63. C'est mon coeur qui te parle.

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Pdv de Ezio.

Mon cul atterrit sur le tabouret et je cale mes pieds sur la barre. Je tapote du bout des doigts le bar, sifflotant.

Trois personnes sont entrain de danser, c'est vide.

-Quelle genre de personne êtes-vous pour venir à l'ouverture ?

Je relève la tête, ses iris oranges me fixent, alors qu'elle essuie énergiquement un verre avec son torchon.

Je trainais par ici, c'est tout. Jamais je ne serais venue à l'ouverture, n'importe quoi.

-Le genre de personne qui n'a rien à faire d'autres, un whisky, répondais-je.

Son sourcil droit se relève, puis elle arrête tout mouvement.

Le mien imite le sien, qu'est-ce qu'elle a ?

Elle me transperce avec ses yeux brûlants, mhh j'ai compris.

-S'il vous plaît, Aïdana, soufflais-je, me collant à mon dossier.

-Avec plaisir.

Mon jean me serre soudainement lorsqu'elle s'abaisse pour attraper je-ne-sais-quoi, mettant en avant son fessier moulé dans cette mini jupe.

Trente secondes après, elle me plante mon verre devant mon nez. Toujours avec un seul glaçon.

-C'est la pénurie des glaçons, chez vous ?

-Seulement pour nos clients les plus chiant.

Elle réprime un sourire en faisant semblant de prendre un truc derrière elle.

Je lâche un rire.

-Expliquez-moi donc pourquoi je rentre dans cette catégorie ?

Ses deux mains se plaquent sur le bar, je les imagine déjà autre part. Je ne peux pas m'en empêcher, plutôt, je ne peux pas contrôler le truc entre mes jambes qui est mal(heureusement) relié à mon cerveau.

-Premièrement, vous arrivez à l'ouverture. Je ne donne pas de détails, vous-même devez le savoir. Deuxièmement, la politesse n'est pas au rendez-vous ! Et troisièmement...

Je fronce les sourcils, mordant l'intérieur de ma joue. Du à ce mouvement, elle pose ses iris sur mes lèvres. Elle me les brûlent du regard.

-Troisièmement, je vous plais, et ça vous agace, finissais-je, à sa place, un sourire en coin.

Elle remonte sur mes yeux, et lorsqu'elle allait enfin me répondre, un client l'appelle à l'autre bout du bar.

-Le devoir m'appelle, lance-t-elle avant de disparaître.

Au final, sortir en boite tout les vendredis, c'est pas si désagréable.

Pdv de Nella.

-C'est plus drôle maintenant, rends-moi mes nouilles !

-Si je te dis qu'il n'y en a plus !

Je vais le frapper.

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