37. Plus rien ne compte à présent.

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PDV de Payton :

Quatorze ans en arrière.

J'ai peur. Je suis trop jeune pour faire ça. Pour subir ça. Je ne veux pas tué cette femme.

-Payton, mon grand. Tu vois cette jolie femme en face de toi ? me demande-t-il, accroupis à côté de moi .

Je tremble. J'ai trop peur. Mon papa me fait peur.

Je fixe la madame en face de moi, les genoux à terre, me suppliant de ses beaux yeux marrons, de ne pas lui faire du mal.

Je vous jure, madame, je veux pas. C'est mon papa, il m'oblige.

J'opine difficilement du chef, versant une larme.

-Tue-la. ordonne-t-il. Et merde, arrête de faire ton pleurnichard !

Il écrase ses grosses paumes sur mes joues, et les essuie, à m'en brûler la peau. Je grimace de douleur, mais ne bouge pas. Je ne veux pas finir comme la femme..

Il dépose une arme dans ma main. Ne m'attendant pas à ce poids, elle tombe par terre. Je sursaute face au gros boum.

-Bon à rien..susurre-t-il avant de la remettre dans ma main.

Mon papa est méchant avec moi. Et il me fait faire des choses que j'ai pas envie de faire.

Je regarde toujours la dame. Son jolie visage est amoché, des coupures y sont. Je lui dis que je suis désolé du regard, que mon papa est méchant, mais que j'en suis pour rien.

Je baisse rapidement les yeux, ne supportant pas la voir dans cette état.

-Pointe ton arme sur elle.

Quoi ? Non, je veux pas. Je rencontre son regard. Et mes membres se remettent à trembler. Il m'incite à le faire rien qu'a ses yeux noir et profond.

N'ayant pas le choix, je la pointe en sa direction. Je ferme les yeux, mes mains tremblante.

-C'est ça..maintenant appuie sur la gâchette !

Je peux pas. Je secoue négativement la tête. Je dois sauver cette femme, quitte à ce qu'il s'en prend à moi..maman m'a toujours dit de ne jamais être violent envers les femmes..avant qu'elle parte. Elle me manque. Mais je l'écoute, même si elle est partit dans un autre pays..

-TIRE, PAYTON ! crie-t-il, perdant patiente.

-Non..papa..pourquoi tu fais ça ? demandais-je, m'attendant déjà à ce qu'il m'en foute une.

Il sort un rire amer, ce genre de rire qui fait peur comme dans les films d'horreurs.

-Tu es grand maintenant. Tu n'es plus le petit gamin sans couilles. Prouve-le moi, et tu rentreras dans la catégorie des grands. Tue-moi cette salope. il me fixe intensément et ajoute, sèchement. Et sur le champ.

-J'ai que dix ans..

-TA GUEULE ! hurle-t-il.

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant