Les Carrow étaient furieux dans cette cours. Les élèves étaient en rang, attendant de savoir ce qu'il les attendait pour une farce. Au dessus d'eux, lumineuse, l'image d'un homme avec une barbe survolait le château, narguant les Détraqueurs autour de l'école, les Mangemorts qui étaient recouverts d'une étrange substance.
Tout avait commencé par une journée calme, dans un silence lourd et déprimant. Lawrence était comme depuis son retour à Poudlard, dans un coin de la Grande Salle, loin des autres, muet, mangeant à peine, le regard froid. Personne n'avait osé lui parler depuis qu'il était sorti de l'infirmerie. Il n'avait de toute manière rien à leur dire. Il pensait à son père, sa mère et ses sœurs.
Et puis, il eut le bruit d'une explosion devant les portes de la Grande Salle qui s'ouvrirent d'un coup. Des feux d'artifice éclatèrent alors au dessus d'eux. Lawrence releva la tête et regarda de séduction qui prenaient la forme de visage. Il vit alors celui de son père, reconnaissable à sa barbe. Il y avait aussi des images de Dumbledore et de Harry, des éclairs déchiraient le ciel. Les élèves hurlaient, certains avec des sourires, émerveillés et admiratifs pour un groupe d'élèves qui avait décidé de se rebeller. Lawrence tourna sa tête vers les Carrow et le surveillant chef : Barty Croupton. Eux, ils n'étaient pas du tout ravi. Croupton moins maladroit que le frère et la sœur Carrow, réussit à calmer un peu les feux d'artifice, jusqu'à qu'un lui explose à la figure. Il y eut des rires, très vite tut par les deux autres Mangemorts. Snape n'était pas là, comme souvent. Lawrence ne l'avait vu qu'une ou deux fois, mais il savait qu'il était venu à l'infirmerie s'assurer qu'il allait mieux.
Les professeurs ne firent rien pour aider les deux Mangemorts. Ils continuèrent leurs cours comme si de rien n'était. Puis un immense feu d'artifice explosa à la fin de la journée au dessus du château.
Lawrence avait les yeux levé sur l'image de son père. Il savait qu'il allait sûrement prendre pour tous, mais il n'en voulait pas à ses camarades d'avoir offert ce spectacle pyrotechnique, au contraire. Il était ému. Le visage sérieux et fort de son père était là, le regardant de puis les cieux. C'était une belle image et Lawrence y puisa son courage. Les Carrow demandaient les responsables mais personne dans les rangs ne bougea. Alors ils décidèrent de punir le fils de celui qui les narguait dans le ciel, même après sa mort. Lawrence marcha droit vers eux alors qu'ils l'appelaient.
— Tout le monde ! Hurla le frère Carrow. Écoutez bien ! Je lancerais le Doloris et des sorts de découpes à Greengrass tant que...
— Lord, murmura Lawrence en inclinant la tête. C'est Lord, la première fois qu'on s'adresse à moi, puis monsieur.
Carrow devint cramoisi. Lawrence inspira et se laissa aller dans ses pensées, se coupant de la douleur alors que Carrow lui lança un Doloris plein de fureur. Lawrence resta debout, pendant plusieurs minutes, à l'abri dans sa caverne. Il y avait mis ses souvenirs et ceux de ses ancêtres, découvrant son héritage petit à petit. Il aimait surtout voir ceux de son père, où ils étaient ensemble. Il souriait légèrement alors qu'il reçut un sort de découpe dans le dos. Son dos qui gardait encore les séquelles de un mois à subir le froid, le chaud, devant le corps de son père.
Pas une fois il hurla, mais son corps fatiguait et il finit par tomber à genoux. Il ne cria pas. Jamais, il leur offrirait de vie sa souffrance.
— Laisse le, dit alors une voix glaciale.
Lawrence redressa ses yeux vers un jeune homme, peut-être dix-huit ans, qui avait l'uniforme de Beauxbatons, les mains dans les poches, avançant tranquillement vers lui.
— T'es qui toi ? Grogna la sœur Carrow.
Lawrence observa le nouveau. Il avait les cheveux bruns, le visage fins, les yeux clairs, avec une légère lueur rouge.
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Laurea • Le petit frère de l'ombre
FanfictionLa famille Greengrass n'avait pas d'héritier, jusqu'à une nuit où Dumbledore propose à Lord Greengrass d'adopter un bébé de un mois aux beaux yeux verts. Le chef de famille accepte immédiatement en espérant donc d'avoir un héritier. Le sang ne fait...