45. Tu m'appartiens.

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PDV de Nella :

Je détache Cameron et le porte dans mes bras, je claque doucement la portière puis marche jusqu'à la porte d'entrée, Payton à mes talons.

Soudain, la valise tombe par terre. Je me retourne et fusille de regard mon garde du corps, alors que celui-ci reste paralysé, la main prête à ramasser l'objet.

-T'es con ou quoi ? Fais moins de bruit, imbécile ! chuchotais-je, la main dans les cheveux de Cameron.

-Hé ho, la maman en carton, ferme-la ! J'ai dû me coltiner le môme pendant tout l'avion. Comme ci ce n'était pas assez, il m'a bavé dessus ! Alors, je fais du bruit si je veux ! chuchote-t-il a son tour, en montrant une tache sur son t-shirt.

-Au lieu de te plaindre comme un gosse, ramasse cette valise !

Je roule des yeux et l'entends marmonner :

-Tu vas voir ce qu'il va te faire le gosse..

Un sourire en coin se dessine sur son visage de démon, alors que le mien commence à se créer. J'essaye à tout pris de l'arrêter de s'agrandir mais les souvenirs de ce que sa langue sait faire me revient en tête.

-Je l'ai vu ce petit sourire, Nel'.., susurre-t-il contre mon oreille, en ouvrant doucement la porte, puis il ajoute : Faut croire que je sais lire dans les pensées aussi...et les tiennes ne sont pas très saines.

Je retiens mon souffle quand ses lèvres mouillées se posent délicatement sur mon cou.

Et la secondes d'après, il passe devant moi, rentrant dans la maison.

Je te déteste, Payton Moormeier. Je te déteste de me faire ressentir des choses que je ne veux pas ressentir !

Mais c'est tellement bien..

Je souffle un bon coup, embrasse la tête de Cameron et rentre à mon tour dans la maison.

Il est 7 : 35. L'avion a eu un léger retard.

D'habitude, la villa est agitée à cette heure là, même qu'il soit si tôt. Les affaires restent les affaires. Seulement quelques gardes sont dehors, près du portail.

Je croise le regard de Payton, et ses sourcils froncés. Il pense la même chose que moi, c'est bizarre.

-Le silence, ça fait flipper..., lance-t-il, en posant nos valises dans un coin.

-Suis-moi, il doit quand même avoir des personnes à l'étage.

Je passe devant lui, montant doucement l'escalier. Sa main se pose sur ma hanche quand mon pied dérape, prête à tomber en arrière.

-Deux pieds gauches.., souffle-t-il, sa main serrant ma hanche.

-Chiudi la bocca...( Ta gueule...)

Un léger gloussement sort de sa bouche alors que nous arrivons en haut. Je me dirige instantanément vers la chambre de ma cousine, mais avant d'y entrer, je me retourne vers Payton et dis :

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