5. Cauchemar.

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PDV de Nella :

Le lendemain matin, le doux bruit de mon réveil me fait grogner, mes yeux s'ouvrent brusquement mais je l'es referme de si tôt lorsque les rayons de soleils brûlent ma rétine.

Je tourne mon regard sur mon réveil, celui-ci indique sept heure trente-deux.

Putain, pourquoi aussi tôt ?

Laissez-moi dormir en paix.

Je n'ai même pas le temps de poser mon pied sur le sol que des coups tambourinent sur la porte.

-Signora Sferrazza, suo padre le chiede di scendere tra dieci minuti, non uno di più. ( Madame Sferrazza, votre père vous demande de descendre dans dix minutes, pas une de plus. )

Je ne répond pas mais me contente de me lever, un coup se refait entendre.

-Signora ?

-Si, puttana ! Sto arrivando ! ( Oui, putain ! J'arrive ! )

Des pas se font entendre jusqu'à les entendre que de loin.

Je suis de mauvaise humeur.

1 ) Il est trop tôt.

2 ) Je suis fatigué.

3 ) L'autre idiot arrive aujourd'hui.

Je hais mon père.

Je souffle puis ouvre ma garde de robe, j'analyse un peu tout mes vêtements puis opte pour un haut blanc, le col en V, un pantalon patte d'éléphant noir ainsi que des Boots noir basic. J'attrape une longue veste marron foncé.

Je pars enfiler le tout après une petite douche, ayant les cheveux court, c'est simple, je passe juste un coup de peigne puis me brosse les dents.

Flemme de les lisser.

J'ouvre ma porte puis descends les escaliers en prenant mon temps mais pas trop non plus. En entrant dans la pièce principal, je ne vois que la domestique entrain de débarrasser la table, elle m'adresse un faible sourire que je lui rends, mais en plus dynamique.

Elle s'appelle Marta, une espagnole. Elle est assez âgée, je dirais la quarantaine. Un sucre, elle est vraiment super gentille, mon père l'a paye tout les mois tant qu'elle obéis au ordre. Bien sûr, elle est timide mais j'essaye de tout faire pour qu'elle se sente à l'aise. Son petit accent est à croqué.

-Où sont-il, Marta ?

Elle lève les yeux vers moi puis tourne son regard vers la bai-vitrée.

-Ils sont dehors, Signora.

J'acquise d'un grand sourire, elle repart à ses occupations puis disparaît de la pièce.

Je sors de la maison et trouve dans le jardin, Ezio et quelques gardes.

Mon cousin lance un regard en ma direction puis me regarde de haut en bas, un sifflement sort de sa bouche avant d'applaudir.

-Tu vois quand tu veux, là, t'es bien habillé. Tu devrais faire un effort tout les jours, au lieux de mettre des vêtements pour les vieux.

-Je t'emmerde, Ezio.

Il sort son paquet de cigarette, un sourire en coin. Il en sort une et la porte à sa bouche, sauf que je l'attrape et la dépose par terre, à l'aide de mon pied, je l'écrase.

Mon cousin me fusille du regard pendant que moi je souris de toute dent. Il regarde dans son paquet, malheureusement pour lui, c'était la dernière.

-Je te jure que si tu dégages pas de cette putain de terrasse, tu seras un cadavre en plus.

Je ne me fais pas prier et tape un sprint dans la maison, au moment où j'allais monter les escaliers, un garde m'arrête en se mettant devant moi.

Marius, le bras droit de mon père. Je l'aime pas, au moins je suis honnête. Il est mesquin et bizarre aussi.

-Le patron t'attends dans son bureau. crache-t-il en me foudroyant du regard.

-Pour toi, ce sera « vous ». l'interpellais-je, alors qu'il tournait des talons.

Il ne réplique pas mais sert la mâchoire.

-Alors, rectifie ta phrase.

-Pour toi, ce sera « tu », je n'ai pas à t'appeler « vous », tu n'es que la fille de mon patron. Alors, reste à ton trône et ferme-la.

Un rire sadique franchit mes lèvres, puis je repose mon regard dans le sien. Ma main se pose sur l'arme qui se trouve autour de sa ceinture.

-Tu vois cette arme, Marius ? Ce sera celle de ta mort. Tu vois, j'ai juste à passer un petit mot à ton patron et, tu recevras une balle entre les deux yeux.

Je passe à côté de lui en bousculant son épaule, je l'entends grogner ce qui me provoque un sourire triomphant. J'avance à pas lent jusqu'au bureau de mon père, arriver devant celui ci, je donne trois coups dessus. Une voix rauque m'incite à entrer, ce que je fais. Je retrouve mon père assit à son bureau, les deux pieds sur celui-ci, un cigare entre les doigts. De sa main libre, il me montre le petit canapé signe que je dois m'assoir. J'obéis puis croise une jambe sur l'autre, le petit canapé à côté de moi est libre, il n'est pas encore là.

-In ritardo, non molto professionale. ( En retard, pas très professionnel. )

-Non è lui, è l'aereo. ( C'est pas lui, c'est l'avion. )

Je roule des yeux puis joue avec mes doigts.

-Ne t'inquiète pas, cara. Tout va bien ce passer, il est là. Il sera te protéger comme moi je l'aurais fais.

-Comment puis-je en être sur ? Je ne le connais pas et il ne me connais pas.

Il souffle puis se place correctement sur sa chaise.

-Nella, ne doute pas de lui. Si je l'ai engagé lui, c'est que j'en suis sûr.

Je roule des yeux encore une fois puis m'enfonce dans le canapé en cuir.

Je fais confiance à mon père, mais pas à lui.

Il ne sait rien de moi.

Comme mes cauchemars, qui se transforment vite en crises d'angoisses.

Oui, je fais souvent des cauchemars. C'est difficile de me calmer, très difficile.

La cause ?

J'ai étais traumatisée.

J'ai v-

Une porte qui s'ouvre brusquement me fait sortir de mes pensées. J'incline légèrement ma tête, laissant découvrir un grand brun ténébreux, ses cheveux marron foncée virent sur le noir ainsi que ses yeux sombres. Des tatouages ornent ses doigts ainsi que son cou, peut être autre part mais je ne vois pas. Son regard est froid et insistant, il me dévisage clairement.

-C'est même pas une gamine, sérieux ! J'ai une gueule à être baby-sitter ? s'écrit-il en grognant.

Il s'assoit rapidement sur le canapé à côté de moi, s'enfonçant dans celui-ci.

-Mon cher Payton, tu es enfin de retour. Je suis ravis de te revoir aussi.

~~
Pour l'instant, l'histoire vous plaît ?

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