36. Vola Via.

4.5K 180 257
                                    


PDV de Nella :

Deux mois plus tard.

Comme on se retrouve !

Il ne sait pas passer grand chose de mon côté, ou je dirais plutôt, notre.

Mise à part, que nous n'avions pas reparler de la dernière fois, et son fameux aveu sexuel.

C'est froid. Glacial. Un bonhomme de neige. Un glaçon. Tout ce que vous voulez pour dire que nous ne parlons pas beaucoup.

Les phrases les plus communes dites entre nous :

« Sors de la douche bon-sang ! Ça fait deux heures t'es dedans. C'est bon la, merde ! »

« Y'a plus rien à bouffer. Faut qu'on aille faire les courses. Je te préviens, les paquets de nouilles, y'en a encore. Pas besoin d'en acheter. »

« ARRÊTE DE LAISSER TES PUTAIN DE CALEÇONS AU SOL ! PUTAIN, LES MACHINES N'EXISTENT PAS CHEZ TOI ?! »

« À mon tour d'aller dans la salle de boxe, hier c'était toi. Aujourd'hui, c'est moi. Sans aucune exception. »

« C'est MES nouilles ! Si je te revois encore le nez dedans, je coupe ta bite ! »

« Cause toujours, tu m'intéresses. TA GUEULE ! »

Mais il y a aussi, avec un peu plus de douceur..:

« Fais attention à toi, garde-bien ton regard fixer devant toi. Ne te blesse pas »

« Attends, laisse-moi faire. Tu vas te brûler, Nel'. »

« Chut..détends-toi..respire, ma belle. »

Je ne comprend plus rien en notre relation. Un coup, on est doux l'un envers l'autre. Et deux jours après c'est la troisième guerre mondiale.

Soit. Passons..

Mais quand ce n'est pas glacial entre nous..c'est beaucoup trop chaud.

Un jeu de séduction s'est placé entre nous. Jonglant entre nos émotions.

Lorsque je cuisine mes nouilles, il fait exprès d'effleurer mon dos de son torse, et de susurrer, de sa voix rauque, dans mon oreille « Excuse-moi. »

Son regard s'attarde de longues secondes sur mes lèvres lorsque l'on se croise dans la maison.

Ses doigts effleurent ma nuque quand il passe derrière moi.

Et j'en passe.

Et j'avoue que ce petit jeu commence à me plaire de jours en jours..

PDV de Ezio :

Je coince mon arme dans ma poche arrière et avance à grands pas vers la grande cave. Je dévale l'escalier, puis sors la clé de ma poche avant cette fois ci. Je l'insère dans la serrure, la porte s'ouvre à la volée, découvrant ce figlio di puttanna. Nan, en faite, c'est bien plus que ça ! Aucune n'insulte ne pourrait réellement le définir, tellement ce mec est une pourriture.

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant