49. Une nuit dans le passé.

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PDV Nella :

Je suis actuellement dans mon lit, en étoile de mer. Mon regard quitte le plafond pour se poser sur mon téléphone sur la table de nuit. Trois heures trente-huit. Je pousse un long soupire avant d'enfin décider de me lever. Un violent vertige me prend, en même temps, ça m'apprendra de boire une bouteille entière de Cognac.

Je me rassieds, attendant que ce mal de tête passe. Je suis entrain de décuver, mais l'alcool est toujours dans mon sang. Même trop. Je me relève et sors de ma chambre.

Prendre l'air me fera le plus grand bien.

J'essuie les larmes qui coulent encore sur mes joues en descendant l'escalier. La maison est plongée dans un silence de mort, ça ne m'étonne pas, nous sommes en plein milieu de la nuit. J'ouvre la bai-vitrée et marche dans la jardin, les bras croisés sur ma poitrine. Mes pieds nus s'écrasant contre le bitume résonnent dans le jardin.

Plus je m'approche de la piscine, plus je distingue une silhouette. Celle-ci est assise au bord de la piscine, les pieds trempant dans l'eau. Tout d'un coup, je reconnais cette personne grâce à ses long cheveux noir.

Je m'avance, et comme ci elle avait pleurer, elle essuie ses joues du revers de la main. Je pars de l'autre côté de la piscine, juste en face d'elle, mais pas sur le même bord. Le vent fouette mon visage, ce qui fait sécher mes larmes. Des frissons parcourt mon corps dû à l'eau fraîche.

-Insomnie ? demande soudainement la femme en face de moi.

-Gueule de bois. En faite, un peu des deux, répondais-je, fermant mon gilet jusqu'à mon menton.

Elle hoche la tête, en même temps de remettre une mèche rebelle derrière son oreille. Je suis prise par une culpabilité, envers Veronika. Mon comportement de toute à l'heure était tout sauf approprié. Alors, je lance d'une légère voix :

-Oh, et, je m'excuse pour toute à l'heure, disons que ce n'était pas le bon moment.

-C'est pas grave. Mais, j'ai l'impression que tu nous apprécies pas trop.

Cela me brise le coeur qu'elle pense ça, ce n'est absolument pas le cas. Ses grands yeux gris me fixent, et un voile de déception passe.

-Non, ce n'est pas ça, Veronika. Je n'ai rien contre vous, je ne vous connais même pas. C'est...plus compliqué que ça, balbutiais-je, en balançant mes pieds dans l'eau.

-Je comprends. Nous arrivons comme des étrangers dans ta maison, sans même prévenir. C'est perturbant. Mais en aucun cas, nous voulions te rendre mal à l'aise ou autre. D'ailleurs, je te remercie de bien nous accepter pendant quelques jours...

Je ne sais pas si cette conversation est une bonne idée, mais l'envie de lui parler me monte à la tête. J'ai envie d'enfin parler à quelqu'un d'autre que ma famille de mes cauchemars, ou même de mes maux. Peut-être que c'est une bonne idée, comme une mauvaise. Mais pourquoi pas ? Je n'ai jamais parler de ça à Payton, et si il aurait été là, il m'en voudrait car je compte me dévoiler à une inconnue venue de nulle part.

-Tu sais... Mon ravisseur c'est mon ex, commence-t-elle, me coupant court dans mes pensées.

Je ne pensais pas que elle aussi allait me raconter son histoire. Ça m'a prit de court, je l'avoue.

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