🌿 Amitiés et amours 🌿

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Lawrence regardait Ginny depuis sa table au fond de sa classe de métamorphose. Il n'arrivait pas à se concentrer sur l'exercice demandé et finit par pousser un long soupir, recevant des regards des autres.

— Mr Greengrass, si vous n'allez pas bien, allez à l'infirmerie, dit McGonagall.

Lawrence rougit un peu et se redressa.

— Non, je... je vais bien, merci, madame, dit-il gêné.

Seul à sa table, car même s'il était protégé par les Rosier, il restait intouchable et surtout peu fréquentable pour les autres. Il n'avait d'ailleurs pas envie de mettre en danger Ginny à cause de ça. Il l'observa encore jusqu'à la fin de l'heure. Il décida qu'il n'avait rien à perdre et s'élança à sa suite à la sonnerie.

— Ginny !

Elle s'arrêta et lui fit un sourire. Lawrence baissa la tête, en se mordillant la lèvre.

— Je... Est-ce que ça te dirais qu'on... qu'on sorte ensemble un soir ? Demanda-t-il.

— Seulement un soir ? S'étonna Ginny.

Lawrence se redressa en clignant des yeux.

— Heu... tu...

Il se pinça les lèvres.

— Oui, dit-elle. Mais les sorties à Pré-au-Lard sont interdites... pas de rencard à Zonko...

— De toute façon, je n'aurais pas pu t'accompagner, dit-il à voix basse. Mais... je connais un endroit où... c'est comme être dans un champ...

— Avec plein de fleurs sauvages ?

— Et d'autres, répondit Lawrence.

Ginny souriait. Pendant un moment, c'était comme si il n'y avait pas eu de guerre, de morts, des pertes et que leur école était toujours un endroit plein de joie, de paix et juste de savoir.

— Ce soir ? Demanda Lawrence.

— D'accord.

— Après le dîner. Heu... Je... je dois y aller...

Ginny lui fit un sourire puis rejoignit ses amis. Lawrence Les vit rire et joyeux pour elle. Il sourit et se sentit d'un coup calme et serein. Il se retourna et tomba sur Basilius qui semblait l'attendre.

— On a cours de études des moldus, dit Basilius. Avec Carrow... il ne faut pas être en retard...

Lawrence fronça des sourcils.

— Pourquoi m'attendre alors ?

— Ben... c'est ce que font les amis, non ? Allez... Ramène toi, Law.

Lawrence le suivit avec un léger sourire.

— Tu as repris des couleurs, dit Basilius.

— Hmm...

— J'avais beaucoup de respect pour ton père, dit son ami. Ma famille aussi.

— Je sais.

— Tu as pu rattraper tes cours ? Si tu veux je peux te passer mes notes...

— Baudoin m'a déjà aidé.

Basilius baissa la tête.

— Je suis désolé, dit-il. Je ne suis qu'un lâche...

Lawrence s'arrêta et se tourna vers son ami.

— Je ne t'en veux pas, dit-il. Je comprends même très bien.

Laurea • Le petit frère de l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant