6. Téléphone.

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PDV de Nella :

Insolent, cruel et mesquin.

Putain, le pire.

-Ce n'est peut-être pas une gamine mais, elle n'a pas autant de formation que toi, Payton. Je ne peux donc pas prendre le risque de la mettre en danger, alors, je t'ai confier cette tâche.

" Cette tache "

Suis-je un objet ?

Le concerné souffle puis lève les yeux au ciel.

-Lourde tâche. murmure t-il entre ses dents, je lève les yeux à mon tour puis croise les bras sous ma poitrine.

-Je te donnerais l'adresse de votre maison, petite mais efficace, il y a une moto et une voiture dans le garage. La voiture est à utilisé en cas extrême sinon elle reste à l'intérieur, bien sûr tu auras une voiture qu'on va te confier, la moto est à toi, comme tu le souhaites tant.

Un rictus se forme sur son visage de psychopathe. Mon père tourne sa tête en ma direction puis croise ses doigts sur son bureau.

-Je prendrai de vos nouvelles dès mon possible. Te lo prometto. ( Je te le promets. )

-Et si, il ne fait pas son travail correctement ? À tout moment, je peux mourir !

Celui qui se tient à côté de moi, rigole, un rire sadique. Il se tourne vers moi puis s'humidifie les lèvres.

-Tu sais. Il marque une pause pour se placer correctement, toujours son regard sombre ancré dans le mien. J'obéis juste au ordre de mon patron, en tant réelle, que tu meurs ou pas, non me ne frega un cazzo. ( j'en ai rien à foutre. )

Un rictus en coin se forme sur mon visage, je lève le menton gardant la tête haute et m'approche un peu de lui.

-Tu as raison, tu dois obéir. Tu sais, comme un toutou au ordres de son maître.

Sa mâchoire carré se contracte et ses yeux en deviennent noir, je lui adresse un clin d'œil accompagné d'un sourire puis me redresse.

Les mains sur les tempes, mon père jure en italien.

-Per l'amor di Dio, stai zitto e vai a fare le valigie. ordonne ce dernier. ( Pour l'amour de Dieu, taisez-vous et partez faire vos valises. )

Je me lève et sors de son bureau, je m'apprêtais à prendre la marche en direction de ma chambre mais sa voix rauque et sec m'arrête.

-Si tu n'es pas dans le garage dans 20 minutes, c'est moi qui viens te chercher.

Je le toise du regard, il fait pareil.

-Tu viendras me chercher, alors. répondis-je sèchement mais avec une pointe d'amusement, en reculant.

Je me retourne et rentre dans ma chambre, je l'entends grogner. Je me dépêche de faire mes valises, j'y met le nécessaire, enfin un peu toute ma garde-robe.

Les vêtements, c'est important.

15 minutes plus tard, j'ai terminé.

Mais.

Je comptes bien le faire attendre. Il le mérite, la manière dont il se comporte m'énerve du plus hauts point. Pour l'instant, je fais le tour de ma chambre pour regarder si je n'ai rien oublier. Après ça, je descends, lentement, avec mes valises. Un des gardes voyant que je galère, vient à ma rescousse et porte mes valises qui pèsent des tonnes. Nous sortons dehors, et nous nous dirigeons vers le garage. Il est adossé contre un 4x4 Mercedes.

L'une de nos merveilles.

Les mains dans les poches, une cigarette au bec. Il s'impatiente. Son pied tape nerveusement contre le sol.

Lorsqu'il entend le bruit de mes baskets, il relève la tête et se tourne vers nous. Arriver à sa hauteur, je remercie le garde en italien puis il s'en va.

-Tu es en retard. dit sèchement le prénommé Payton en ouvrant le coffre.

-Tu n'es pas venu me chercher.

Il croise les bras sur son torse musclé puis me lance un regard noir.

-Ferme-la, et monte dans la voiture.

J'allais répliquer mais son regard me coupe le souffle.

Il est sombre, beaucoup trop sombre. Il transperce mon âme, il peut voir toute mes faiblesses. Son aura dégage quelque chose de mal. Ainsi que ça carcasse imposante, je ne fais pas le poids face à lui.

Je m'empresse de monter dans la voiture, et attache ma ceinture. Il me fou les chocotes quand il s'énerve.

Mais j'aime bien, j'aime bien foutre les nerfs au gens.

C'est de famille.

Quoi qu'il en soit, je ne baisserai jamais les yeux devant n'importe qui. Mon père m'a éduqué comme ca.

Son corps s'étale sur le siège juste à côté de moi, il s'attache rapidement puis allume le contact. D'un coup, je me retrouve collé sur mon siège. Je le fusille du regard pendant que lui sort de la propriété.

Le trajet se fait dans le silence, avec juste un fond de musique. Je regarde le GPS et vis qu'il reste à peine 5 minutes.

Bien sûr avant de partir, j'ai dis au revoir à Ezio et Evelina, qui eux, vont vraiment me manquer.

-Donne-moi ton téléphone.

Quoi ?

Je le regarde et hausse les sourcils, il jette un regard en ma direction.

-Donne-moi ton téléphone, Nella. dit-il en me tendant sa main.

-Pourquoi devrais-je te le donner ? répondis-je, en gardant précieusement celui-ci en main.

Soudain, il attrape mon téléphone sans que je n'ai le temps d'avoir un réflexe puis le jette par la vitre.

PAR LA VITRE !

Je regarde en arrière et le vois se faire écraser par les voitures derrière nous, en mille morceaux. Je me replace correctement puis le fusille du regard.

-Mais t'es complètement fou ! Tu as jeté mon téléphone par la vitre d'une voiture, ça va bien dans ta tête ? lançais-je haineusement.

Un coude sur la vitre, la main devant sa bouche et l'autre main sur le volant.

-Fais pas ta Drama Queen, un autre téléphone t'attends en Livourne. réplique le psychopathe juste à côté de moi, en soufflant.

Je m'enfonce dans mon siège.

-Tu as pensé à toute mes photos ainsi que les numéros de téléphones de ma famille ?

-Pour t'es photos, je suis navré, quoi que, je m'en branle.

Un sourire en coin vient se former sur son visage de démon, ce sourire que j'ai envie d'arracher.

-Pour les numéros, ton père a déjà tout préparé. continue-t-il, pendant que moi, je serre les poings.

Je soupire et nous arrivons au jet privé, nous descendons de la voiture.

Alors que moi,

Je pense à mon pauvre téléphone.

Repose en paix.


~~
Ils ne s'aiment pas apparemment

J'adore les ennemis to lovers.

Ça rajoute du piment à l'histoire !

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant