38. Laisse-moi t'embrasser, Nella..

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PDV de Nella :

Ma respiration se bloque quand Cameron obéit à Payton. Je ne m'attendais pas à ce qu'il cède aussi rapidement.

Vu son regard , je sais très bien ce qui
m'attend..et je ne reculerai pour rien au monde.

Il n'a pas arrêter une seule seconde de me dévorer de son regard sombre. Quelques secondes se passent, attendant patiemment que mon neveu soit bien dans sa chambre.

Et la seconde d'après, sa grande main attrape mon bras gauche, me levant sur mes pieds. Il me surplombe de toute sa hauteur, je suis obligée de lever la tête pour le regarder dans les yeux.

Nous n'avons pas encore parler. Seuls nos respirations saccadés s'entendent. La chaleur de la pièce augmente au fur et à mesure.

Un frisson parcourt l'entièreté de mon corps quand ses doigts longent mon bras gauche, de bas en haut. Ses bagues froides provoquent deux fois plus ce frisson. Il le remarque et arbore un sourire en coin.

Je lève les yeux au ciel et chuchote près de son oreille :

-Arrête de faire ton malin, c'est à cause de tes bagues, elles sont froides.

C'est un mensonge, plus gros que ma tête. Mais je ne l'avouerai jamais.

Un léger rire rauque s'échappe de sa bouche, celle-ci se rapproche vivement de mon oreille, à son tour et susurre :

-Je vais te prouver le contraire.

Il ne me laisse pas le temps de riposter qu'il empoigne mes cuisses et enroule mes jambes autour de sa taille. Je lâche un hoquet de surprise puis m'accroche à son cou. Sans que je m'y attende, il me dépose sur l'îlot centrale de la cuisine.

Son corps est positionné entre mes jambes. Ses mains de part et d'autres de celle-ci. Mon coeur cogne dans ma cage thoracique quand son visage s'approche dangereusement du mien, je retiens ma respiration, ne le lâchant pas des yeux. Son regard balaye de mes yeux à mes lèvres entrouvertes. Au moment où sa bouche allait s'emparer de la mienne, je dévie ma tête sur le côté, un léger sourire en coin.

-Laisse-moi t'embrasser, Nella..chuchote-t-il d'une voix rauque, dans mon oreille.

-Pourquoi je devrais te laisser faire ça ? Alors que toi, tu n'as pas hésiter à me chauffer pendant de longues semaines..

-J'en crève d'envie..et cela, depuis la dernière fois. il approche sa main de mes lèvres, et passe son pouce sur celle du bas, tout en ajoutant : Je ne tiendrai plus longtemps..

Je vais faire une crise cardiaque, et j'ai putain de chaud. Mon ventre se contracte quand sa bouche s'écrase férocement sur la mienne, sa langue s'introduit instantanément dans la mienne.

Merde. Oui, merde. Putain de merde.

Je dépose une de mes mains sur sa joue et l'autre se balade dans ses cheveux ébouriffés. Je sursaute quand le froid de sa bague caresse la partie sensible de ma cuisse. L'intérieur de ma cuisse. J'écarte celle-ci, lui laissant plus de champs libre. Il grogne, mais je sens son sourire sur ma bouche.

Notre baiser s'intensifie, jusqu'à ce qu'il s'arrête. Payton ne perd pas de temps et enfuie sa tête dans mon cou, suçotant ma peau. Je soupire de plaisir. Mes mains descendent sur ses larges épaules. Je fais le tour de celles-ci, j'admire sa musculature avec mes doigts. Ses muscles se sentent à travers son tee-shirt, c'est impressionnant.

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