, je déshabille mon petit-ami et le pousse sur le lit, l'interdisant de toucher à mes vêtements.

Je retire doucement mon pull, mon jean, mon débardeur sans le lâcher du regard. Je monte sur le lit, reste debout au dessus de lui. Ma culotte et mon soutien-gorge suivent la route de mes vêtements et je m'installe sur Owen. Je me penche et l'embrasse, ses mains sur posent sur mon corps et me caresse de façon experte, il le connais maintenant. Je fouille directement dans le tiroir de la table de chevet pour sortir un préservatif.

Je profite des préliminaires, Owen sait y faire. Il explore les moindre recoin, je gémis en sentant ses doigts dans mon intimité. Je réussis quand même à ouvrir le sachet gris et à en sortir le bout de plastique. Je lui mets, ses doigts me quittent. Je pourrais grogner de frustration, mais je me laisse glisser sur son sexe sans attendre. Je ferme les yeux et savoure le moment, c'est doux.

Owen embrasse doucement mon cou, la naissance de mes seins, mordille mes pointes dures. Ses mains saisissent mes fesses, ce qui fait rire. Il tape plus fort au fond de moi, je pose ma main entre mes jambes et accompagne Owen. Mon orgasme ne tarde pas à prendre mon ventre et à remonter jusqu'à me faire lâcher un cri de jouissance. Il n'est pas violent, juste doux. Je sens mon copain venir à son tour et je le regarde, souriante.

-Je t'aime aussi Owen. Je t'aime tellement.