🌿Un parrain soucieux 🌿

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Lawrence baillait déjà le jour de la rentrée, devant son assiette. Il était épuisé et n'avait pas du tout envie de reprendre ses cours. Il aurait aimé dormir une journée entière. Juste un jour de repos, alors qu'il avait des courbatures de partout. Il poussa un nouveau bâillement, à s'en craquer la mâchoire.

— Lawy... vas te coucher, dit Daphné. Tu tiens à peine debout. Papa t'as demandé beaucoup hein ?

— Tu savais que un mannequin ensorcelé par papa était pire que lui ? Dit-il.

Daphné se pinça les lèvres. Elle lui fit un signe de la tête.

— Viens, je vais te border, dit-elle amusée.

Il lui fit un sourire. Ils se levèrent et Lawrence tut un bâillement devant les autres. Ils sortirent.

— Tu crois que Severus m'en voudra si je sèche une unique fois son cours ? Demanda-t-il. J'ai pas envie de me reprendre une malédiction.

— Alors évite la.

Lawrence lui lança un regard noir.

— On dirait papa, grogna-t-il. C'est ce qu'il me disait...

— Je suis sa fille, dit-elle. J'ai pris son sarcasme. Toi... son... son côté fonceur. Irréfléchi. Téméraire...

— Papa n'est pas comme ça ! Il est puissant, c'est pour ça qu'il peut se battre même contre des Mangemorts, dit Lawrence.

Daphné pouffa de rire.

— C'est vrai, dit-elle. On a de la chance...

Elle forçait un sourire. Lawrence lui prit la main.

— Ne t'inquiète pas, dit-il. Il est super fort. Voldemort ne l'aura pas comme ça ! Et même papa pourrait le vaincre ! Des gens disent que papa est le prochain Dumbledore ! Voldemort n'a aucune chance !

— Tu as l'air moins fatigué, dit Daphné. Je pense que tu pourras aller en cours demain matin.

Lawrence poussa un long soupir. L'année allait être longue.

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Lawrence sursauta à son nom sur sa chaise.

— Oui ?

— À votre tour, dit Snape.

Lawrence soupira tristement. Il n'avait pas dormi assez cette nuit.

— J'ai mal à la tête, dit-il.

Snape fronça des sourcils.

— Infirmerie alors, dit-il.

Lawrence lui fit un sourire reconnaissant. Il se leva et partit avec Liam, préfet de cinquième année. Il fit tellement heureux de voir Mme Pomfresh qu'il lui sourit joyeux.

— Mr Greengrass ? Que vous arrive-t-il ?

— Je vais mourir..., dit-il à voix basse. J'ai l'impression d'avoir couru mille tour autour du lac... On peut mourir d'épuisement ?

Mme Pomfresh lui fit un sourire et lui montra un lit.

— Autorisation de vous reposer un peu, dit-elle.

— Vous êtes la plus sainte des infirmières, dit-il. Merci.

Il se laissa tomber dans un lit avec un soupir d'aise. Il s'endormit immédiatement, avec un sourire. Ça faisait tellement du bien.

Laurea • Le petit frère de l'ombre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant