Prisonnier à plus d'un titre

Chapitre 58

PDV Jungkook

Je suis quelqu'un de tolérant, de plutôt compréhensif et je pardonne facilement à mes proches. Mais là. Je dois avouer que c'est compliquer de me dire que ce n'est pas grave, que ça ne représentait finalement rien d'horrible. Je me sens humilié, triste et surtout je suis au paroxysme de ma colère. Comment a-t-il osé partir comme ça, au milieu de notre séance de sexe pour aller voir ****** de Park Jimin! Et surtout pour quoi? Pour qu'ils papotent ce *******! Et sans même s'excuser ou me parler tout simplement! Je suis devenu invisible à ses yeux en deux ****** de secondes! Il préfère aller passer du temps avec "son meilleur ami" plutôt que de me baiser! Le pire, c'est que c'est monsieur qui voulait "me dévorer" et c'est lui qui se casse pendant l'acte, ce *****. Ça ne va pas se reproduire de sitôt moi je vous le dis. Je ne vais plus laisser ce ******* me toucher.

Je me lève de ce lit qui ne va plus contenir mon beau cul sur une période extrêmement longue. Dans ma fureur, je casse la porte en bois que Namjoon a sûrement dû réparer, en voulant la refermer. Je rentre dans ma chambre le plus vite possible. Je me douche, frottant ma peau jusqu'à ce qu'elle rougisse, me mettant une tonne de shampoing et de gel douche pour arrêter de sentir comme lui. Puis, vient le moment de me regarder dans le miroir. Je fusille du regard tous les suçons que ce fils de **** m'a laissé. Je fais quelque chose de très très très radicale. Je le sais mais, j'atteins de nouveaux sommets de fureur en les voyant. Je brûle la peau marquée pour n'avoir que l'empreinte de mes doigts et rien d'autre. La douleur est éclipsée par la rage dans mes veines, ce n'est donc pas une épreuve en soi. Après avoir vérifié que tout était caché, je m'habille en tenue de travail en cuir noir, ainsi que de mes gants. Je passe par le salon où je sais que tous sauf les 2 ********* se trouvent (en omettant Minjae qui est chez un ami à Nam qui le garde pour la journée).

"- Y: Kook, c'est quoi toutes ces brûlures? Et tu veux nous empoisonner avec ton odeur ou quoi? Yoongi se bouche le nez, tout comme Namjoon et Jin. Je le regarde dans les yeux, ce qui le laisse gelé sur place, comprenant que je suis hors de moi.
- Dites-moi que l'un d'entre vous à une mission qui est d'intimider, torturer ou tuer des gens. Je suis preneur de tous.
- JH: J'ai à éradiquer un groupe ennemi.
- Parfait. Des informations que je dois savoir?
- JH: Leur base est à Séoul, leur chef est rusé et il a une cicatrice sur le front. Ce sont tous des changeurs de peaux.
- D'accord, tu m'envoies les coordonnées sur le téléphone de notre chef, je n'ai pas trouvé le mien donc je lui ai pris.
- JH: Tu es sûr que c'est une bonne idée de partir comme ça? Tu n'as pas l'air dans ton état normal. Hoseok le dit d'une toute petite voix, il se fait réprimender silencieusement par mes deux hyungs qui lui demandent de se taire. Je lui lance un regard noir qui lui fait baisser la tête. Je pourrais être plus gentil parce qu'il ne fait que s'inquiéter. Mais là, je n'en ai ni le courage ni l'envie.
- Je ne serais pas là pour le dîner, j'ai un massacre à faire."

Je claque la porte derrière moi. Je reçois directement le message de Hoseok qui me donne l'adresse. Seventeen? Ils auraient dû se tenir à la dînette ceux là. J'appelle un taxi qui me conduit non sans m'avertir "qu'un petit bonhomme comme moi ne devrait pas s'avanturer dans un coin aussi dangereux". Je l'ai imaginé s'étouffer, puis je me suis dit, c'est un papy innocent et je ne fais pas de mal aux personnes âgées (même si je n'ai pas vraiment eu de bonnes expériences avec elles). Je suis sorti de la voiture sans dire un mot en payant avec ma carte bancaire qui pirate le compte de la personne précédente pour la faire payer à ma place (pratique le Namjoon hein?).

Un mur de ce que je pense être en acier inoxydable se dresse devant moi. Je fais plusieurs pas vers lui, je peux entendre une alarme s'enclencher à l'intérieur mais peu m'importe, je ne suis pas ici pour être discret de toute façon. Je pose mon index et concentre de la chaleur sur le métal. Je trace un rectangle assez grand pour que je passe sans avoir à me cambrer dans tous les sens. Une fois la délimitation exécutée, je pousse doucement cette partie du mur, le faisant tomber à l'opposé de moi. Je passe tranquillement la porte improvisée. L'intérieur est en fait extrêmement beau, on ne dirait pas que c'est le même. Tout en doré et en rouges, ça fait très élisabethain, j'aime bien. J'ai l'impression d'être dans un petit château, c'est vraiment élégant. Avec de grands tapis et des rideaux énormes. Une décoration digne des meilleurs architectes et décorateurs intérieurs de luxe. Je m'attends presque à voir quelqu'un porter une couronne en pierres précieuses. Je suis bête, il est le roi des animaux, sa couronne est sa crinière. Pas besoin de cette chose fantaisiste. Reportant mon attention sur les ennemis, je me rends compte que je me retrouve face à face avec une bonne centaine d'hommes (aucune femme? Ils sont stupides de ne pas en avoir embauché, s'ils pensent que les hommes sont les plus forts, pas étonnant qu'ils vont mourir). Des petites lumières rouges ornent mon corps signalant la présence d'armes à feu.