Le Nostre Anime Morte

4. Fête du départ.

PDV de Nella :

Mes sens s'alertent quand je sens un liquide froid couler le long de ma nuque, je me redresse rapidement et fais face a mon bouffon de cousin, un grand sourire étirent ses lèvres.

-Debout, la naine.

-Je vai-

-Si dans quinze minutes t'es pas en bas, je viens te chercher à la manière forte. Tu me connais assez pour savoir que ce n'est pas tout doux, ma chère cugina. dit-il en me coupant, il sors de ma chambre pour la même occasion. ( cousine. )

-Vaffanculo. murmurais-je entre mes dents. ( Va te faire foutre. )

-Nella, grouille ton cul.

Je lève les yeux au ciel en grognant, jamais il ne me laissera tranquille ne serait ce qu'une petite journée.

Et si je me rendormais ? Pas une si mauvaise idée. Quoi que, la manière forte n'est pas agréable. Oh et puis merde, qu'il aille embêter quelqu'un d'autre.

Je me saisie de ma couverture que je rabat jusque mon menton, je ferme mes yeux espérant me rendormir de si tôt, sauf que de gros bras tatoués entourent ma taille, et mon corps se retrouvent à présent sur son épaule.

-Putain, Ezio ! Laisse moi dormir, pose moi tout de suite ! criais-je en me débattant à l'aide de mes pieds, et mes mains tapent son dos.

- Ca sert a rien de te débattre, Nel'. Tu sais, dans la vie, il faut savoir faire les bon choix.

Ca annonce déjà la couleur, putain. Je me débat tout de même, même si, vraiment, face à lui, je suis une plume. La tête a l'envers, je ne vois donc pas le chemin. Soudain, il s'arrête et le sol n'est plus le carrelage de la maison, mais celui de la piscine. Oh non mon seigneur, par pitié tout mais pas ca.

Ses mains agrippent ma taille et au moment ou il allait me jeter comme une patate, j'intervient en répétant plusieurs fois son prénom suivit de tape dans son dos.

-Ezio, Ezio ! EZIOO ! Mon cousin préféré, tu sais que je t'aime, hein ? Donc, pourquoi faire subir un tel sort à ta cousine qui t'aime tant ? Ca n'en v-

-En échange ? me coupe-t-il dans ma lancée.

-Je paye t'es cigarettes pendant deux semaines.

Il hésite un moment puis finit par me poser sur le sol, je m'éloigne de lui en marche en reculons.

-Mais attends, tu m'avais pas dis que t'avais plus un sous ? demande-t-il en se tournant vers moi rapidement.

-J'ai plus une tune, tu t'es fais plumer comme un connard. rigolais-je en prenant la fuite.

Ni une, ni deux, je cours à toute vitesse en priant d'échapper à ce gros mollusque. Je l'entends jurer dans sa barbe ce qui m'arrache des rires incontrôlables. Ma tentative de fuir est vouée a l'échec quand je sens ses gros bras soulevé mes aisselles.

-L'acqua fresca ti aspetta. ( L'eau fraiche t'attend. )

Alors que ses pas se mènent vers la piscine pour la deuxième fois de la journée, je prie pour qu'il tombe avec moi.

-Non mais tu sais, je peux demander de l'argent pour éviter que tu me noies. Tu vois ou je veux en venir ? Genre, pas besoin de violence pour résoudre des prob-