Le Nostre Anime Morte

43. Ma p'tite Nella.

PDV de Nella :

-Mais quel con ! Putain, son père il l'a loupé c'est pas possible ! m'exprimais-je en tapant ma paume sur mon front, le téléphone en face de moi.

-Heureusement qu'il m'a pas loupé moi, catastrophe sinon. répond Evelina, essuyant ses larmes du revers de la main.

Nous parlons encore quelques minutes, je lui explique l'avenue de notre cher petit monstre, et son show dans le couloir. J'essaye de lui remonter le moral comme je peux. Je n'aime pas voir ma cousine comme ça, surtout à cause de son bastardo de frère !

Ezio..attends-toi à voir ma main dans ta jolie tronche !

Elle rie à s'en tenir le ventre, elle m'entraîne avec et nous rigolons à en sentir des larmes dans le coin de nos yeux.

-Merci, Nella. Je te remercierai jamais assez. Tu as toujours été là pour moi, et seigneur que je t'aime. dit-elle d'une petite voix.

-Je t'aime aussi, mio amore.

Je lui envoie un baiser volant puis raccroche. Je lâche un bâillement venue de l'espace, m'affalant sur mon oreiller.

Je suis crevé.

Je n'ai même pas le temps de profiter du calme que mon téléphone sonne une deuxième fois.

A-t-elle oublié de me dire quelque chose ?

Je fronce les sourcils, me redresse et attrape l'objet.

Ezio ?

Tu tombes bien, bouffon !

Je décroche, décidée à lui faire la moral et à l'insulter de tout les noms mais des voix au bout de l'appareil - qui ne me sont pas destinés - résonnent dans mes oreilles.

Je place le téléphone en face de moi, écoutant la conversation, sans faire de bruit. Je ne vois personne sur le FaceTime, seulement du noir, comme ci il l'a mis près de sa poche.

-Demain, tu iras t'entraîner dans la salle de boxe. Tu dois reprendre de la masse, et regagner ta force. Tu te laisse aller, Ezio. Les nanas c'est terminé, concentres-toi sur la Costa Nostra. dit une voix, que je distingue être Angelo.

-Ça va, abuses pas, papà. Regardes-moi ça ! je peux mettre ma main à coupé qu'il montre les muscles de son bras. Sois pas jaloux !

-Ezio..le menace zio.

-Ok c'est bon. J'y serais. Même si j'en ai pas besoi-

-Ferme-la, abruti ! j'entends des pas mais il ajoute : Au faite, n'en parle pas à Nella pour les messages. Elle ne doit pas le savoir. Je suis sérieux.

-Je sais. Je n'allais pas le faire.

Des messages ? Qu'est-que c'est ce foutoir ? Il n'allait pas le faire ?

Mon cousin dégénére carrément ! C'était le premier à dire que le mensonge est un péché, et le voilà, à mentir à son entourage.