Le Nostre Anime Morte

17. Parole d'un Di Martino.

PDV de Payton :

Je colle mon dos au plan de travail et croise les bras sur mon torse, regardant la môme devant la télé.

La cuisine est ouverte donc la vue donne sur le salon.

Rapidement, elle se retourne vers moi, les yeux écarquillés. Elle pointe du doigt la télé, pour me faire comprendre d'écouter.

Mais, je le sais déjà, Nella.

-T'as entendu ?! me demande-t-elle en secouant sa main. Mon père va attaquer !

Je reste neutre, la détaillant s'énerver.

-Tu le savais ? reprend-t-elle plus calmement, voyant que je ne réagis pas à ses cris.

J'acquise lentement d'un mouvement de tête. Ses traits se tends, et la seconde d'après, elle se dirige vers moi à grandes enjambées. Je décroise mes bras, puis me redresse.

Son minuscule corps se présente devant moi, je baisse légèrement la tête pour voir son visage. Du feu sortirai presque de ses oreilles. Elle enfonce son doigt dans mon torse avant de lancer haineusement.

-Et me le dire, c'est en option ? La vie de mes proches est en danger, et toi, tu ne m'en parles même pas ! elle appuie sur son doigt pour l'enfoncer encore plus.

Je ne réponds pas, trop captiver par ses iris.

Elles m'hypnotisent..

Elles me font froid dans le dos..

Elles me déstabilisent

L'œil droit m'attire..sa couleur..

Moitié marron, moitié bleu..

Je n'ai jamais vu des yeux aussi beaux.

Quand je l'ai aperçu pour la première fois, ce sont eux que j'ai vu en premier.

Un claquement de doigt devant mon nez me sort de mes pensées. Elle mord sa joue intérieur à l'attente d'une réponse.

-Tu n'étais pas censé le savoir. répondis-je.

Ses petits poings se serrent d'avantages, et je sais que en dessous d'eux, elle enfonce ses ongles dans sa paume.

Elle le fait quand elle est énervée. J'ai pu le remarquer plusieurs fois.

Je m'empare de ses poings et les ouvres, pour que ses mains soit à l'air libre. J'aperçois donc quelques marques sur sa paume.

Je l'avais dis.

Voyant que je regarde celle-ci, elle se dégage rapidement de ma poigne. La môme tiraille ses cheveux, puis ouvre la bouche au ralenti, comme ci elle prenait compte de quelque chose.

-Dis-moi toute les personnes qui sont partit là-bas, hormis les gardes. articule-t-elle.

Pour poser cette question, quelque chose la brisée. Quelqu'un de sa famille.