Le Nostre Anime Morte

23. Tenez votre promesse.

Je conseille de lire ce chapitre avec la musique en média, bonne lecture mes amours.

PS : Préparez les mouchoirs si vous êtes hyper sensible ;)

PDV de Evelina :

2 ans au paravant.

Je me torture à rester éveillé. À ne pas sombrer dans le cauchemar qui est entrain d'arriver. Je reste éveillé pour elle. Mon corps me fait souffrir le martyre. J'ai mal. À l'intérieur comme à l'extérieur.

Lorsque ma main se mène à mon ventre, un ambulancier là dégage rapidement.

-Non..non..laissez-moi le toucher..laissez-moi une toute dernière fois..articulais-je difficilement, le regardant, le suppliant de me laisser faire.

-Vous êtes entrain de vous arrachez les mains..

-Aucune importance..

-Madame, écoutez-moi. il prend mon visage en coupe, plantant son regard dans le mien baigné de larmes. On va vous sauvez, vous et votre fille. Toute les deux. Vous la porterez dans vos bras. Tout ira pour le mieux. Je vous en fais la promesse. Tout ce que je vous demande, à présent, c'est de restez avec moi. Restez avec moi. murmure-t-il serrant sa main dans la mienne.

Tenez votre promesse..

J'acquise et ferme les yeux. Soudain, je sens ma main se poser sur mon ventre. L'ambulancier l'a posée ou il n'y a pas de morceau de verre.

-Merci..

Je fais de légère rotation avec mon pouce, rassurant mon enfant.

La main de l'homme est toujours au dessus de la mienne.

Ça aurait dû être ton papa, ma puce. Mais ton papa est un lâche, il nous a abandonnait. Il est partit en courant, comme une sous-merde.

Que Dieu s'occupe de ton cas, Lois.

Je pleure à chaude larme, tentant tant bien que mal de garder les yeux ouvert.

-Vous êtes courageuse..vous vous débrouillez très bien, madame. Continuez comme ça, nous sommes bientôt arrivé.

Le liquide coule toujours entre mes jambes. Des douleurs atroces torturent mon ventre, et l'être vivant à l'intérieur.

Le camion s'arrête brusquement et les grandes portes s'ouvrent dans un fracas.

Mon corps se fait vite transporter jusqu'au bloc. Plusieurs infirmier/ère me posent des questions dont je suis incapable de répondre, tous sont autour de moi entrain de courir en poussant mon brancard. Ils se stoppent net et je comprends que je suis dans une salle d'accouchement. Enfin, je crois. Des tonnes de lumières sont au dessus de ma tête, un drap cache ma vue sur ma partie intime. Ils sont entrain de sortir mon bébé.

Je le sens. Et je sens que ça ne va pas. Je ressens ma fille. Je sens comme elle souffre. Je sens comme elle..n'est pas en vie ?

Je crie de douleur, explosant de l'intérieur.

-Ça va aller, madame ! Poussez ! Vous êtes tellement forte ! Nous croyons en vous, allez-y !