Le Nostre Anime Morte

13. Vas-y Spiderman.

PDV de Evelina :

Lorsque je boucle ma ceinture, les mauvais souvenirs reviennent.

Foutu cigarette.

Mon cœur s'accélère. Ok, Evelina, écoute ta psychologue.

Inspire et expire.
Inspire et expire.
Inspire et expire.

Une main sur mon épaule me fais sursauter. Je tourne mon visage en sa direction. Il hoche la tête et m'adresse un faible sourire.

-Je roulerais doucement. Je ne fumerais pas au volant. Je ne quitterais pas la route des yeux. Ne t'en fais pas, cara. chuchote mon père. ( chérie. )

J'hoche à mon tour la tête, puis souffle un bon coup. Le moteur gronde, je ferme brièvement les yeux pour me concentrer sur ma respiration.

Prendre la voiture. Mon pire cauchemar.

Je m'agrippe au bord du siège comme ci ma vie en dépendait, Angelo pose sa main sur la mienne sans même détourner le regard de la route.

-Eve', tu devras un jour passer ton permis. Je ne pourrais pas tout les jours t'amener ou tu le souhaites. La mafia devient incontrôlable à cause de ce stronzo.

-Je sais, je sais, papà. lançais-je dans un murmure.

-Mais, ne te presse pas. Je sais, c'est difficile. Ça l'ai. Pour tout le monde, en particulier pour toi. Tu as pe-

-Ne le dis pas, ne sors pas ses mots de ta bouche, per favore, papà.

-Désolé, mio amore.

Tout le monde a était désolé. Mais personne ne pourra me rendre la moitié de moi.

PDV de Payton :

Je tripote l'arme sous mon tee-shirt, coincé dans mon pantalon. Elle semble le remarquer puisqu'elle lève les yeux au ciel.

-Salut, beau gosse. elle ne me demande même pas mon accord qu'elle rentre dans la maison, me bousculant l'épaule. Woaw, jolie la baraque.

Je dégaine mon arme et la pointe vers elle. Un petit cris aigu résonne dans la cuisine. Nella.

-Tout doux le loup. Je suis envoyé par ton patron. Vas-y Spiderman, lance moi ta toile. dit la rousse en levant les mains devant elle. Trêve de bla-bla, Livio ma demandé de venir vous rendre une petite visite, du à ce qui s'est passer hier. Voir si tout va bien, si vous êtes encore vivant et non des zombies.

Elle me regarde de haut en bas, puis tourne son regard vers la môme. L'étrangère nous détaille. Je sens mes nerfs chauffer.

-Qui me dit que t'es pas une nana du camps de Ricardo ? Une espionne ou un truc dans le genre ? balançais-je en resserrant mon arme entre mes mains.

-J'ai une gueule à être espionne, franchement ? répond-t-elle en montrant son visage du doigt. Bam, dans le mille. T'es voyant, mec ? Ouais, je sais, c'est trop la classe d'être espionne. elle fait un geste de la main impressionner.