9. Épicerie.

4.8K 161 70
                                    



PDV de Nella :

Il m'adresse un clin d'œil puis sort de la salle, me laissant planter au beau milieu de la pièce, une lame poser sur la paume de ma main.

Mais alors que je m'apprêtais à la lancer dans la cible, sa voix résonne du haut des escaliers.

-Cinq minutes dans le séjour.

Je me replace correctement, face à la cible.

Pak. Dans le mille.

Je vous l'ai dis, il me déconcentrais.

Je retire les lames puis les déposes sur la table. Je monte les escaliers et pars jusqu'au séjour ou s'y trouve Payton, assis sur un tabouret près de l'îlot central. Dés qu'il me voit, il range son portable dans sa poche avant d'attraper les clés.

Nous partons à l'extérieur, ou j'aperçois la voiture qui devait être sur le parking de l'aéroport. Il a sûrement du aller la chercher ce matin. Nous montons rapidement à l'intérieur, à peine ma ceinture est-elle bouclée qu'il démarre en trombe.

-Au faite, ou-est mon fameux téléphone ? repensais-je, il ne me l'a toujours pas donné.

Sans même un regard, il me réponds.

-À la maison. il marque une pause, puis ajoute, un sourire malicieux au bord des lèvres. Tu l'auras quand je l'aurais décidé.

Oh le con.

-Alors la, je crois pas non. J'ai une famille, j'ai le droit d'avoir de leurs nouvelles du moment ou je suis loin d'eux. Tu es mon garde du corps, pas mon père.

Enfin, il me lance un regard, mais le repose rapidement sur la route.

-Peut-être mais je sais où il est, toi non. Vas-y je t'en prie, fouille toute la maison, car moi je ne te le donnerais pas.

Puis-je le tuer, s'il vous plaît ?

-Et pourquoi ? Dis-moi.

-Pas envie, surtout quand tu ouvres ta gueule.

Je croise mes bras sur ma poitrine agacée par son comportement. Pourquoi l'avoir mis sur mon chemin ? Seigneur, j'étais bien dans mon lit avec mes nouilles.

-Que tu ai envie ou non, ce n'est pas mon problème. Peut-être que ton père a fait de toi un enfant pourrie gâter, qui décide pour tout le monde, mais pas ave-

La voiture s'arrête rapidement en plein milieu de la route. Quand je rencontre son regard, des flammes y brûlent. Ses traits sont durs et son visage est rouge de colère. Ses mains tiennent tellement fort le volant que ses phalanges en deviennent blanches.

-Ferme-ta-gueule ! Ne parle pas de ma famille, n'ose même pas. Altrimenti, giuro su Dio che ti ucciderò con le mie stesse mani. hurle Payton en pointant son doigt vers moi. ( Sinon je jure devant Dieu que je te tue de mes propres mains. )

Son regard me glace sur place, putain c'est flippant. Si il pourrait réellement me tué, il n'aurait pas hésiter.

La famille est un sujet sensible..intéressant.

Je n'ai pas le temps de répliquer qu'il démarre en trombe pour la deuxième fois de la journée, accélérant comme un fou. Les kilomètres n'arrêtent pas d'augmenter sur le compteur ce qui me fou les chocottes.

Le trajet est silencieux, même trop je dirais. Nous nous arrêtons sur un parking, devant une petite épicerie, dans un coin paumer, ça ne change pas apparement.

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant