Le Nostre Anime Morte

7. Milo.

PDV de Nella :

Mes yeux rivés sur le ciel à travers l'hublot du jet, ma paume de main soutenant ma tête.

Depuis le début du voyage, le psychopathe à côté de moi n'arrête pas de souffler. Je n'ai jamais entendu quelqu'un le faire autant de fois en si peu. Trêve de blabla, il reste une heure de vol avant d'arriver à destination. Je ne suis pas impatiente d'y être mais une petite partie de moi me dit que ca ne devrait pas être si horrible que ca.

Soudain, une envie pressante compresse le bas de mon ventre. Je me redresse et examine les alentours à la recherche d'une hôtesse de l'air. Je soulève légèrement mes fesses de mon siège pour avoir une vue sur à peu prés tout l'immense couloir. Etant en première classe, nos sièges peuvent s'allonger, ce dont Payton à fait. Il contemple le jolie plafond de l'avion, je ne sais pas ce qu'il trouve beau, soit.

-Repose tes fesses sur ce siège.

Je lui lance un regard, sans prêter attention à lui. Il se redresse en soufflant, nos regards se croisent, il me lance des éclairs carrément.

-Qu'est-ce que tu cherches dans ce putain d'avion pour gesticuler autant ?

Je me rassieds et affronte ses yeux sombre.

-Une hôtesse de l'air.

Au même moment, une jolie blonde habillé d'un uniforme bleu marine apparait dans mon champs de vision.

-Mi scusi ! dis-je en lui fessant un signe de la main lorsque qu'elle se tourne vers moi. ( Excusez-moi ! )

Ses talons claquent sur le sorte de parquet avant de s'arrêter devant moi, un grand sourire accroché au visage.

-Cosa posso fare per te, signora ? ( Que puis-je faire pour vous, madame ? )

-Dov'è il tuo bagno, per favore ? (Ou sont vos toilettes, s'il vous plait ? )

Du bout du doigt, elle me les montre, je la remercie puis elle s'éloigne à l'appelle d'autre personnes.

Vu que monsieur le souffleur à allonger son siège, je ne peux pas passer.

-Tu te d'emmerde. balance-t-il, les yeux fermés, comme ci il avait lu dans mes pensées.

-Je sais pas si t'es au courant, mais, je n'ai pas de super-pouvoirs. Je ne passe pas à travers les objets. Donc, sois aimable et redresse ton siège.

-Ca tombe bien, je ne suis pas aimable. répond-t-il, un rictus en coin.

Je rêve, dite moi ?

-Je ne vais pas te supplier non plus, Payton.

Il mime une expression comme ci ca ne serait pas une si mauvaise idée.

Est-ce une blague ?

-Je ne me mettrais surement pas à genoux pour toi.

Son sourire en coin ne l'a toujours pas quitté, alors que je croise mes bras sur ma poitrine.

Il reste une seule solution...malheur.

Mes fesses se posent sur ses genoux alors que je passe mes jambes de l'autre côté, rapidement je me relève.

-Il y avait juste un bouton, là. révèle-t-il en montrant le bouton, qui était juste à côté de moi pour relever son siège.

Je serre les poings pour éviter de lui balancer dans la gueule. Mes pas s'emboitent dans l'allée en direction des toilettes. Ouf, personne n'y est.