16. Mauvais pressentiment.

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PDV de Ezio :

Deux semaine plus tard.

7 : 05

Mon estomac se retourne quand je jette un coup d'œil dans le sac poubelle qui est sur le devant de notre propriété. Je détourne rapidement le regard sentant des remontés dans ma gorge.

-Ezio, Léo a disparu depuis trois jours. Faut qu'on envoie des gardes à sa recherche ! crie mon père en avançant à grandes enjambés vers moi.

Je me lève, me retourne puis me décale vers la droite, laissant apparaître le sac poubelle, avec une petite ouverture, voyant les décompositions. Angelo s'arrête net, jure dans sa barbe avant de donner un coup de pied dans les cailloux.

-Porca puttana ! Gli taglierò il cazzo ! LO UCCIDERÒ DANNATAMENTE ! hurle-t-il en fessant les cents pas, les mains tiraillant ses cheveux blond. ( Putain de merde ! Je vais lui couper la queue ! JE VAIS LE TUER, BORDEL ! )

Je baisse la tête, et passe une main sur ma barbe naissante, dont je compte couper bientôt.

-On perd trop de gardes, ça diminue de plus en plus. il se stoppe, avant de tourner sa tête lentement en ma direction. On va attaquer son camps.

Je relève rapidement le visage, et croise son regard.

Je vais y aller. Je vais les accompagner. Quitte à me mettre en danger.

Comprenant l'idée derrière ma tête, mon père rigole nerveusement quelques secondes, puis s'arrête net.

-Tu rêves, il mio ragazzo. ( mon garçon. )

Je crois pas, non.

-Je viendrais, que tu le veuilles ou non. Je n'ai plus quinze pige. Je sais prendre mes décisions, elle est prise, et bien décidé. lançais-je le regardant droit dans les yeux.

-Ezio. il ferme brièvement les yeux en passant ses mains sur eux. Ne racontes pas de la merde.

Je marche droit devant lui, m'arrête à quelque centimètres et ajoute.

-Papà, on parle de la vie de nos gardes, et surtout de Nella. Je vais être honnête avec toi, la Costa Nostra, je m'en branle. Nella, par contre, c'est autre chose. Si je dois tuer toute les personnes qui sont dans le camps à Ricardo, je le ferais. Pour elle. je marque une pause, pour bien qu'il comprenne. N'est-elle pas plus importante ? j'hausse un sourcil.

-Je n'ai pas dis le contraire, Ezio. me réponds Angelo dans un soupire.

-Alors, j'irai, que l'un de vous le veuille ou non. j'hoche la tête et le contourne pour partir dans la villa.

Ricardo, j'arrive.

PDV de Nella :

7 : 25

Je descends les marches à pas de loup, espérant de tout coeur ne pas réveiller le monstre qui dort à l'étage.

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