Chapitre 14

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Trois jours plus tard, Elea.

Nous arrivons à l'aéroport, c'est la fin des vacances. Notre fin de séjour a été génial, on a visité pas mal de choses mais on sait qu'on va revenir pour continuer les visites.

Enfin, nous sortons de la voiture de location, on part tout les quatre en avion. Pablo et moi prenons l'avion privé, Herman et Laura prennent une ligne commercial. Ils profiteront de l'avion privé plus tard.

Herman et Laura vont déposer leurs valises puis nous nous dirigeons tranquillement vers l'aile privé. On passe la sécurité, les deux seront emmenés directement jusqu'au lieu d'embarquement.

-Bon bah voilà, un mois de vacances qui se termine. J'espère que vous aurez passé du bon temps avec nous ?

-C'était génial Laura. Encore merci de nous avoir invités !

-Et tu remercie pas ton frère ?

-Bien sûr que non. Tu sais très bien.

Herman et Pablo se mettent à se chamailler, ils me font rire. Cette ambiance va me manquer clairement. Mais bon, j'ai aussi hâte de revoir ma famille, de préparer mon déménagement et d'enfin commencer mes études d'architecture. La France m'aura quand même bien aidé, j'ai fait beaucoup de recherches ici et j'ai déjà un bon début de dossier sur l'architecture.

-Bon, un câlin pendant que les garçons se disputent ?

-Avec plaisir.

Laura me tends les bras, j'y vais avec plaisir. Elle passe doucement sa main dans mes cheveux, je souris. Dire que pendant six mois je ne vais pas la voir. Ouais, il y a Noël, mais c'est différent de la voir régulièrement. Surtout que je serais seule à New-York...

J'avoue, l'idée d'être seule m'angoisse pas mal. Je sais que j'aurais Stéphanie et Henry, mais c'est pas pareil que de voir ma sœur et son mec... Je vais devoir m'y faire.

Enfin, je profite d'un dernier câlin avec ma sœur puis on se lâche. Herman et Pablo ont finit leurs bêtises, alors je vais prendre le compagnon de Laura dans mes bras. Il me souhaite une bonne continuation à New-York et s'il y a le moindre problème avec l'appartement, je peux le contacter. Je le remercie, je sais que je peux compter sur lui et Laura.

-Allez, on doit y aller Elea !

-J'arrive.

Pablo est presser, il a hâte de rentrer chez lui. Il fait juste une correspondance à New-York, après il prends un autre avion pour San Diego et il ne souhaite pas le louper, ce que je comprends.

Un dernier câlin et nous partons. L'avion est déjà prêt, il ne manque que nous. On grimpe rapidement en saluant l'hôtesse, elle ferme la porte et on s'installe. Je regarde mon portable qui vient de sonner, Laura nous souhaite un excellent voyage. Je lui envoie un emoji cœur puis je mets mon téléphone en mode avion quand on me le demande.

Je regarde Pablo qui est en face de moi, il me sourit.

-Alors, la France te manque déjà ?

-Oui et non. J'étais très heureuse ici, j'ai adoré tout les moments passés tout les quatre et juste tout les deux, mais j'aurais voulu que ça dure plus longtemps. Un mois c'était presque trop court. Et toi ?

-Notre intimité va me manquer.

-Juste ça ?

-Ouais.

On éclate de rire en même temps que l'avion se mets à bouger, on est partis !

-Sérieusement, il y a bien des choses qui vont te manquer ?

-Bien sûr ! C'est impossible de prendre quatre semaines de vacances pour finalement n'avoir rien à se remémorer. J'ai adoré faire du tourisme pur, dépenser de l'argent, faire des fêtes et te faire l'amour.

Je lève les yeux au ciel, il abusé quand il veut... L'avion décolle, c'est partis pour sept heures de vol.

-T'es épuisant...

-T'as bien dit que nos moments à deux allait te manquer.

-Je sais, mais toi tu le répètes à chaque fois !

-Parce que j'aime bien te taquiner Elea. Et j'adore quand tu rougis parce qu'on parle de sexe. T'étais loin d'être toute innocente ma belle.

-T'as pas besoin de me le dire et je ne rougis pas !

-Tu peux facilement te mettre en compétition face à une tomate.

Je sors un miroir de mon sac, je ne suis pas rouge du tout. Je soupire, il m'épuise !

-Et je vais devoir supporter ça sept heures ! C'est une blague ?

-Non. Et tu sais, on peut faire passer le temps plus rapidement.

J'éclate de rire, c'était dans mes projets. Il y a une très belle cabine avec un lit dans cet avion, pourquoi ne pas l'essayer ? Mais je décide de taquiner Pablo un peu.

-Je suis totalement d'accord. On joue à quoi ? Il y a plein de jeux de société ici.

-J'ai un jeu extraordinaire, qui ce joue à deux où on désire.

-Ah ouais ? C'est quoi ce jeu ?

-Il n'a pas de nom spécialement. Dès qu'on peut se détacher, si tu veux, je te montre ?

-Pourquoi pas ? J'espère qu'il est bien !

-Bien fait, il est génial ! Il donne beaucoup de plaisir !

Pablo m'envoie un regard brûlant, je sens que je vais fondre rapidement avec lui, à dix milles mètres d'altitude. Je crois que l'expression s'envoyer en l'air va prendre tout son sens pendant ce voyage.

Quand on arrive à notre altitude de croisière et qu'on peut se détacher, on indique à l'hôtesse qu'elle peut se reposer tranquillement, on a pas besoin d'elle. Elle s'isole dans sa cabine, non mécontente d'être tranquille. Pablo se lève et me tends sa main, je la saisie en souriant et nous partons dans la cabine.

Une fois la porte fermée, on s'embrasse sans attendre et nos mains, fiévreuse, caresse le corps de l'autre. Nos vêtements sautent, je pars m'allonger la première, Pablo glisse son regard sur moi et me rejoins, tel un félin. Je glisse mes doigts dans ses cheveux, qui sont plus long qu'au début du voyage, il n'est pas allé chez le coiffeur pendant les vacances.

Nous bouches, nos langues se retrouvent, nos mains explorent l'autre. Je sens tout le désir de Pablo sur mon ventre, ce qui me fait sourire.

-Ça fait longtemps que t'es aussi dur ?

-Quelques minutes. Je me suis revu de te faire l'amour dans toutes les positions, ça excite.

-Je n'en doute pas.

Je saisie de nouveau ses lèvres et dirige son sexe vers le mien, je dois dire que moi aussi je me suis imaginée des trucs et ma culotte était bien humide. Pablo me prends doucement, on a le temps. Beaucoup de temps. Il me fait l'amour comme après notre soirée devant la Tour Eiffel, c'est tellement agréable. Il finit par nous emmener jusqu'à l'orgasme, en douceur.

Je m'allonge contre lui, il nous couvre et on profite de ce doux moment. Le dernier sans doute...

Amour difficile.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant