Laurea • Le petit frère de l'ombre

🌿Le retour des enfants🌿

Lawrence avait réussi à faire un pansement mais la douleur était de plus en plus forte et il commençait à avoir froid dans ce tunnel. Weasley s'en rendit compte et lui donna alors sa robe de sorcier.

« Ça va aller, dit le Gryffondor. Regarde, j'ai déjà pas mal dégagé et...

Il se tut et levèrent la tête. Il y avait comme une douce mélodie mais aucune créature ou présence autre que la leur. C'était une mélodie étrange, effrayante, qui provoquait des frissons. Lawrence sentit ses cheveux se redresser sur sa nuque. Il oublia un moment la douleur puis le silence à nouveau.

« C'était... quoi ? Murmura Lawrence. C'était pas... du Fourchlang, non ?

Weasley n'en savait pas plus mais le chant lui avait redonné courage et il se remit à dégager un passage. Lawrence l'aidait autant qu'il pouvait avec des sorts de lévitation.

🌿

Lord Greengrass marchait d'un pas rapide avec sa femme à son bras. Ils étaient pâles tous les deux. Ils venaient de recevoir un message de Dumbledore lui même. Ils entrèrent dans le hall où le professeur Snape les accueillit puis les guida jusqu'au bureau de la sous-directrice. Dumbledore était là assis devant une cheminée allumée. Le couple Weasley était aussi présent. La mère avait les yeux rouges d'avoir pleuré. Lord Greengrass abandonna le bras de sa femme et s'approcha de Dumbledore qui semblait serein.

« Où est mon fils, Dumbledore ? Dit-il d'un ton féroce. Que se passe-t-il ? Pourquoi cet héritier en voudrait à Lawrence ?

« L'héritier de Serpentard n'en veut d'aucune manière à Lawrence, assura Dumbledore d'une voix calme. Il semble que votre fils ait décidé d'aller secourir une de ses camarades, la jeune Ginny Weasley.

« Et vous restez là ? Gronda Lord Greengrass.

« Amenius, murmura son épouse. Calme toi. Ça ne sert à rien de s'énerver. Ce n'est pas comme ça que l'on retrouvera les enfants.

Lord Greengrass poussa un peu et se laissa tomber sur le fauteuil face à Dumbledore. Il se sentait faible et incompétent. Deux choses qu'il détestait le plus.

« Savons-nous où ils sont ? Une idée ? Demanda-t-il.

« Non, répondît Dumbledore. Nous ne pouvons que espérer que Fumseck les a trouvés.

« Fumseck ? Répéta alors Mr Weasley.

« Mon phénix, expliqua Dumbledore. L'un d'eux a dû prouver une grande loyauté envers moi pour qu'il décide d'y aller.

« Qui d'autre est avec notre fils ? Demanda Lady Greengrass.

« Ronald Weasley, frère de l'élève enlevée, Harry Potter et le professeur Lockhart, dit Dumbledore.

« oh ! Magnifique ! S'exclama Lord Greengrass. Lockhart ! Ce crétin qui ne sait que sourire ! Et... deux élèves de premier cycle... Par Serpentard ! Dumbledore appelait votre oiseau et...

« Fumseck est avec eux, coupa Dumbledore. Ils vont bien.

« Lawrence est déjà trop habitué à se blesser ! S'énerva Lord Greengrass. Vous...

« Amenius, dit Dumbledore en se penchant vers lui, Lawrence va bien. Fumseck est un Phénix. S'il est blessé, je suis sûr qu'il le soignera.

Lord Greengrass se releva et commença à faire les cent pas. Sa femme s'approcha de l'autre mère de famille inquiète. Elles se sentaient démunies. Leurs petits étaient seuls face au danger. Lady Greengrass regarda son mari sortir une cigarette, l'allumer sous les yeux désapprobateurs du professeur McGonagall. Elle préféra ne rien dire. Si ça pouvait le calmer et l'aider à réfléchir. Il arrêta d'un coup de marcher en rang et se tourna vivement vers la porte. On venait de toquer timidement. Dumbledore sourit alors et il fit un mouvement de la main, et la porte s'ouvrît alors sur quatre enfants et un adulte recouvert de boue, de saleté et de sang dans le cas de Lawrence et Potter. Mrs Weasley poussa un cri.