🌿 Sacrifice d'un frère 🌿

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Ravage, tremblement, débris, verre brisé.

Peur, excitation, courage et lâcheté.

Les odeurs se mélangeaient, les bruits d'une bataille couvraient les cris de haine, de peur, et de souffrance. Des aboiements terrible répondaient aux cris de géant dans le parc.

Lawrence regarda par une fenêtre et observa un moment trois chiens devenus immenses, attaquant les gorges de deux géants. Du feu surgissait du sol, vers un groupe de Mangemorts qui reculaient incapable de rejoindre l'école. Du haut d'une colline, d'autres mages lançaient des sorts sur les murs du château, le détruisant tourelles après tourelles, pierres par pierres. Lawrence ne pouvait aller jusqu'à là bas. Si seulement il n'avait pas ces bracelets. Il reprit sa course suivant Harry jusqu'au hall ouvert sur un combat titanesque.

— Harry ! Crièrent plusieurs combattants retranchés alors que deux sorciers et un groupe de vampires gardaient à distance l'ennemi. C'est Harry !

Lawrence s'approcha de la porte, les yeux écarquillés devant l'incroyable spectacle. Un géant était à terre, déchiqueté par un des molosses qui avait atteint les huit mètres de haut. Les deux autres pourchassaient l'autre qui fuyait vers la forêt. Dans le parc, Baudoin et son ami Andrew faisaient d'immenses flammes, créant un mur impénétrable. Un chien de feu restait à côté d'eux, comme un gardien.

— C'est impressionnant, murmura Ron. C'est qui ces types ?

— Baudoin Rosier et... Andrew De Belliard, dit Lawrence. Beau est un ami. Ils fatiguent.

Le feu était toujours là mais moins puissant. Lawrence agita sa baguette magique. Le sol du parc se mit à trembler. Les deux français fuirent alors que derrière eux la terre s'élevait pour les protéger. Les chiens immenses disparurent d'un coup et Lawrence entendit un lointain sifflement.

Recouvert de cendres, Baudoin et Andrew entrèrent en riant, un peu essoufflé. Les vampires les suivaient en rang, comme une troupe armée. Ils avaient des blessés et certains regardaient avec appétit le cou des sorciers.

— Où est Circé ? Demanda Baudoin.

— Je suis là ! Poussez-vous !

Circé arriva avec un plateau. Andrew fit alors apparaître une table basse. Elle posa alors un service à thé. Les deux incroyables sorciers prirent chacun une tasse remplie de ce qui semblait être du thé à l'odeur de rose. Ils le burent avidement.

— Tes potions sont toujours parfaites, Circé, dit Andrew. J'aimerais vraiment être aussi fort que mon père...

— Ton père est fort parce qu'il est cruel, répondit Baudoin. Je t'ai dit que le feu on devait s'en servir pour attaquer et pas juste en faire une défense !

— Tuer n'a jamais fait partie de mon plan, grogna Andrew. C'est toi l'apprenti mage noir !

— Venant d'un De Belliard, je prends ça pour un compliment !

— Tu es vraiment un sociopath ! S'écria Andrew. Comment Circé peut t'aimer ? Tu ne sais même pas ce que c'est !

— Parce que tu le sais toi ? Ton père est peut-être le seul être sur terre qui peut t'aimer ! Tu es mal placé pour me parler d'amour ! Tu as toujours été tout seul le rosbif !

— Tu es autant anglais que moi !

— Ça suffit ! Hurla Circé. Vous pouvez pas vous parler au moins un jour normalement ?

Lawrence déglutit. Baudoin et Andrew n'avait finalement rien de deux amis.

— Ah... Circé... douce Circé, murmura Andrew. Ton frère est vraiment... un fou. Comme s'il avait la puissance de faire face à une armée. On les ralentis et c'est bien suffisant. On montre à ce Voldemort qu'il ne faut pas nous prendre à la légère. Et ça laisse du temps à mon père de se décider s'il vient ou pas.

Laurea • Le petit frère de l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant