Chapitre 2

2.2K 187 6
                                    

Elea.

La soirée passe tranquillement, nous sommes dans un club cannois. Nous avons dîner dans un très beau restaurant en face de la mer, c'était très bon et nos assiettes étaient pleine ! Je comprends mieux pourquoi Herman évite toujours les restaurant de haut standing, les petits restaurants sont les plus généreux.

Enfin, nous sommes dans un club, autour d'un verre. Laura et moi avons choisit un cocktail maison et les garçons ont pris des alcools plus fort. Nous sommes installés sur une banquette, j'aime bien l'ambiance de cette boîte de nuit. La musique est pas mal aussi, j'aime bien.

-Bon, on va danser nous !

Laura et Herman se lèvent et vont sur la piste, je rigole en les voyant danser. Une main me coupe de mon observation, je regarde Pablo.

-Tu viens danser ?

-Avec plaisir.

Je prends sa main et me lève en posant mon verre, puis nous rejoignons les autres sur la piste de danse. On se mets à danser, j'adore ce genre de soirée. Ma sœur et son compagnon finissent par quitter la soirée vers une heure et demi, Pablo et moi restons encore peu. On rentrera à la maison en taxi.

-Tu fais attention bichette. Et pas trop d'alcool !

-Oui maman.

Laura me fait un bisou, elle a bien bue, ça se sent et se voit. Herman s'est un peu plus contrôlé, alors je fais confiance pour ce retour. Pablo vient vers moi une fois que les deux sont partis, je souris et me laisse guider pour la prochaine danse. On s'amuse bien tout les deux sur la piste, d'autre se joignent à nous. On danse et on chante jusqu'à tard, environ quatre heures.

-Elea, on y va !

-Mais pourquoi ?

Je ronchonne comme une enfant, je crois que j'ai trop bu.

-Il se fait tard et t'as trop bu. On rentre.

Je boude, puis je suis Pablo. Il m'emmène dehors et va chercher nos affaires, je marche un peu et prends une profonde inspiration. J'entends des sifflements, je regarde d'où ça vient. Un groupe de mecs traînent devant le club et me matent sans gêne. Je secoue la tête et retourne un peu vers la sécurité, Pablo mets mille ans à revenir. Je garde à l'œil le groupe de mecs, deux viennent de se lever et viennent visiblement vers moi. Sérieux ?

Je regarde la porte, je commence m'agacer. J'entends les gars s'approcher, Pablo, grouille toi. Je regarde le vigile, il est trop occupé avec d'autres personnes. Je sens un des mecs se coller à moi, je me retourne et le gifle. Le petit frenchy va pas faire chier l'américaine. Ils commencent à me parler, mais le français et moi, ça fait mille. Laura aurait compris, mais moi, je suis naze. Je repousse le mec qui essaie de se frotter à moi, quel porc !

-Alors beauté, tu parles pas français ? C'est pas grave, j'adore l'anglais. Surtout les anglaises.

-Lâche-moi !

-Mais pourquoi ? T'es toute belle.

-Il n'y a que les porcs et les chiens de la casse pour être attiré par un peu de chair.

-C'est quand plus cette beauté a eu répondant. J'adore !

Il essaie de passer ses mains sur ma poitrine, je tape dedans et je me décale. Je regarde l'entrée, toujours pas de Pablo.

-Allez, viens beauté. On va te réchauffer avec mes potes.

Le tocard prends mon bras et essaie de m'embarquer avec eux, je crie mais personne ne semble réagir. Il est où ce con de vigile ?!

-Putain mais lâche-moi connard !

-C'est pas beau la vulgarité.

-J'en ai rien à foutre. Lâche moi.

Je continue de me débattre et je crie, il ne lâche rien et réussis à m'emmener de l'autre côté de la route, vers son groupe d'amis. Je panique, j'ai pas envie qu'on me fasse du mal ! Ses amis m'entoure rapidement, je hurle jusqu'à ce qu'on me plaque une main contre la bouche.

-Oh ! Vous ne savez pas ce que veut dire le mot non bande de trou du cul ?!

Pablo ! Il est là, enfin ! Le groupe se retourne comme un seul homme vers lui, je reste piégé au milieu.

-Elea, tu vas bien ?

-Quand je t'aurais rejoins, ça ira mieux.

-Viens.

J'essaie de me dégager de groupe de sale pervers violeurs, mais ils me retiennent.

-Alors ma beauté s'appelle Elea. C'est joli, comme elle.

-Un conseil, laisse-la vite revenir !

-Sinon quoi ?

-Sinon ta gueule va embrasser le trottoir. On ne touche pas aux femmes, encore moins qu'elles sont bourrés et en robe.

-Mon pote, on est en France, je fais ce que je veux.

-Je crois que le viol est quand même passible de prison. Elea, essaie de venir s'il te plaît !

Je tente une nouvelle fois de me libérer, impossible. Je sens même des mains baladeuses sur mes cuisses, l'adrénaline prend la place de l'alcool. Je regarde le type devant moi, mon pied décolle du sol et atterrit sur ses couilles. Je saute et je vais dans les bras de Pablo.

-Ça va Elea ? Rien de grave ?

-Non, juste eu la peur de ma vie.

-D'accord. Allons-y vite.

Pablo commence à se retourner, mais il jette quand même un dernier coup d'œil à ce groupe.

-Un conseil, les femmes aiment les vrais hommes, pas les enculés dans votre genre.

Ça, c'est vrai. Nous retournons à côté du club, Pablo ramasse les affaires qu'il a balancer au sol et me donne ma veste. Je la mets, j'ai super froid. Il appelle rapidement un Uber et on attends.

-Merci de m'avoir sauvée.

-S'il t'étais arrivée un truc, Laura et Herman m'auraient détruit. Et c'est normal, on est toujours là pour la famille.

-Pas tous aurait fait ça.

Il hausse les épaules, il est trop humble. Il m'a sauvé d'un viol, il peut se vanter un peu. Nous restons silencieux jusqu'à ce que notre taxi arrive et pendant tout le trajet. Je me cale contre lui dans la voiture, il passe son bras autour de moi et caresse doucement mon épaule. Je souris, c'est pas désagréable.

Nous arrivons à la maison, tout est éteint. J'ouvre la porte, c'est calme.

-Elea, un dernier verre ?

Je me tourne vers Pablo, il a une bouteille de wisky dans la main.

-Tu veux rire ? J'ai déjà trop bu.

-Après je te donne une bouteille de deux litres d'eau.

J'hésite, puis je décide d'aller boire. Pablo me fait un petit verre, on trinque et on boit sans se quitter des yeux. L'alcool est bon, j'aime bien.

-T'as de beaux yeux Elea.

-Merci. Les tiens aussi sont beaux.

-T'as aussi une jolie poitrine.

Je soupire en levant les yeux au ciel, il abuse. Je le regarde en secouant la tête, puis je finis mon verre d'une traite, Pablo aussi.

-Allons nous coucher !

-Ouais. Je n'oublie pas ta bouteille.

Je souris puis je monte tranquillement à l'étage. Je rentre dans ma chambre, pose mes affaires au sol et je me dirige vers ma salle de bains. Je me regarde dans le miroir, mon mascara a coulé. Je me démaquille rapidement et j'essaie de me déshabiller, quand j'entends deux coups sur ma porte.

Amour difficile.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant