32. Toujours.

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PDV de Nella :

Mon regard se lève lentement en sa direction. Il stop tout mouvement, le doigt sur la gâchette. La respiration haletante, j'enroule mes doigts autour du canon, sans jamais lâcher ses yeux.

La tension est palpable. Il suffit d'un clic et je disparais. Mais en serait-il capable ?

Je me contrôle. Pour ne pas paniqué. Il ne le fera pas, je le sais.

Rapidement, mon garde du corps prend conscience et lâche l'arme, celle-ci tombe par terre dans un bruit sourd.

Et je fais quelque chose que personne ne s'y attendait. Ni même-moi.

Je l'attire à moi et plaque ma tête contre torse, mes bras autour de son dos. Sa blessure est contre ma poitrine mais je m'en fou. Je ferme les yeux. Il ne répond pas à mon contact. Au moment où je m'apprêtais à reculer, il emprisonne mes épaules par ses bras, son menton reposant sur ma tête.

Une larme solitaire dévale ma joue, et un baiser est déposé sur le sommet de mon crâne.

-Quel abrutie que je suis. Je..je suis..murmure-t-il, bégayant à la fin de sa phrase.

-Dis rien. Ça va, je vais bien. répondis-je sur le même ton que lui.

Et comme ci ce contact lui brûler la peau, il s'éloigne brusquement, les bras le long de son corps. Son regard est..perdu ? Il secoue la tête et empoigne mon bras blessé. Je gémis de douleur, il le lâche. Il l'examine puis jure. Sa carrure se place devant moi, une deuxième ainsi qu'une troisième. Payton au milieu.

Angelo, Ezio. Je ne l'ai avais pas vue avant. Tellement captivé par ses deux billes marrons.

Seigneur merci, ils sont en vie.

Je souffle un bon coup. Mais écarquille les yeux quand celui du milieu avance - en boitant - jusqu'à Gabrièle et les jumeaux.

Je vois la main de mon garde du corps partir dans son dos, et Ezio dépose une arme à l'intérieur.

Je sursaute quand j'entends le bruit d'une sécurité. Je m'empresse de passer devant eux mais une grande main sur mon épaule m'arrête.

-Reste derrière, Nella ! ordonne mon cousin, la mâchoire contractée.

-Super l'accueil. Même pas de « oh mon dieu j'ai eu peur ! ». La politesse cher ami, tu ne connais pas ? soufflais-je, le dévisageant.

-Bien-sûr que si que j'ai flippé, Nel' ! Mais la, c'est connards t'ont kidnapper merde !

-Hein ? Mais non !

J'enlève sa main, et avance jusqu'à Payton. Son arme est contre le ventre de Gabrièle, ils se fixent. Et ce qui m'intrigue, c'est qu'aucun des trois - les jumeaux et celui-ci - ne bouge.

-Payton ! Ils sont de notre côté ! Celui du milieu c'est le fils de Juan. Si tu travailles pour mon père, tu dois sûrement le connaître. C'est l'un de ses plus vieux amis. dis-je, essayant de le résonner.

-Comment puis-je en être sûr, hein ? Et si ils t'ont amadoué ? répond-t-il, sans jamais lâcher du regard Gab.

-Dis-moi, Payton. Ont-ils bougé une seule fois depuis que tu es arrivé ? Ont-ils fait preuve de violence envers toi ? Si ils m'auraient kidnapper ou je ne sais quoi d'autre, tu serais déjà mort, en faite, nous tous. Les jumeaux t'auront éclatés la cervelle dès le moment où tu as posé ton arme sur le ventre de Gabrièle. Ils m'ont sauvé la vie, Payton. il dévisage celui-ci, et j'ordonne. Alors, maintenant tu remets ta foutu sécurité et tu recules.

Le Nostre Anime MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant