18. Détestons-nous.

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PDV de Nella :

-PUTAIN !

Je jette mon téléphone, à bout de force. Je tombe pour la énième fois sur le répondeur. Mon coeur tressaille à l'idée qu'ils soient mort. Ils ne peuvent pas l'être.

Angelo est un combattant. Et Ezio, il est...Milo. Et Milo a été fort. Alors, Ezio l'est.

Je compte sur toi, Milo. Donne lui de la force, comme tu le fais avec moi. Fais le.

Si je viendrai à perdre mon cousin, je serai détruite encore plus que je le suis déjà, ma vie n'aurai plus aucun sens.

En perdre un, pas deux.

Un garde du corps de merda entre en trombe dans ma chambre, il roule des yeux quand il me voit assise, par terre, contre le mur, les jambes regroupées contre ma poitrine, les bras entourant mes genoux.

Il pose son épaule contre l'encadrement de la porte, me fixant de ses iris noisettes.

Comment des yeux aussi inoffensives peuvent être aussi sombre ?

Je me le demande moi-même.

Je ne quitte pas son regard, tentant tant bien que mal de dénicher un de ses petits secrets qu'il garde si bien au fond de lui. En croire à sa façon de me regarder, il m'imite sûrement.

Ce silence n'est pas gênant, pour une fois. J'ai l'impression que peut-être...il me comprend ?

Un soufflement franchit la barrière de ses lèvres avant qu'il avance vers moi, les mains dans les poches.

Je le suis du regard alors qu'il vient s'assoir à côté de moi, les jambes écartées et ses avant-bras sont posés sur ses genoux pliés.

J'hausse les sourcils. Disons que je n'ai pas l'habitude qu'il s'approche de moi dans son intérêt. De son envie à lui. Et ça me trouble.

Aucun de nous deux ne parle, trop occuper à regarder le mur en face de nous. Mais quand sa voix rauque résonne dans la pièce, je sursaute légèrement ne m'attendant pas à l'entendre de si tôt.

-Je n'ai jamais connu une personne aussi forte que Ezio.

-Ce n'est pas pour dénigrer mon cousin mais, moi, j'en connais une autre. répondis-je faiblement, quelques secondes plus tard.

Mio fratello.

Il colle son crâne au mur, regardant le plafond.

-Ah oui, qui ? dit-il, en plantant ses yeux dans les miens.

J'ouvre la bouche mais là referme rapidement, ne trouvant pas mes mots. En faite, si, ils sont au bout de ma langue. Mais veulent-ils sortir ?

-Ok, dis rien. Ne te forces pas à dire des choses dont tu regretteras. me devance-t-il.

Il se relève sous mon regard interrogatif. D'un coup de vent, il disparaît derrière la porte.

J'hausse un sourcil puis roule des yeux, abandonnant la charge.

Un con reste un c-

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant