Le Nostre Anime Morte

44. Un faux pas..et c'est foutu.

PDV de Ezio :

Le lendemain

Je porte le verre à mes lèvres, le Whisky coule dans ma gorge, me brûle l'estomac. Je laisse ma tête tomber en arrière, ça fait un bien fou, merde ! Je ferme les yeux, profitant du silence qui règne dans la baraque. C'est rares moments sont précieux ! Les gorgées s'accumulent jusqu'à c'que je regarde l'heure sur ma montre, six heures vingt. Oui si tôt, mais l'alcool résout tout les problèmes, non ?

Merde !

Je bondis hors du canapé, et me cogne le petit doigt de pied contre la table basse.

-Santo cielo di merda...VAI ALL'INFERNO ! aaaah vaffanculo a tua madre ! hurlais-je, me tenant l'orteil. ( Putain de merde...VA EN ENFER ! Aaaah baise ta mère ! )

Je grimace de douleur puis cours à toute vitesse dans l'escalier. Je me cogne à chaque coins de murs.

C'est intelligent, Ezio ! Ton corps te remerciera pour les bleus que tu lui a infliger !

Je jure en italien dans ma barbe en rentrant dans ma chambre. Je m'habille et pars dans la salle de bain me brosser les dents.

-Mais qu'est-ce que tu fous, putain ?! T'as pas finis de courir partout ? T'as le feu au cul !? crie Evelina, apparaissant devant la porte d'où je suis.

Je la regarde quelques secondes, la bouche pleine de dentifrice mais ne la calcule pas plus que ça.

-Espèce d'idiot..marmonne-t-elle, me fusillant du regard.

-Hé, désolé mais là je peux pas te parler ! bafouillais-je, des postillons de mousse s'écrasent sur le miroir.

Elle lève les yeux au ciel puis sors de ma chambre.

Evelina est très têtu..je la comprends un peu quand même. J'essaye tout de même de me faire pardonner, mais je crois bien que j'aurais besoin de Nella..même si elle aussi va m'en foutre une. Putain, je me suis mis les deux amours de ma vie sur le dos. C'est la merde.

Je finis ma toilette puis attrape mon téléphone. Je descends l'escalier en trombe, attrape mes clés et sors dehors.

Abigaïl, Gabrièle et Angelo sont déjà entrain de m'attendre devant le grand portail.

-Héhée...salut ! On y va ? Ouais ? Ouais !

Tout le monde me fusillent du regard alors que je marche, non, je cours.

Nous montons en voiture, direction Bagnoli !

Je conduis, Angelo est côté passager, Abi, Gabi et un garde sont derrière.

Où allons-nous ? Vous le découvrirez plus tard..

PDV de Gabrièle :

Abigaïl attache sa ceinture, je suis obligé de soulever mes fesses pour qu'elle puisse le faire. Nous sommes serrés comme des sardines. Je suis côté fenêtre, un garde aussi et elle au milieu. La voiture démarre.

Pendant les virages, sa jambe se colle à la mienne. Ses cuisses aussi. Son épaule aussi. Sa chaleur corporelle enveloppe la mienne. Ses cheveux roux volent avec le vent, malgré qu'ils soient attaché en une queue haute.