🌿Le match de Quidditch🌿

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Lawrence n'avait accepté de retourner à Poudlard qu'au matin. Sirius sous sa forme de chien l'avait accompagné jusqu'à la lisière de la forêt. Il avait regardé le garçon épuisé et encore faible partir vers le château. Puis, il était reparti dans la forêt.

Le garçon tomba directement sur son directeur de maison qui lui promit les pires retenues jusqu'à Noël et qu'il avait de la chance d'être un bon attrapeur car il lui aurait aussi enlever le droit de jouer son premier match. Lawrence apprit que Sirius était entré dans l'école et avait essayé d'aller dans la tour de Gryffondor. Pendant un moment, Lawrence hésita à parler du fugitif qui vivait dans la forêt mais il se tut et accepta sans broncher les remontrances de son professeur.

Ce fut une longue et pénible semaine. Lawrence continua à apporter à manger à Sirius qui parfois voulait bien reprendre à ses questions.

« Vous... vous voulez vraiment tuer Harry ? Osa demander Lawrence un matin. Moi, je l'aime bien. Il a passé ses vacances avec nous cet été ! C'était cool. Le tuez pas !

«   Je... je ne veux pas tuer Harry ! S'écria Sirius offensé. C'est mon filleul ! Et... rah... je cherche celui qui a vraiment trahi vos... ses parents.

Sirius poussa un soupir. Il avait tant à dire à ce gamin si fier d'être un Greengrass mais il n'y arrivait pas. Il devait d'abord comprendre comment les Greengrass avaient adopté cet enfant et pourquoi alors avoir laissé un autre orphelin. Lawrence ne savait même pas qu'il était adopté. Sirius faisait donc attention à ce qu'il disait et était rassuré que Lawrence ne remarquait pour le moment rien.

« Votre filleul ? Répéta Lawrence. Waah... Moi, mon parrain, c'est un ami de mon père : Caïus Selwyn. C'était un Auror ! Il est mort peu de temps après ma naissance. Alors j'ai plus de parrain...

«   Bah... Caius était pas marrant, dit Sirius. Il aurait été un très mauvais parrain...

Lawrence le regarda alors surpris et demanda d'en savoir plus sur son parrain. Sirius se fit une joie de parler de ses années d'Aurors et donc de ses collègues. Il n'avait pas parler autant depuis douze ans. Il parla surtout de James Potter. Lawrence l'écoutait et posait parfois des questions.

C'était devenu une routine pour eux deux. Lawrence avait étrangement confiance en Sirius et il tenait parole. Il ne parlait pas de lui même à ses amis. Ces derniers voyaient bien qu'il leur cachait quelque chose. Déjà Lawrence se levait tous les matins et même les week-ends avant tout le monde vers cinq heures. Il prenait parfois son balai comme s'il voulait s'entraîner, puis il disparaissait pendant une à deux heures chaque matin. Liam et Basilius avaient vérifié un matin : leur ami n'allait pas du tout faire du balai au terrain de Quidditch. Ce fut après un déjeuner qu'ils le virent aller dans la forêt interdite. Paris ne semblait lui rien remarquer.

Même le matin de son premier match, Lawrence courut rejoindre Sirius en tenue, et balai à la main. Excité et impatient, Lawrence mangea avec l'animagus et parla de ce match très important contre Gryffondor mais surtout contre Harry. Sirius eut un pincement au cœur. Il pensa immédiatement à aller voir les deux garçons alors qu'une fine pluie commençait à tomber. Lawrence lui souhaita un bonne journée avant de partir, toujours en courant, vers le stade.

Sirius mourait d'envie de voir pas un joueur mais deux. Il était sûr qu'ils étaient doués. Il se faufila alors le long de la lisière de la forêt puis remonta vers le stade. Il pouvait entendre les cris des supporters impatients de voir un match de Quidditch.

L'excitation avait laissé place au stress. Lawrence ne tenait pas en place. Il était déjà prêt et écouter les dernières directives de Flint ne l'intéressait pas. Il avait une mission simple avec cette pluie diluvienne qui tombait sur le stade. Il devait être rapide et attraper le vif d'or. Ce ne serait pas évident par ce temps mais il s'était entraîné et il voulait absolument gagner pour rester à ce poste et ne pas le laisser à Drago Malefoy qui n'avait plus rien à son bras. Plus d'une fois le blond avait essayé de reprendre sa place, mais Flint avait déjà une équipe qui s'était entraînée pour ce match. Changer la composition serait mettre en danger tout le travail accompli. Flint était peut-être un bourrin mais il était un bon capitaine. Lawrence l'appréciait.

Laurea • Le petit frère de l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant