Chapitre 2

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Je suis désolée de ne publier que maintenant je n'arrivais pas à me débloquer pour certaines choses au chapitre suivant, mais maintenant je suis arrivée à enchaîner donc voilà ce chapitre.

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PDV Jungkook

Je me réveille, les rayons du soleil tapant directement sur mon visage, je grogne de mécontentement et essaye de changer de position mais je n'y arrive pas, c'est comme si j'étais prisonnier d'une masse chaude faite de plomb. J'ouvre difficilement les yeux, une étendue de bleu s'étend devant moi accompagnée d'un visage parfaitement proportionné avec des sourcils épais mais travaillés, un joli nez complété d'un petit grain de beauté au niveau de la narine droite, des lèvres roses et pleines. Pourquoi il est dans mon lit ? Et surtout pourquoi il est si proche ? J'essaye une nouvelle fois de m'extirper de ses bras mais je n'arrive qu'à me tourner ce qui fait que je suis dos à lui et qu'il en profite pour resserrer son étreinte, emmêler nos jambes et mettre sa tête au creux de mon cou, je sens son souffle le long de mon épiderme sensible. Un poids vient se rajouter à un endroit un peu trop sensible de mon anatomie. Ah non ! Tant pis pour lui je vais le gerter d'une manière ou d'une autre. Je lui donne un violent coup de coude dans le nez ce qui a pour effet de le réveiller et de desserrer ses bras qui étaient autour de moi. Je finis mon action en le poussant hors du lit. Il se ramasse complètement et se tient le nez qui a commencé à saigner dû au choc. Ça ne doit pas faire du bien mais bon c'était mérité ! Je le vois se redresser et me jeter un regard assassin.

"- V: Je peux savoir pourquoi tu viens de me péter le nez. Son ton est plein de reproches, il reste tout de même calme et ne me crie pas dessus, ce qui est étonnant, si c'était moi j'aurais déjà beuglé dans toute la maison et m'aurais fait un malin plaisir d'incendier le coupable.
- Vous étiez dans mon lit, en train de me câliner, j'ai voulu sortir du lit mais vous m'en avez empêché, je n'ai pu que me retourner et vous vous êtes empressé de me coller à vous! C'est de votre faute, je n'ai fait que me défendre!"

Je rougis intensément au souvenir de ce qui vient de se passer. Suite à mes paroles, je vois qu'il a perdu son calme et qu'il n'est pas très content de savoir la raison pour laquelle il s'est reçu un coup. Il fronce les sourcils, serre son poing tellement fort que ses phalanges blanchissent et me parle cette fois-ci d'une voix un peu plus forte et pleine de colère :

"- V: Alors t'es en train de me dire que tu m'as frappé pour un foutu câlin que je t'ai fait pendant que je dormais !
- Qui câline quelqu'un pendant son sommeil !
- V: Est-ce que c'est de ma faute si je t'ai étreint inconsciemment ! Il t'en faut peu pour être violent toi !
- Désolé mais je suis pas un putain de doudou ! Surtout que ce n'était pas un simple câlin ! Tu étais obligé de frotter ton bois du matin contre mon cul !"

Il fait de grands yeux surpris par ce qu'il vient d'entendre, il regarde un peu plus bas pour confirmer mes dires et une fois fait il me regarde de nouveau. Ses traits se détendent et il se passe la main dans sa nuque gêné de s'être emporté.

"- V: Je suis désolé, je ne l'ai pas fait exprès, je te promets que ça ne se reproduira plus et je m'excuse aussi d'avoir haussé le ton, j'aurai dû te laisser t'expliquer. Je reste quelques secondes la bouche ouverte. Il vient vraiment de s'excuser? Un mafieux ne dit jamais qu'il est en tort pourtant. Je ne comprends pas. Après s'il s'excuse c'est tant mieux mais c'est tout de même déroutant.
- Merci je suppose.
- V: Maintenant, je vais me doucher en attendant habille-toi et descends dans la cuisine. Tu sais cuisiner?
- Oui pourquoi vous non ?"

Je lui fais un sourire plein de provocation, il fait une moue rechignée et part dans la salle de bain sans même me répondre. J'ai ma réponse.

Je vais dans son dressing, je fouille dans ses habits pour voir s'il y en a à ma taille et je vois un joli haut noir à manches courtes, un pantalon noir déchiré au niveau du genou, celui-ci est un peu trop grand ce qui fait que je dois mettre une ceinture pour qu'il ne tombe pas et termine ma tenue en lui piquant des Timberland marrons. Je me regarde dans le miroir et je me dis que c'est pas si mal, car après tous V est plus costaud et plus grand que moi ce qui fait que rien n'est à ma taille. Je vais essayer de négocier pour qu'il m'achète des vêtements, il faut juste que je trouve le bon moment. Et là je lui ferai cracher son oseille. Je ricane à cette pensée plus que tentante.

Prisonnier à plus d'un titreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant