26. Sensations fortes.

4.2K 173 107
                                    

Je vous conseille de lire avec la musique en média « Night Drive » de Henry !
Bonne lecture ;)

PDV de Nella :

Je m'assieds derrière lui, les bras le long de mon corps, n'osant pas l'approcher ni même le toucher.

-Attache-toi à moi, Nel'.

Nel'.

D'habitude, les personnes qui m'appellent comme ça sont mes proches. Mais la, venant de mon garde du corps, ça a toute autre effet.

Milo utiliser ce surnom dans toute situation. Mais si il le prononcer en entier, c'était soit je devais courir très vite, ou bien..courir très vite. En bref, c'était sérieux si il m'appelait « Nella », et encore plus si c'était « Nella Sferrazza ».

Soit.

Je n'ose pas bouger, même pas le petit doigt. Soudain, ses deux mains attrapent les miennes - sans même se retourner vers moi - et enroule mes bras autour de sa taille, plaquant mon torse à son dos.

Je me paralyse sentant son corps dur autour de mes bras. Si je tapote un peu plus mes doigts sur son ventre, je peux être quasi sûr que je sentirai ses abdos.

Nous n'avions jamais été aussi proche..ne comptons pas la scène dans ma chambre, je n'avais pas mes bras enrouler autour de son corps. Là, si.

Le moteur gronde me fessant sortir de mes pensées. Sans perdre une minute, il accélère lentement pour le moment. Je m'écarte légèrement de son dos, essayant de le toucher le moins possible.

Son contact me déstabilise. Et, je n'ai pas envie d'être proche de lui.

Il sort de notre petite propriété et s'engage sur la route. Étant dans un trou paumer, les rues sont désertes, laissant à Payton l'occasion de rouler à la vitesse qu'il veut.

Mais pour l'instant, il roule d'une vitesse appropriée. Ce qui m'inquiète. J'ai peur pour ma vie.

Il roule un bon cinq minutes avant que nous arrivons sur une route, totalement déserte. Aucune voiture. Aucun humain. Rien.

À notre droite, il y a une sorte de grande montagne en pierre. Et à gauche, le vide. Seul une barrière nous protège de ce fin fond. Plusieurs arbres sont donc dans ce vide, sans nous gâcher la vue sur la ville de Livourne. Que nous voyons d'où nous sommes.

Je trouve ça magnifique. Le soir, ça doit l'être encore plus.

Je décale ma tête légèrement sur le côté et peut apercevoir sur le compteur qu'il roule à cent-dix kilomètres.

Petit joueur.

Je me décolle un peu plus de lui, laissant les bouts de doigts sur ses hanches.

Tout d'un coup, le monteur grogne et je me retrouve plaquer contre son dos, mes bras correctement ajuster à son corps.

-Salopard..ralais-je, sous mon casque.

J'entends un léger rire rauque. Comment fait-il pour que ça aussi sa soit sexy ?

Et comme je le craignais, il accélère rapidement, laissant les kilomètres augmenter. À cause de la force du vent, mon corps est complètement coller au sien. Je ne peux plus m'en détacher.

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant