55. Cicatrices.

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PDV de Payton :

Pendant que mes doigts parcourent ses cheveux, son rire éclate dans la pièce quand elle me raconte une anecdote de son enfance. Je ne peux retenir un rictus tellement elle est joyeuse de la raconter. C'est ça qui est mignon chez Nella, ses émotions se ressentent à chaque mots, actions qu'elle fait. C'est comme un petit rayon de soleil qui passe dans les nuages.

Soudainement, elle change d'humeur, redevient sérieuse.

Ça aussi c'est du Nella tout crachée, plombée l'ambiance, son passe temps préféré.

Ses gros yeux me fixent comme ci ils allaient me lancer des flèches, elle est flippante.

-Qu'est-ce que t'as à me mater ?

-Ça t'a laissée des cicatrices ? Je veux dire, physiquement ?

Ah.

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pose une question sur mon passé, alors que l'on vient de faire l'amour. Je vais me répéter, mais, c'est Nella quoi.

-Ouais.

-Tu voudrais bien me les montrer ? Fin, que si tu le v-

-La plupart de mes tatouages recouvrent mes cicatrices, la coupais-je.

Son regard se tourne sur les fameux, ayant allumer la lampe de chevet, elle les voient correctement.

-Elles seront difficiles à distinguer en dessous de toute cette encre, mais certaines n'ont pas su être recouvertes, disons que, un tatouage à cette endroit la n'aurait pas été très jolie à mon goût...

Je montre le papillon sur mon pec gauche.

-Si tu fais bien attention, tu peux voir les légères ou profondes traces blanches, mais il faut bien avoir l'œil pour les voir.

Elle approche sa tête de mon pec et l'analyse, quand je vous dis que cette meuf est flippante.

-Ici... chuchote-elle en frôlant ma peau.

-Ici aussi...chuchotais-je à mon tour, lui montrant, je ne vais pas te montrer tout mes tatouages sinon on est encore là demain, mais, regarde mon dos.

Je me redresse et lui tourne le dos, lui montrant celui-ci.

Les lignes qui représentent une femme qui pleure ainsi qu'un homme qui embrasse son front ( chapitre 8, média.)

-Chaque traits fait à l'encre, c'est une entaille du passé. J'ai demandé au tatoueur de toutes les recouvrir, donc, il a fait des lignes jusqu'à ce que ça ressemble à quelque chose.

Ses fins doigts passent sur celles-ci.

-Tu veux voir les autres, sans tatouages ?

Elle hoche juste la tête. Je remet mon dos contre la tête de lit et soulève la couette.

Je vous assure, j'ai un caleçon, Nella est en sous vêtements, bande de pervers.

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