Le Nostre Anime Morte

48. Mission réussite, démons à fuir.

PDV de Ezio :

Je pose mon épaule contre la portière d'une voiture et croise les bras sur mon torse. D'un geste de la main, j'invite Gab et Abi à me rejoindre, pour laisser de l'intimité à Alexei et Veronika.

-Il est mort ? demandais-je à notre petite rousse, lorsqu'elle arrive devant moi.

-Qui ça ? Carlito ?

-Carlito ? répétais-je, un sourcil levé.

-Ouais ! C'est un remix. C'est cool, non ?

Je roule des yeux, alors que Gabrièle réprime un sourire. Alex commence à courir vers Veronika, presque à lui en sauter dessus, et la sert dans ses bras. Celle-ci enroule ses jambes autour de sa taille. Sauf que, du à un mauvais mouvement de jambes, ils en tombent par terre.

-J'espère que le sol n'est pas trop dur.., dit Abigaïl, une grimace sur le visage.

-Tais-toi, chuchotais-je, lui tapant derrière la tête.

Elle me fusille du regard puis repart sur les deux russes. Soudain, un rire malsain se fait entendre pas loin de nous, la petite russe tourne légèrement la tête, puis d'un coup sec, se relève. Lorsque mes yeux rencontrent la personne qui arrive vers nous de la porte d'entrée, je fronce les sourcils et me redresse.

-Il a ressuscité ou je rêve ? balance la rousse, dégainant son arme.

Je pose ma main sur celle-ci, et lâche :

-Laisse-moi faire.

Ma main s'aventure derrière mon dos, où j'en sors une AR 15.

-La famille est réuni, quel plaisir ! lance Carl, une main compressant son bide, boitant légèrement, une arme dans l'autre main.

-Moi au moins j'en ai une, plus comme toi. Ils sont tous six pieds sous terre, rétorque Alexei, d'un ton tranchant.

Je m'avance lentement, l'arme le long de mon corps, prêt à tirer à tout moment.

-Si je ne peux pas t'avoir...personne ne t'auras, souffle Carl.

Et la seconde d'après, une balle sort de son canon, en direction de Veronika. Je jette un coup d'œil à Abigaïl, derrière moi. Ses yeux sont écarquillés, et sa main est sur sa bouche. Lorsque je me retourne vers la scène. Ce n'est pas Vero qui est par terre, mais son frère. Il est à genoux, en face de la russe.

Mes poings se serrent, et ni une ni deux, je m'approche de ce stronzo. Je tends mon bras, enlève la sécurité, et appuie sur la gâchette.

Les premières balles se logent dans son ventre, puis dans sa poitrine. Je ne m'arrête plus. Je n'arrive pas décrocher mon doigt de la gâchette. Les balles transpercent encore et encore sa peau, jusqu'à ce que son sang imbibe sa chemise blanche. Je vois rouge.

Ce mec ne méritait pas de vivre.

-Ta mère aurait dû t'apprendre à ne jamais touché au femme, fliglio di puttanna.

J'appuie encore une fois, mais rien ne sort. Mon chargeur est vide. Pris dans un élan de colère, je lui crache dessus.

Qu'il pourrisse en enfer.