Le Nostre Anime Morte

27. La haine, c'est l'amour en dur.

PDV de Nella :

Assise sur un petit canapé sur mon balcon, entrain d'écouter Abi raconter une de ses missions.

-Putain, le connard a faillit me pété le nez. dit-elle en se massant celui-ci.

Elle à l'arcade ouverte et un petit bleu sur la joue droite. Ouille, être espionne n'est pas de tout repos en faite.

-Ton beau visage a été amoché. Ça va être difficile de baiser maintenant. ripostais-je, un sourire en coin.

Je sais que cette phrase va la faire partir au quart de tour. 

-ME ? Te equivocas ! No, pero no está bien, puede que tenga una ceja menos, pero todavía tengo mis atributos sexuales ! Joder, cállate, perra. réplique la rousse, dans une langue qui met inconnue. ( MOI ? Tu te trompes ! Non, mais ça va pas !  J'ai peut-être un sourcil de moins, mais j'ai toujours mes attributs sexuels ! Merde, tais-toi, salope. )

Je fronce un sourcil, elle m'imite. Puis elle ouvre grand la bouche se rendant compte que j'ai rien compris, même pas un mot.

-Je vois, tu connais pas l'Espagnol.

Je bondis sur mes pieds et écarquille les yeux avant de m'exprimer, en criant presque.

-TU PARLES ESPAGNOL ?!

-Non, le chinois. Bas oui, patate.

-Oh putain. Apprends-moi, genre maintenant ! Mais tu savais pas me le dire plutôt ?

-Ah parce que j'étais sensée savoir que je devais dévoiler mon intimité directement ?

-Par contre celle d'en bas, d'intimité, tu l'as dévoile jour et nuit. dis-je en pouffant de rire.

Au lieu de m'insulter, elle rigole aussi en se foutant de sa gueule elle-même.

Sacrée Abigaïl.

Je me rassois et là fixe, avant de demander.

-Du coup, tu m'as dis quoi ?

-Peut-être que j'ai un sourcil en moins, mais j'ai encore mes attributs sexuels. Et que t'es une putain de salope.

J'allais demander autre chose, mais la rousse lit dans mes pensées.

-Je suis d'origine espagnole, si tu te demandes. Alors, attends-toi a m'entendre parler cette langue si tu m'énerve.

Je rigole puis elle m'apprends les bases.

Surtout les insultes. J'en aurai besoin.

Oh le génie, je pourrai insulter Payton sans même qu'il comprenne.

-Passons au chose sérieuse. Robin des bois et toi, dans la chambre, en serviette. J'ai pas oublié, cocotte.

Ah. Tu aurais du Abigaïl.

Vous croyez que si je l'assomme elle aura oubliée ? Je tente ?

-Aller, accouche ! persiste-t-elle.