Le Nostre Anime Morte

11. Nella : 1 / Payton : 0

PDV de Payton :

Je ricane toujours en l'aidant à se relever. La môme grogne puis croise les bras sur sa poitrine, alors que mon bras est autour de sa taille.

Ça me démange de la lâcher juste pour qu'elle se casse la gueule une deuxième fois.

Mon petit diable me dit de le faire. Mais, mon petit ange me dit de ne pas faire sa.

Suis-je un ange ? Ou bien un diable ?

La réponse est vite dite.

-Comment ont fait-t-ils pour nous trouver ?

Bonne question, la psychopathe.

-Sincèrement, nessuna idea. Ça me paraît impossible. Ton téléphone est écrasé sous quatre roue, elle grogne à l'entente de celui-ci. ( aucune idée. ) donc plus aucune trace, et ici, c'est un trou paumé.

-Je l'ai remarquée. murmure la môme entre ses dents.

-Peut-être, qu'une personne de notre camps est un figlio di puttana, que quelqu'un a balancé. Simple hypothèse.

-Hm hm, pas bête Albert.

Ohlala, où suis-je tombé bon sang ?

-Aller, monte. On rentre. dis-je en montrant du menton la voiture. Je peux te lâcher ? Tu vas pas t'éclater au sol cette fois ? Ou alors, il faut que je t'assois sur le siège encore comme une gamine ?

Comme réponse, elle tape sur ma main signe que je dois la retirer. J'obéis et me retourne.

Quelques secondes plus tard, je reçois un coup sur la tête. Sa bouteille. Elle m'a lancé sa bouteille sur mon crâne.

Oh la garce.

Je tourne des talons et la trouve, les poings sur les hanches, la mine en colère. C'est drôle à voir. Sa petite taille n'arrange pas les choses. On dirait un petit enfant qui s'énerve car il n'à pas eu le jouet qu'il voulait. Ses joues rougit par la colère, les traits tendue, et ses deux petites billes vairons qui me fusillent.

-C'est quoi ton problème ? lançais-je en m'approchant d'elle.

-Tais-toi. Estime toi heureux, ce n'est qu'une bouteille. Si une lame trainait quelque part par là, c'était droit dans tes couilles. rétorque la psychopathe en pointant du doigt ma partie intime.

-Mais ça v-

-Tu-tu-tu. J'ai dis quoi en début de phrase ? Tais-toi. Alors, ferme-la. Et tu sais quoi ?

J'hausse un sourcil, et incline ma tête sur le côté.

-La gamine t'invite à allait te faire foutre. s'écrit-elle en partant à grand pas vers le côté passager.

La portière claque, moi je reste dos à elle, devant la voiture. Je passe une main sur mon menton et glousse légèrement.

Putain, comme elle m'arrache les couilles, mais qu'est-ce qu'elle me fait rire avec sa petite taille.